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Eric Girard (Le Portel): « Je crois que je n’ai jamais vécu une année aussi dure que celle-ci »

Avec sa victoire à Fos (67-79), l’ESSM Le Portel a fait un pas quasi définitif vers le maintien alors que le club provençal va très certainement retrouvé la Pro B.

Avec sa victoire à Fos (67-79), l’ESSM Le Portel a fait un pas quasi définitif vers le maintien alors que le club provençal va très certainement retrouvé la Pro B.

C’était un match à gagner au mental et le capitaine de Fos Mamadou Dia a reconnu la défaillance de son équipe:

« Il y a une équipe qui était prête! Nous on était prêt pour jouer… un match amical! Il y a une équipe qui jouait une finale, en étant engagé, dur, qui a joué avec le coeur. Il y a une équipe qui avait vraiment la dalle… et ce n’était pas le cas pour nous. Eux ont joué leur vie. Bravo. »

Pas de triomphalisme du côté d’Eric Girard, le coach portelois, qui sait d’où il vient:

« J’ai une sincère pensée pour Rémi (Giuitta), son staff et le président. Ce n’est pas un discours de vainqueur ou de fanfaron. C’est vraiment une pensée sincère parce que depuis chaque minute qui s’est écoulée depuis quelques jours, on a pensé à se retrouver dans cette situation là. Quand on lutte toute l’année, quand on monte, comme nous on est monté, comme Fos est monté, et que l’on perd un match crucial mais pas définitif, il faut penser à tous les gens qui travaillent car ils ont travaillé aussi dur que nous. Aujourd’hui c’est tombé du bon côté en, je ne sais plus, quinze ou seize matches à l’extérieur. Il fallait en gagner un, on l’a gagné. Le club de Fos est un club que je connais et que j’apprécie. Dans des situations extrêmes comme ça, ce n’est plus le basket qui fait la différence, ce n’est plus les systèmes, ce n’est plus l’attaque, la défense, c’est le mental. C’est l’équipe qui va y croire le plus, qui va être le plus solidaire et je peux vous dire que ça a été une année difficile et elle n’est pas finie. Je crois que je n’ai jamais vécu une année aussi dure que celle-ci. Je n’ai jamais perdu autant de matches que cette année, qui plus est à l’extérieur. Mais on a toujours gardé ce lien entre les joueurs et le staff. Le staff en général, que ce soit les intendants, le médical. C’est ce qui est en train de nous sauver aujourd’hui. »
Photo: FIBA

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