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A la découverte du phénomène Sekou Doumbouya

Si vous n’avait jamais vu à l’œuvre Sekou Doumbouya (2,05m), cette vidéo est faite pour vous. Vous allez comprendre pourquoi la France, l’Europe et le Monde ont les yeux de Chimène pour ce jeune homme qui fête aujourd’hui même ses 16 ans. Car c’est bien cela qu’il faut avoir en tête quand on voit ce

Si vous n’avait jamais vu à l’œuvre Sekou Doumbouya (2,05m), cette vidéo est faite pour vous. Vous allez comprendre pourquoi la France, l’Europe et le Monde ont les yeux de Chimène pour ce jeune homme qui fête aujourd’hui même ses 16 ans. Car c’est bien cela qu’il faut avoir en tête quand on voit ce cadet jouer avec les adultes. C’est totalement bluffant.

Sous la conduite de Tommy Hombert et Loïc David, le Poitiers Basket 86 nous emmène dans son cadre d’entraînement et ce web documentaire bénéficie du renfort de plusieurs photos d’archives. Les images de jeu sont comme d’habitude top qualité.

« Avant j’étais fouteux. J’étais très bon au foot. Il y a des clubs qui étaient déjà sur moi. Mais le basket est venu, j’ai essayé, j’ai bien aimé », explique l’intéressé. « J’ai commencé comme pivot. J’avais de bonnes mains, main gauche, main droite. Physiquement, je mettais deux, trois dunks, en matches, aux entraînements. J’avais des contacts aux Etats-Unis, en Espagne. Ils disaient « viens, la formation, elle est mieux ici. On va te donner ça, on va te donner ci ». Il ne faut pas être tenté par les choses comme ça. J’étais jeune, je ne pouvais pas quitter ma famille comme ça. Aller dans un autre pays, ça aurait été trop compliqué pour ma mère. »

Les convoitises étrangères

Alors, Sekou est entré à l’INSEP. Le démarrage fut difficile car il se blessa à la cheville et se retrouva sur le carreau plusieurs semaines. Mais son niveau monta crescendo et les tentations extérieures refirent leur apparition : high schools et universités américaines, Espagne, Italie, Serbie. Mais c’est à Poitiers et à la Pro B que l’objet de convoitise et son entourage donnèrent leur préférence :

« Je voulais rester en France. Orléans, ça ne s’est pas fait car le coach (NDLR : Pierre Vincent) ne me garantissait pas un temps de jeu. La Pro B, c’est un bon tremplin. J’en ai parlé avec mes agents, Bouna Ndiaye et Jérémy (Medjana). Ils en ont parlé avec la fédé. Ils ont décidé de me mettre à Poitiers et j’ai trouvé ça pas mal vu que Evan Fournier était passé par là avant. Rudy (Nelhomme) c’est un coach qui fait confiance aux jeunes. Je suis encore jeune, j’ai besoin de formation et Poitiers c’est très bien pour ça. Mon choix a été vite fait. »

Dans la vidéo tournée il y a quelques jours, Sekou promettait une médaille à l’Euro juniors et si possible le titre. C’est fait. A titre personnel, il a été élu dans le cinq idéal du tournoi alors qu’il était le plus jeune joueur du tournoi. En club, il a obtenu son plus gros temps de jeu (20 minutes) lors du dernier match contre Saint-Quentin avec 9 points et 3 rebonds. Tout laisse à penser que son impact va augmenter au fur et à mesure de la saison.

Son chemin est tracé : à court terme, faire une bonne saison à Poitiers. Puis monter en Pro A ou aller en Europe. Et à long terme, la NBA. Reste à savoir ce que signifie « long terme » pour Sekou Doumbouya.

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