Aller au contenu

David Pick ou comment un as du scoop ne pouvait pas vivre de Twitter

David Pick que nous avons cité de nombreuses fois sur notre site pour ses scoops et ses « I’m told » – rumeurs- a quitté son poste de journaliste chez ONE.co.il en Israël. Il devient agent de joueurs sans rejoindre une agence et des agents établis, mais souhaite développer sa propre société et passe

David Pick que nous avons cité de nombreuses fois sur notre site pour ses scoops et ses « I’m told » – rumeurs- a quitté son poste de journaliste chez ONE.co.il en Israël. Il devient agent de joueurs sans rejoindre une agence et des agents établis, mais souhaite développer sa propre société et passer ses licences d’agents au plus vite.

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

David Pick nous a expliqué qu’il souhaite créer des partenariats avec des agents pour les aider à placer leurs joueurs en Europe, mais qu’a terme son souhait est de recruter un portefeuille de joueurs « David Pick’s Team ». Comme nous l’avons déjà écrit le 3 août, un message a changé sa vision des choses : « Tu chasses les tweets, je chasse l’argent ».

Avec Antoine Rigaudeau.

Né à Englewood aux Etats-Unis, David Pick a grandi en Israël et a commencé à écrire pour Eurobasket.com, gratuitement, en tant que correspondant local. Avec plus de 50 000 followers sur Twitter, il a créé une véritablement marque « Pick » avec ses scoops et ses infos inside sans jamais réussir à monétiser correctement ses informations.

« Je n’ai jamais eu des jobs grâce à mon Twitter ou même un contrat publicitaire. J’ai fait des piges en Allemagne, en France (NDLR : lire son interview exclusive d’Antoine Rigaudeau sur BasketEurope.com et dans le magazine #05) ou sur Bleacher Report mais jamais un média comme Yahoo Sports, Fox ou ESPN ne m’a appelé. Je ne pouvais plus attendre qu’on m’appelle, je devais prendre ma vie et celle ma famille en main. »

Interrogé à l’époque du lancement de la version Premium de BasketEurope sur le modèle payant d’un site sur le basket européen, il nous avait encouragé à le faire. Il a d’ailleurs songé à lancer son propre média :

« Je ne voulais pas faire comme Sportando. J’ai réfléchis à quelque chose de rentable, comme ESPN Insider et demander 10$ par an pour accéder aux articles. J’aurais pu poster sur Twitter le lien de la news avec un teasing. Par exemple « PAO aggred to deal with X » or « Edwin Jackson signed with Y ». Et pour avoir l’information complète il aurait fallu s’abonner. Je pense qu’avec les fans en Turquie,  en Serbie, en Israël, en France, en Chine et même aux US à 10$ par an n’est pas grand chose. Si j’ai 50 000 followers sur Twitter, alors c’était sur que j’aurai pu avoir 10 000 fans au minium qui se seraient abonnés. Ça fait 100 000 dollars par an ! »

Plus d’un an après le lancement de nos abonnements Premium sur BasketEurope nous savons que c’est le modèle qui pourra nous permettre de faire du journalisme professionnel et d’être rentable, mais la patience est de mise et la raison pour laquelle David Pick n’a pas lancé son propre site est légitime :

« La plupart des gens a qui j’ai parlé de mon projet, m’ont dit que ça ne fonctionnerait pas à cause des réseaux sociaux et que deux minutes après la publication d’un article, l’info serait déjà sur Sportando, Gigantes et même Twitter. Mais je reste persuadé que j’aurais pu gagner de l’argent comme cela. »

Son projet est désormais de gagner de l’argent avec son réseau. David Pick a voyagé à travers l’Europe du basket et se rend sur place pour suivre la SummerLeague de Las Vegas depuis plusieurs années. Il raconte d’ailleurs une anecdote sur un agent qu’il a croisé à Vegas et à qui il avait permis de recruter un joueur. Ce joueur a signé pour 5 millions de dollars sur plusieurs saisons. Pick a dit à l’agent qu’il méritait quelque chose, même symboliquement. Il n’a jamais été payé ni même pris au sérieux. Il désire désormais travailler pour lui et sa famille et plus pour ses 50 000 followers Twitter.


L’intersaison étant déjà bien avancé, les premiers joueurs signés par David Pick ne devraient pas être nombreux cet été, mais nous pouvons parier qu’il sera présent dans de nombreux dossier dès cet hiver au moment des ajustements d’effectif. Il nous a aussi déclaré qu’il souhaite placer des joueurs en France et qu’il a bon espoir d’arriver à ces fins grâce à ses nombreux amis parmi les agents, joueurs et coachs français qu’il s’est fait grâce à sa carrière de journaliste.

[armelse]

David Pick nous a expliqué qu’il souhaitait créer des partenariats avec des agents pour les aider à placer leurs joueurs en Europe, mais qu’a terme son souhait est de recruter un portefeuille de joueurs « David Pick’s Team ». Comme nous l’avons déjà écrit le 3 août, un message a changé sa vision des choses : « Tu chasses les tweets, je chasse l’argent ».


Né à Englewood aux Etats-Unis, David Pick a grandi en Israël et a commencé à écrire pour Eurobasket.com, gratuitement, en tant que correspondant local. Avec plus de 50 000 followers sur Twitter, il a créé une véritablement marque « Pick » avec ses scoops et ses infos inside sans jamais réussir à monétiser correctement ses informations.

« Je n’ai jamais eu des jobs grâce à mon Twitter ou même un contrat publicitaire.

[/arm_restrict_content]

[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Commentaires

Fil d'actualité