Considérée par une majorité d’observateurs comme la favorite numéro 1 pour le titre de champion de France, l’ASVEL a entamé la saison de Pro A par une victoire sur le CSP Limoges. L’occasion pour l’arrière Nicolas Lang (1,98m, 27 ans) de se prêter au jeu du « En Direct ».
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Le premier match que tu as joué en pro : C’était avec Chalon contre l’ASVEL, en 2007 ou 2008. J’étais encore cadet et on avait pris 30 points à domicile. J’étais rentré à cinq minutes de fin. En face il y avait Yohann Sangaré.
Le joueur qui t’a rendu meilleur : Je dirais Blake Schilb parce que c’est le meilleur joueur avec qui j’ai joué, et le plus longtemps aussi. On a un peu le même poste et il m’a appris beaucoup de choses. Dans un autre registre je dirais aussi Stéphane Risacher même si j’étais une année espoir et une année pro quand il était là (ndlr : à Chalon). Mais en deux ans, il m’a énormément aidé, notamment en dehors des terrains.
Un modèle dans le basket : J’ai toujours aimé Kobe Bryant depuis le début. Je ne sais pas pourquoi … Quand il a commencé en NBA, j’avais 7-8 ans. C’est la période où tu commences vraiment à regarder les matchs à la télé. J’étais encore un peu trop jeune pour l’époque Michael Jordan.
Le meilleur joueur actuel de ton championnat : La saison dernière, je dirais (Moustapha) Fall ou John Roberson. Ça dépend. Chacun dans son registre. C’est dur de n’en dire qu’un seul. Pour moi, c’était les deux qui avaient le plus d’impact.
Le plus râleur de ton équipe : Moi.
Le coach qui t’a le plus marqué : J’ai eu Greg Beugnot pendant longtemps, maintenant J.D. (Jackson). Ce sont des coachs qui m’ont beaucoup apporté. Mais celui qui m’a le plus marqué c’est Philippe Ory, l’assistant coach en équipe de France U18. Il avait des paroles sur le haut niveau qui parfois te choquaient. Et maintenant je me rends compte qu’il avait raison. C’est quelqu’un que j’aime beaucoup. Niveau purement basket, c’est Greg, le coach que j’ai eu quasiment toute ma carrière.
Le club où tu aimerais jouer : Mon rêve serait que Mulhouse ait une équipe de haut niveau.
La salle dans laquelle tu as joué avec le plus d’ambiance : Je vais en oublier, mais je dirais Tenerife l’an dernier. Ce n’était pas là où il y avait le plus d’ambiance, où les mecs faisaient peur. Ce n’était pas la Serbie ou la Turquie. Mais j’ai vraiment adoré. C’était une ambiance festive, il n’y avait aucune animosité. Une ambiance de malade. Ça change des histoires de hooligans, de gars qui insultent les joueurs qu’on peut même voir en France d’ailleurs. J’ai trouvé ça vachement sain et leur équipe se servait de cet engouement.
Ton pire souvenir de joueur : J’essaye d’oublier les trucs un peu négatifs … Je dirais ma dernière année à Paris parce que 2-3 joueurs n’étaient pas dans le truc. Ils avaient un peu tous les droits. Je suis tombé malade, rien n’a été bon cette saison, il y a eu pas mal de mensonges. J’ai vu le côté sombre du basket pro.
Ton meilleur souvenir : La finale gagnée avec l’ASVEL à Strasbourg. Surtout le Match 5. On était vraiment une famille. On perdait 2-0 et on est revenu pour gagner 3-2 à Strasbourg.
L’adversaire le plus coriace : (Rodrigue) Beaubois. Je l’ai trouvé assez facile dans tout ce qu’il faisait. Rien n’est forcé. Il y a des bons attaquants, mais qui font toujours un peu la même chose avec des moves qu’ils préfèrent. Mais lui, il fait vraiment beaucoup de choses.
Le trophée que tu es le plus fier d’exposer : Le titre à l’ASVEL. En plus c’était un an après Paris où rien n’allait. J’étais fier d’avoir rebondi. Ça t’apprend des choses : peu importe ce qu’il se passe une année, l’année d’après ça peut vite tourner.
Ton match référence en carrière : J’avais fait un match à 30 points contre Pesaro en coupe d’Europe lors de ma toute première année pro. Je n’avais quasiment pas joué les autres matchs, et là on était déjà éliminés donc le coach nous avait laissé jouer avec Joffrey (Lauvergne). Je crois que j’avais mis 25 ou 27 points en deuxième mi-temps et on avait gagné de peu. Joffrey avait dû mettre 15 points et c’était vraiment la première fois qu’on avait montré qu’on pouvait jouer.
Le match dont tu as le plus honte : Il n’y en n’a pas.
Si tu pouvais prendre le move d’un joueur : Ce que des gars comme Tony Parker font quand ils drivent. Ils se servent de leur main gauche pour se donner un peu de vitesse. Et soit ils gagnent de la vitesse, soit ils provoquent une faute. Ils vont souvent sur la ligne des lancer-francs et ce n’est pas grand chose, mais ça peut être vachement utile pour marquer des points, notamment les soirs sans au niveau de l’adresse.
Quel joueur ou quelle équipe rêverais-tu de voir jouer : Golden State et Stephen Curry. Je me lève tous les matins et je regarde leur match de la veille. La façon dont ils jouent au basket est la façon dont le basket doit être joué. C’est de l’art. Je paierais très cher pour aller voir un match.
Si tu avais une règle à changer dans le basket : Aucune. Les règles du basket sont très bien comme elles sont, mais il y en a beaucoup qui floppent. On se moque souvent des footballeurs qui simulent mais au basket ça devient un vrai fléau. C’est dommage. Il faut juste appliquer les règles.
Ton meilleur pote dans le basket : Léo Westermann.
Si tu devais choisir quatre mecs pour monter une équipe avec toi qui choisirais-tu : Je ferais bien une équipe mulhousienne avec Joffrey (Lauvergne), Hugo Invernizzi, Axel Toupane et Kobe Bryant vu qu’il est passé par Mulhouse aussi.
Ta principale occupation entre deux entraînements : La lecture. Je lis tout le temps. Toutes les biographies de sportifs y passent. En ce moment, je suis en train de lire Gérard Depardieu. Je me prends vite dans le truc donc si tu me poses la question maintenant, je vais te dire que Gérard Depardieu, c’est génial. Comme dans 3 heures je l’aurai fini, ça sera le nouveau livre qui sera mon préféré. C’est à la FNAC que je dépense le plus gros de mon argent.
La ville où tu as joué que tu préfères : Paris est la plus belle ville, mais le compromis c’est Lyon parce que tu as les avantages des grandes villes sans les inconvénients de Paris.
Si tu ne jouais pas au basket : J’ai toujours voulu être basketteur depuis tout petit. Beaucoup de choses m’intéressent comme le vin et l’œnologie ou la lecture.
Toi après le basket : Peu importe ce que c’est, j’aimerais bien avoir ma boîte. Ne pas dépendre de quelqu’un d’autre.
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Le premier match que tu as joué en pro : C’était avec Chalon contre l’ASVEL, en 2007 ou 2008. J’étais encore cadet et on avait pris 30 points à domicile. J’étais rentré à cinq minutes de fin. En face il y avait Yohann Sangaré.
Le joueur qui t’a rendu meilleur : Je dirais Blake Schilb parce que c’est le meilleur joueur avec qui j’ai joué, et le plus longtemps aussi. On a un peu le même poste et il m’a appris beaucoup de choses. Dans un autre registre je dirais aussi Stéphane Risacher même si j’étais une année espoir et une année pro quand il était là (ndlr : à Chalon). Mais en deux ans, il m’a énormément aidé, notamment en dehors des terrains.
Un modèle dans le basket : J’ai toujours aimé Kobe Bryant depuis le début. Je ne sais pas pourquoi … Quand il a commencé en NBA, j’avais 7-8 ans. C’est la période où tu commences vraiment à regarder les matchs à la télé. J’étais encore un peu trop jeune pour l’époque Michael Jordan.
Le meilleur joueur actuel de ton championnat : La saison dernière, je dirais (Moustapha) Fall ou John Roberson. Ça dépend. Chacun dans son registre. C’est dur de n’en dire qu’un seul. Pour moi, c’était les deux qui avaient le plus d’impact.
Le plus râleur de ton équipe :
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Photo : Basketball CL
