A l’INSEP pour débuter la préparation de l’Eurobasket, le nouveau joueur du CSKA Moscou Léo Westermann (1,97m, 25 ans) a accepté de répondre aux questions de BasketEurope.
Qu’est-ce que ça fait de retrouver l’équipe de France après une saison réussie en Lituanie ?
Ça fait du bien. L’équipe de France, c’est le Graal et être appelé, même dans une liste élargie, prouve qu’on a fait une bonne saison et qu’on mérite d’être là.
Vous avez signé au CSKA Moscou, c’est la preuve que vous avez pris une dimension énorme sur la scène européenne.
Bien sûr, c’est une reconnaissance. D’autant plus que le CSKA est connu pour prendre beaucoup de joueurs confirmés alors que Barcelone ou Madrid peuvent souvent faire appel à des jeunes pour les faire progresser. Ça prouve que j’ai fait une bonne saison et que je commence à m’établir sur la scène européenne.
Avec la retraite de Tony Parker, certaines mauvaises langues vont dire que le poste arrière est affaibli malgré vous, Thomas Heurtel ou Nando de Colo entre autres. Qu’en pensent les Lituaniens ?
Le problème c’est qu’en France on voit la NBA à 95%, la Pro A à 5% et 0% d’Euroleague. Si on regarde toutes les signatures de cet été, on est au moins 6 ou 7 à avoir signé dans le top 5 des équipes d’Euroleague dont beaucoup d’arrières. Tony est irremplaçable, ce qu’il a fait personne ne pourra le faire. La structure de l’équipe va changer, il y aura plus de responsabilités sur notre poste. Pour en revenir à la question, en Lituanie et en Serbie les gens qui connaissent bien le basket FIBA et l’Euroleague trouvent notre équipe de France vachement compétitive, surtout sur les lignes arrières, même si Tony nous fera bien sûr défaut.
