Aller au contenu

Eurobasket : Vincent Collet fait le point sur la première semaine de préparation

A Orléans où l’équipe de France poursuit sa préparation pour l’Eurobasket et jouera face à la Croatie et la Lituanie, Vincent Collet à fait le point sur la première semaine d’entraînement et de vie commune de ce tout nouveau groupe France.

A Orléans où l’équipe de France poursuit sa préparation pour l’Eurobasket et jouera face à la Croatie et la Lituanie, Vincent Collet à fait le point sur la première semaine d’entraînement et de vie commune de ce tout nouveau groupe France.

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

Comment trouvez-vous les joueurs après une semaine d’entraînement et le premier match face à la Tunisie ?

Ce qui est important dans ces moments-là c’est le travail qu’on peut réaliser, à la fois en quantité et en qualité. Dans ce domaine c’est pas mal. Ça peut toujours être mieux en terme de qualité. En terme de quantité on en a fait pas mal puisqu’on n’a coupé que jeudi après-midi et dimanche matin donc on a fait 12 entrainements sur 14 possibles plus le match samedi soir. Hier soir on s’est entraîné deux heures, jusqu’à 20h30, ce matin aussi et cet après-midi encore. On commence à apprendre à jouer ensemble, ce qui est important et on compte sur les deux matchs de demain et jeudi pour évaluer où on en est. On va jouer la Croatie et la Lituanie qui sont des bonnes équipes sur la scène européenne. C’était une volonté d’être tout de suite confronté à un niveau de difficulté qui nous permette d’évaluer de la façon la plus juste et objective notre niveau pour pouvoir ensuite continuer à travailler et corriger les points faibles.

Comment évaluez-vous le niveau de l’équipe après le premier match ?

C’est l’erreur qu’on a pu faire par le passé, dans un sens ou dans l’autre. Très clairement notre début de match était très poussif, presque décevant. Mais j’ai connu des années où ce premier match face à une équipe moins référencée on l’a dominé largement mais il manquait beaucoup de choses en voyant la vidéo. C’était surtout sur la réussite. Là on a été totalement dépourvu de réussite et donc ça a aggravé le fait qu’on ne domine pas beaucoup. Tout en étant pas bon, on avait quand même plus de marge que ça contre la Tunisie. Mais le fait qu’on rate pas mal de choses, en particulier dans les tirs ouverts, fait qu’on n’arrivait pas à creuser. On a aussi perdu des balles par légèreté de concentration. On sait qu’on a du boulot et c’est pour ça que les matchs de demain et jeudi vont être intéressants. On va jouer contre des équipes qui ont déjà joué donc on s’attend à une opposition rude. C’est ce qu’on souhaite. Je m’attends aussi à ce que nous-même on élève notre niveau naturellement. Le fait de jouer ces adversaires signifie quelque chose pour les joueurs donc on va forcément avoir une attitude différente. J’espère qu’on aura encore du jus parce que c’est vrai qu’on s’est pas mal entraînés et que forcément ça pèse un peu. Mais ça aussi c’est voulu. Le plus gros break de la préparation arrive jeudi soir. On aura de quoi recharger et on doit apprendre à jouer avec la fatigue.

Arrivez-vous à situer véritablement le niveau de l’équipe avec tous ces nouveaux joueurs ?

Le départ des anciens est une chose, mais il y a aussi des absents. C’est une autre équipe, il faut faire avec et mon objectif c’est d’être compétitif. Avec ce groupe, il y a des qualités mais on a aussi des points faibles et il faut qu’on soit capables, ensemble, de les masquer au maximum. Ce matin on a fait une séance défensive et on en fera d’autres. C’est là-dessus qu’on va beaucoup insister. On va essayer de trouver les options défensives qui conviennent le mieux au groupe et qui nous permettent d’avoir la défense la plus cohérente possible pour s’opposer aux meilleures équipes européennes. Si on veut avoir des ambitions, il faut d’abord qu’on soit capables de sortir de la poule et cette année cela ne va pas être chose aisée parce qu’on a un groupe vraiment difficile. La Slovénie semble très forte, peut-être que ça sera l’adversaire numéro un. La Finlande à domicile, la Grèce qui à mon sens va aussi être costaud, la Pologne qui a fait jeu égal avec la Lituanie il y a quelques jours. Dès le premier tour, il faudra être présent, on le sait. Pour l’instant on est dans la phase d’apprentissage. Ça sous-entend du volume de travail parce qu’on a beaucoup de choses à apprendre. Mais ce qui change par rapport aux autres années c’est qu’on a six ou sept joueurs qui sont vraiment nouveaux et qui n’ont pas de repères par rapport à notre groupe donc ça nous oblige à passer du temps pour revoir notre catalogue. Là où d’habitude on avait pratiquement les mêmes joueurs, on gagnait du temps sur cette phase d’apprentissage. Aujourd’hui on est obligé d’y passer un peu plus de temps. C’est normal. A partir de la semaine prochaine, on sera davantage dans l’affinage et l’adaptation par rapport aux adversaires.

Cette année le rythme est beaucoup plus soutenu.

Beaucoup plus et en particulier par rapport à l’année dernière. L’année dernière c’était une fausse préparation. On a récupéré les joueurs et une semaine après on est parti à Manille. Et après on s’est véritablement entraîné que cinq jours à Pau puis on est parti en Argentine et ensuite c’était les Jeux. Effectivement ça change. Mais heureusement ! Parce qu’avec cette équipe nouvelle on a besoin de repères collectifs et on est encore loin du compte. Par contre l’état d’esprit et l’engagement sont plutôt satisfaisants. Je ne vais pas parler pour eux, mais je pense qu’ils ont un peu mal aux jambes et malgré tout, ils continuent à donner. Ça c’est positif.

Peut-on considérer Kevin Séraphin comme un leader capable de tirer l’équipe vers le haut ?

Kevin va avoir un rôle important mais ça ne se pose pas nécessairement en terme de leadership. Les leaders étaient désignés avant que ça ne commence. On peut être un joueur important sans être un leader. De toutes façons, je ne pense pas que Kevin soit de façon innée un leader.

La lourde charge d’entraînement va-t-elle conditionner vos attentes demain soir contre la Croatie ?

Oui. Ce n’est pas parce qu’on est en préparation qu’on peut se dire qu’on peut perdre largement et que ce n’est pas grave. Ce n’est pas du tout l’état d’esprit. Par contre, il faut en tenir compte. Mais ça ne nous empêche pas de devoir être plus discipliné par rapport au match de samedi. Notre entame était tout à fait inacceptable d’un point de vue défensif. Ça doit changer dès demain. Si on avait le même type d’entame contre un adversaire plus fort, on serait sanctionné de manière plus sévère. Il faut aussi qu’on progresse dans la discipline offensive. On souffre actuellement, et c’est également le cas dans les entraînements, de beaucoup d’impatience. C’est dû à plusieurs facteurs, dont la qualité de nos joueurs. On a beaucoup de talent offensif et individuellement ils ont l’impression qu’à chaque fois ils peuvent faire la différence. Or c’est totalement impossible au niveau européen. Il va falloir qu’on apprenne à mieux reconnaître les situations. Pour l’instant on est un peu trop prévisible, un peu trop dans le jeu direct. Il va falloir qu’on apprenne à être plus patient, à travailler davantage.

Etes-vous satisfait des petits jeunes qui ont débuté samedi ?

La première chose, c’est que je suis d’abord très content de les avoir tous convoqués. On aurait dû être 18, peut-être même 19 si Axel [Toupane] était venu. Mais l’idée était de balayer plus large et de permettre à ces joueurs de se rendre compte de ce qu’était le niveau international. On voit une évolution, en particulier pour Vincent [Poirier] ces derniers jours. Il était timoré au départ et depuis deux, trois jours on sent qu’il s’intègre plus. Ça a été plus rapide pour les autres, pour Livio [Jean-Charles] et pour Louis [Labeyrie], qui étaient tout de suite un peu plus dedans. Mais c’est très positif. Je regrette que Mous [Fall] n’ait pas pu venir parce qu’il a cette dimension dissuasive qu’on aura moins.

[armelse]

Comment trouvez-vous les joueurs après une semaine d’entraînement et le premier match face à la Tunisie ?

Ce qui est important dans ces moments-là c’est le travail qu’on peut réaliser, à la fois en quantité et en qualité. Dans ce domaine c’est pas mal. Ça peut toujours être mieux en terme de qualité. En terme de quantité on en a fait pas mal puisqu’on n’a coupé que jeudi après-midi et dimanche matin donc on a fait 12 entrainements sur 14 possibles plus le match samedi soir. Hier soir on s’est entraîné deux heures, jusqu’à 20h30, ce matin aussi et cet après-midi encore. On commence à apprendre à jouer ensemble, ce qui est important et on compte sur les deux matchs de demain et jeudi pour évaluer où on en est. On va jouer la Croatie et la Lituanie qui sont des bonnes équipes sur la scène européenne. C’était une volonté d’être tout de suite confronté à un niveau de difficulté qui nous permette d’évaluer de la façon la plus juste et objective notre niveau pour pouvoir ensuite continuer à travailler et corriger les points faibles.

Comment évaluez-vous le niveau de l’équipe après le premier match ?

C’est l’erreur qu’on a pu faire par le passé, dans un sens ou dans l’autre. Très clairement notre début de match était très poussif, presque décevant. Mais j’ai connu des années où ce premier match face à une équipe moins référencée on l’a dominé largement mais il manquait beaucoup de choses en voyant la vidéo. C’était surtout sur la réussite. Là on a été totalement dépourvu de réussite et donc ça a aggravé le fait qu’on ne domine pas beaucoup. Tout en étant pas bon, on avait quand même plus de marge que ça contre la Tunisie.[/arm_restrict_content]

[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Propos recueillis à Orléans

Photo : FFBB

Commentaires

Fil d'actualité