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Jérémy Nzeulie : « Les deux premières nuits ont été vraiment très courtes »

Tout juste sacré champion de France pour la deuxième fois de sa carrière, et nommé MVP des finales, le Chalonnais Jérémy Nzeulie (1,88m, 26 ans) revient pour BasketEurope.com sur cette finale folle face à Strasbourg et sur la façon dont l’évènement a été vécu au sein du groupe.

Tout juste sacré champion de France pour la deuxième fois de sa carrière, et nommé MVP des finales, le Chalonnais Jérémy Nzeulie (1,88m, 26 ans) revient pour BasketEurope.com sur cette finale folle face à Strasbourg et sur la façon dont l’évènement a été vécu au sein du groupe.

Comment vas-tu trois jours après ce sacre ? Combien d’heures as-tu dormi ?

Les deux premières nuits ont été vraiment très courtes, c’est pour cela qu’hier j’avais besoin de me reposer un peu. Il ne faut pas oublier qu’on sortait d’une grosse série. Mentalement ça va très bien ! Avec un titre de champion de France, comment cela ne peut pas aller ? Et sur le plan physique, j’ai encore quelques semaines devant moi avant de récupérer.

Champion de France et MVP des finales. Est-ce que tu y avais déjà rêvé ?

Quand on avait gagné avec Nanterre en 2013, j’avais eu un rôle assez important et je n’étais pas passé loin de ce titre de MVP, d’après les échos que j’avais eus. Dans ma tête je m’étais imaginé avoir la chance d’être de nouveau champion de France et MVP, mais pour moi c’était plus un rêve irréalisable. Même un rêve, tout court. Ce n’était pas quelque chose que je croyais donc de l’avoir réalisé, j’ai encore un peu de mal à y croire.

Que ce soit avec Nanterre ou maintenant Chalon, tu es vraiment un joueur de finale. Comment expliques-tu cela ?

Je ne sais pas … Je ne pense pas être ce qu’on appelle un « joueur de finale ».[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »] J’essaye juste d’être très bon dans ces moments. Cela fait plusieurs fois que je récidive, donc je commence un peu à y croire. Je pense que c’est parce que dans ma tête je me répète qu’une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne, donc j’essaye de faire en sorte de mettre toutes les chances de mon côté.

Raconte-nous ce buzzer beater au match 3. A quoi penses-tu juste après ?

J’étais juste en train de vivre le moment et c’est seulement en rentrant au vestiaire que je me suis rendu compte que je venais de mettre un tir au buzzer dans une finale. J’avais vraiment la sensation d’être sur un petit nuage. Mais le problème c’est que je savais que la série n’était pas finie donc je ne pouvais pas être trop content et démesuré parce qu’on n’avait pas encore gagné la finale.

Durant la finale, as-tu parlé avec tes coéquipiers de ce que tu avais vécu avec Nanterre ?

Dans l’année je leur avais déjà raconté comment cela c’était passé avec Nanterre, mais c’était dans un autre contexte. Là, cela ne servait à rien de ramener le passé. Je trouvais que l’équipe gérait plutôt bien ce qu’il se passait. Je disais des choses mais sans forcément parler de ce que j’avais vécu en 2013. Je donnais des conseils comme j’en ai donnés tout au long de l’année.

Est-ce qu’à un moment vous avez eu peur de finir la saison avec deux défaites en finale ?

Oui. Je pense même que c’est ce qui a été notre grande motivation puisqu’on savait tous qu’on avait fait une saison exceptionnelle. Finir deuxième avec le record de victoires de Chalon, la plus longue série de victoires de Chalon … On a fait beaucoup de choses extraordinaires pour ce club et pour nos carrières. On savait qu’il fallait rajouter un titre à tout ça sinon cela allait perdre de sa saveur. On avait raté une première très bonne occasion, et on ne voulait pas en rater une deuxième.

Quand on ne perd que trois matchs à domicile de la saison, est-ce qu’on se dit avant le match 5 au Colisée que c’est déjà gagné ?

Non, on ne se dit pas « ça y’est c’est fait, on a gagné ». On se dit qu’on a un avantage, mais que c’est à nous de faire les choses de la meilleure des façons pour gagner. Mais jouer à domicile est un avantage énorme.

Le public du Colisée a été énorme tout au long de la série. Est-ce que vous le ressentez sur le terrain ?

Oui, clairement. Je pense que même dans nos attitudes, cela se voit. Surtout dans le match 5. A chaque fois, le public a su monter d’un ton et dans le match 5 l’ambiance était à son maximum et je pense que ça se voyait que nous joueurs, on était porté par cette ambiance.

Mykal Riley va quitter Nanterre. Tu as joué de nombreuses années avec lui. Quelle est ta réaction à ce départ ?

J’étais déjà au courant, mais cela fait bizarre parce que Mykal fait partie des murs à Nanterre et il avait resigné sur une longue durée. On pensait qu’il allait encore s’inscrire dans le temps. Malheureusement, cela ne s’est pas fait. Je pense que c’était la meilleure chose à faire pour les deux camps. Malgré tout, je pense qu’ils ne garderont que du positif parce qu’il a vraiment marqué l’histoire de ce club, même si cela ne s’est pas fini comme ils l’auraient voulu.

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Photo: Bellenger/LNB

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