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Le baromètre des non-JFL: Le bilan, première partie

La saison régulière est terminée, c’est l’heure de faire le bilan sur les non-JFL ayant animé la Jeep Élite tout au long de ces 34 journées. Aujourd’hui, la première partie.

La saison régulière est terminée, c’est l’heure de faire le bilan sur les non-JFL ayant animé la Jeep Élite tout au long de ces 34 journées. Aujourd’hui, la première partie.

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Le rideau est tombé sur la saison régulière 2018-1019 de Jeep Élite, avec ses « couronnés », les huit équipes ayant accédé aux playoffs, ses « soulagés », celles qui se sont maintenues mais n’ont pas réussi à atteindre ces mêmes playoffs, et ses relégués, les deux équipes du sud-est, Fos-sur-Mer et Antibes.

Ces dix-huit équipes ont fait appel à un fort contingent étranger. Au total, sur la saison, entre départs, arrivées, blessures longue durée et piges plus ou moins rapidement achevées, ce sont pas moins de 127 joueurs non-JFL qui ont foulé les parquets de Jeep Élite, dont 50 disposant du statut « Bosman » ou « Cotonou », pour un bonne part des joueurs nord-américains évoluant avec un passeport « exotique », comme le « Polonais » A.J. Slaughter à LDLC Asvel ou le « Macédonien » Richard Hendrix au Mans, pour n’en citer que deux. Sans oublier les « vrais » Bosman/Cotonou comme Miro Bilan (LDLC Asvel), Olivier Troisfontaines (Cholet) ou Youssou Ndoye (Bourg-en-Bresse) pour être objectif.

Lors des dernières journées de la saison (en ne tenant pas compte de la dernière, jouée « pour du beurre » par certaines équipes qui n’ont pour l’occasion pas retenu tel ou tel joueur non-JFL ayant signé un contrat dans d’autres contrées), ils étaient 95 NJFL à arpenter les parquets, pour un maximum théorique de 108 (si toutes les équipes avaient atteint le quota maximal de quatre étrangers et de deux Bosman/Cotonou prévu par le règlement). Autrement dit, plusieurs équipes n’évoluaient pas avec 6 NJFL : à Limoges, à Boulazac, à Châlons-Reims et à Chalon, ils n’étaient que 4 (et encore, Juan Palacios étant blessé longue durée, Chalon a parfois joué avec seulement trois NJFL) ; quant à Dijon, Le Mans, Cholet, Le Portel et Fos, ce sont cinq NJFL que ces clubs ont aligné. En somme, la moitié des équipes de Jeep Élite a joué tout ou partie de la saison avec moins d’étrangers que ce qui lui était possible.

Réussites et échecs de recrutement

Tout au long de la saison, notre « baromètre » a permis de suivre le rendement de ce contingent de non-JFL, avec ses hauts et ses bas. À la conclusion de cette saison régulière, nous vous présentons un bilan de ces joueurs étrangers, par club et par ordre alphabétique.

Lou Campbell (Sharks)

Antibes (18e de la saison régulière)

6 joueurs non-JFL

3 partis : Trevor Thompson, Danny Gibson, Louis Campbell

3 arrivés en cours de saison : Chris Otule, Taurean Green, Jerrel Blassingame

Bon dernier de Jeep Élite, Antibes a tenté de rectifier le tir après ses erreurs de recrutement initiales (Thompson notamment). Pour un résultat neutre : rien n’a pu inverser la tendance.

Le « général » Louis Campbell a d’abord fait son âge (40 ans) avant de disparaître de la rotation après la 18e journée, remplacé par un Jerrel Blassingamequi n’a pas plus brillé sur la Côte d’Azur que lors de son bref passage à Pau-Lacq-Orthez. Aigars Skele, lui, s’est montré plutôt consistant jusqu’à la 20e journée avant de progressivement disparaître de la rotation, supplanté par la montée en puissance d’Isaïa Cordinier. Arrivés pour les 9e et 10e journées, Chris Otule et Taurean Green ont d’abord montré de belles choses avant eux aussi de baisser doucement de pied. Le premier est parti après la 31ejournée, une fois la relégation assurée, alors que le second a réussi quelques belles perfs jusqu’au bout, mais sans effet sur les résultats de son équipe. Longtemps blessé (absent entre la J7 et la J16), Viktor Gaddefors a assuré de façon assez régulière son rôle d’homme de l’ombre ne lâchant rien. Pas une « star » mais un bon « soutier ». Quant à Tim Blue, l’âme de l’équipe, l’AVC qu’il a subi au cours de la saison précédente a laissé des traces, le joueur dominant des années passées ne se montrant que trop rarement. S’il n’a jamais rien lâché lui non plus (20 d’éval sur les cinq derniers matchs), il a tout de même vu ses stats baisser sensiblement par rapport aux précédentes saisons. Mais il n’est certainement pas à blâmer.

Boulazac (10e)

4 joueurs non-JFL

1 départ : Lasan Kromah

1 arrivée : Travis Leslie

L’erreur de casting Lasan Kromah rapidement rectifiée par son remplacement par la valeur sûre Travis Leslie, Boulazac a connu une belle saison, pas bien loin des play-offs.

Outre une base JFL de bonne qualité, le club doit ces bons résultats à un recrutement NJFL plutôt avisé (hormis Kromah, donc). Certes, Raymond Cowels n’a pas réédité ses prestations de la saison précédente avec Hyères-Toulon (9,4 points contre 15,2), constituant une véritable déception. Mais, à ses côtés, Kenny Cherry s’est imposé comme l’un des meneurs les plus rentables de la division, productif et régulier au point de prétendre à une place dans le très subjectif Top10 de la saison. Un statut auquel Travis Leslie peut lui aussi se montrer candidat, achevant la saison au 15e rang à l’évaluation de la division (et Chery à la 9e). L’intérieur Akil Mitchell a lui aussi bien répondu aux attentes, se montrant à la fois rentable et très complémentaire du pivot franco-néerlandais Nicolas De Jong.

Youssou Ndoye (JL)

Bourg-en-Bresse (9e)

6 joueurs non-JFL

2 départs : Kerem Kanter, Daniel Dixon

2 arrivées : Mike Moser, Rob Gray (P)

1 blessé longue durée : Zack Wright (J20 à J34)

1 pigiste : Rob Gray

L’équipe coachée par Savo Vucevic a réalisé une bonne saison, ne passant pas loin d’une qualification en playoffs. Et l’on peut supposer que sans la blessure de Zack Wright, la « Jeu » se serait montrée un postulant encore plus sérieux à une place dans le Top8.

Après avoir rapidement coupé ses deux erreurs de recrutement (Kerem Kanter et Daniel Dixon), Bourg a recruté Mike Moser pour épauler et suppléer ses deux intérieurs vedette, Zack Peacock et Youssou Ndoye. Une mission assumée très correctement, sans gros temps fort mais sans défaillance majeure. Pour sa part, Zack Wright, recrue majeure de l’intersaison passée, a montré à Bourg les mêmes qualités que précédemment à Strasbourg, assurant points, rebonds, passes et interceptions avec bonheur avant de se blesser gravement (hernie discale, absent depuis la J20). Arrivé pour la 25e journée, son remplaçant Rob Gray a réalisé de bonnes performances en attaque, mais sans apporter la même polyvalence ni la même emprise sur le jeu que son prédécesseur. Garrett Sim, l’autre meneur de la Jeu, a pour sa part tenu une place importante dans le dispositif pendant une bonne partie de la saison avant de baisser de pied dans les dernières journées. De son côté, après une bonne saison à Châlons-Reims, Lamonte Ulmer s’est montré un peu moins convaincant, alternant le bon et le moins bon dans une équipe orientée vers l’intérieur. Il faut dire que Bourg bénéficie d’une raquette XXL, avec Zack Peacock, MVP de la saison précédente, et Youssou Ndoye, pivot aux progrès constants. Un peu moins productif que l’année passée (17,8 pts contre 19,3), le premier fait tout de même toujours partie des meilleurs NJFL de Jeep Élite alors que le second a fortement amélioré toutes ses stats par rapport à la saison précédente, prenant la troisième place du classement des meilleures évaluations de Jeep Élite.

Chalon-sur-Saône (14e)

4 joueurs non-JFL

1 blessé longue durée : Juan Palacios (J26-J34)

1 pigiste : Aaron Epps (J24 à J32)

Saison décevante pour Chalon, marquée par bon nombre de blessures et un collectif qui n’a jamais donné sa pleine mesure.

De ce bilan morose, les NJFL recrutés à l’intersaison ne sont pas forcément responsables. Le meneur Justin Robinson finit meilleur passeur de la saison et 8e à l’éval. Mais il a parfois disparu et n’a pas réussi à sublimer son équipe. À ses côtés, l’arrière Vee Sanford s’est montré impeccable, produisant avec régularité des performances de très bon niveau. Juan Palacios, l’intérieur colombien, s’est pour sa part montré solide avant de se blesser et de ne plus reparaître en jeu depuis la J25. La déception provient de Mykal Ryley, ailier bien connu au Mans et à Nanterre, au rendement bien en deça de ses meilleures années (10,9 d’éval contre 12,9 l’an passé). Enfin, Aaron Epps, arrivé pour renforcer les lignes intérieures du club et suppléer aux blessures (Ousmane Camara et Palacios) n’aura fait qu’un court passage sans laisser un souvenir impérissable.

Blake Schilb (CCRB)

Châlons-Reims (13e)

4 joueurs non-JFL

2 départs : Alex Abreu, Louis Adams

1 arrivée : Zabian Dowdell

1 blessé longue durée : Pape Badji (J5-J11 puis J14-J34)

Mi-figue, mi-raisin, la saison de Châlons-Reims n’a probablement pas provoqué d’autres réactions chez les supporters du club que le soulagement de n’avoir pas eu à lutter pour le maintien. Rien de bien enthousiasmant, donc.

Au début de cette saison, le CCRB alignait six NJFL. Mais l’un, Louis Adams, était considéré comme un Espoir (avec le temps de jeu et les stats qui vont avec) alors que l’intérieur sénégalais Pape Badji s’est blessé trop rapidement pour être jugé. Ces deux-là n’ont pas été remplacés par d’autres NJFL (Yannis Morin a suppléé Badji), au contraire du décevant Alex Abreu, n’ayant pas réussi à franchir la marche entre ProB et Jeep Élite, remplacé par Zabian Dowdell à partir de la J12. Sauf rares exceptions (27 d’éval en J25, par exemple), ce dernier n’a pas révolutionné le jeu de son équipe, se contentant d’un rendement moyen (10,5 d’éval en 23 matchs). Sur les lignes arrières, le shooteur Jimmy Baron s’est montré intéressant, adroit de loin (44 % à 3 points) et assez complet. À ses côtés, le bien connu Blake Schilb a prouvé que l’âge ne l’avait pas encore rattrapé, réalisant sa meilleure saison en France depuis ses années chalonnaises (2009-2013). Quant à l’ex-Lakers Devin Ebanks, il restera plus dans les mémoires pour sa propension à scorer (18,8 points par match pour 13,2 shoots…) que pour son implication collective et défensive…

Cholet (15e)

5 joueurs non-JFL

3 départs : Jonathan Augustin-Fairell, Danny Gibson, Tywain McKee

4 arrivées : Danny Gibson, Frank Hassell, London Perrantes, Anthony Goods

Au terme d’une saison très laborieuse, Cholet a réussi à se maintenir, ce qui est sans doute la seule satisfaction de l’année dans les Mauges.

Côté NJFL, les motifs de réjouissance sont également réduits. En début de saison, les recrutements de Jonathan Augustin-Fairell et Tywain McKee se sont révélés des échecs, alors que l’arrivée (J7) de Danny Gibson n’a pas été couronnée de succès (3,0 d’éval en deux matchs) avant que le joueur reparte suite à un imbroglio au sujet de son passeport camerounais. Le nouveau meneur NJFL de Cholet n’est arrivé que pour la J11 : London Perrantes, venu se relancer après son échec à Limoges. Une opération bénéfique pour les deux parties puisque le club a sauvé sa place en première division et que le joueur a montré qu’il valait mieux que ce que laissaient penser ses prestations limougeaudes. Cela étant, après des débuts pétaradants, Perrantes a alterné le bon et le moins bon lors de la dernière partie de la saison. Arrivé pour sa part lors de la 4e journée, Frank Hassell a prouvé qu’il restait une machine à statistiques mais sa défense semble ne pas avoir été au goût d’Erman Kunter. Un constat similaire peut être fait à l’égard de Michael Young qui, après un début de saison laborieux, est monté en puissance à partir de la J10 avant de s’étioler puis de connaître un regain de forme dans la dernière ligne droite, mais toujours en privilégiant le côté attaque du terrain. Pour sa part, Olivier Troisfontaines, Belge en provenance d’Alost, n’a pas fait honneur à sa réputation de shooteur : 36,3 % au tir. Autre déception, Antywane Robinson, qui n’a pas réussi à reproduire les belles saisons qu’il avait réalisées entre 2008 et 2011 dans les Mauges. Enfin, Anthony Goods est arrivé lors de la J23 pour étoffer le roster, mais Kunter ne s’attendait sans doute pas à des productions aussi discrètes : 3,3 pts et 3,1 d’éval en 12,2 minutes.

David Holston (JDA)

Dijon (3e)

5 joueurs non-JFL

1 départ : Robert Arnold

1 arrivée : Tarence Kinsey

La JDA Dijon, c’est l’excellente surprise de la saison, finie en 3e position avant d’actuellement participer aux demi-finales de play-offs.

Et le contingent NJFL bourguignon n’est pas pour rien dans cette réussite. Avec en tête d’affiche le meneur David Holston, très justement récompensé par le titre de MVP de la saison. Scoreur, passeur, régulier et décisif, le micro-meneur a accompli une saison au plus-que-parfait. Un qualificatif que n’est pas loin de mériter le surpuissant pivot Gavin Ware qui, sur un court temps de jeu (20,3 mn/match), a montré toutes ses qualités sauf quelques rares trous d’air. Son « collègue » de l’intérieur Ryan Pearson a pour sa part confirmé qu’il s’insérait très bien dans le collectif de Laurent Legname, se montrant productif en attaque (malgré un maigre 28,5 % à 3 pts) comme en défense. Quant à Obi Emegano, il a su sans briller mais avec abnégation passer de première gâchette en ProB à joueur de rôle en Jeep Élite, se concentrant sur le collectif plus que sur ses stats personnelles. Seul recrutement raté, Robert Arnold, semble-t-il blessé au coude, n’a pas convaincu et est reparti au bout de dix journées, pour être remplacé par Tarence Kinsey, qui n’a guère justifié son impressionnant pedigree (NBA, Fener, Malaga, Anadolu Efes, Partizan, etc.).

Fos-sur-Mer (17e)

5 joueurs non-JFL

2 arrivées : Jarvis Varnado, Giannis Athinaiou

1 blessé longue durée : Jaraun Burrows (J8-J13 puis J16-J34)

2 pigistes : Corey Fischer, Tyler Roberson

Fos-sur-Mer n’aura passé qu’une saison en Jeep Élite avant de devoir redescendre (sauf décision sur tapis vert, si Gries et Saint-Chamond venaient à s’affronter en finale des play-offs d’accession de ProB), la faute notamment à une défense trop permissive.

Au départ de la saison, Fos faisait appel à six NJFL, mais le Bahaméen Jaraun Burrows n’a pu jouer que 9 matchs (J1-J7 puis J14-15) par la faute de blessures, non sans avoir réalisé deux très bons matchs lors de sa « première période ». Autre joueur à avoir longtemps été blessé (J23-J31), Marcus Dove a réalisé une saison moyenne, marquée par quelques coups d’éclat mais surtout par de nombreuses productions peu enthousiasmantes, avec 6,3 pts de moyenne au total. Seule « valeur sûre » du recrutement estival, Ron Lewis a longtemps porté à bout de bras l’attaque de Fos, avant de baisser de pied en fin de saison. L’autre extérieur recruté, Malik Hairston, était lui un pari : un joueur à gros CV (NBA, Milan, Galatasaray…) mais sortant d’une saison blanche. Au final, il a alterné entre blessures (4 matchs manqués), belles performances, matchs totalement ratés et autres corrects, entachés par une adresse médiocre : 41,1 % au shoot. Un pari à moitié réussi, donc, même si le joueur n’a jamais manqué de combativité. Pour compenser les manques de l’effectif, Fos a fait appel dès la J18 au meneur grec Giannis Athinaiou qui, après de bons débuts (deux matchs entre 15 et 24 d’éval), s’est peu à peu stabilisé dans un rendement moyen (6,9 d’éval, 34,8 % au shoot) en tant que doublure d’Edouard Choquet. Une journée plus tôt était arrivé le pivot Jarvis Varnado qui, après des débuts catastrophiques (deux matchs à 0 d’éval), a progressivement élevé son niveau pour devenir l’une des armes majeures du club. Pour leur part, les pigistes Corey Fischer (J6-J10) et Tyler Roberson (J25-J31) ont laissé des souvenirs opposés : le premier s’est montré plutôt convaincant à la mène alors que le second n’aura pas vraiment marqué son territoire à l’intérieur (3,9 d’éval en 16,1 mn).

©Julie Dumélié/BCM Basket

Gravelines-Dunkerque (11e)

6 joueurs non-JFL

1 blessé longue durée : Edgar Sosa

1 arrivée : Kendall Anthony

Annoncé comme un prétendant aux play-offs, le BCM n’a pas justifié son rang, terminant à une 11eplace peu flatteuse pour un effectif séduisant sur le papier.

Au premier rang de cet effectif se place un joueur qui n’a aucun reproche à se faire, Taylor Smith. Le petit pivot s’est montré impeccable, produisant des stats meilleures que celles de l’année précédente dans pratiquement tous les secteurs (à l’exception des contres, mais avec quand même 1,7 contre/match). En revanche, Karvel Anderson, auréolé d’une belle saison à Boulazac, n’a pas justifié tous les espoirs placés en lui. Certes, il s’est montré capable de très grosses parties (dont un 39 pts, 38 d’éval en J30 face à Fos) mais est souvent passé à travers, se montrant au final moins productif que dans le Périgord. Autre joueur à laisser une impression mitigée, Myles Hesson a réalisé de trop rares bons matchs, pour la plupart en fin de saison. Une saison moyenne, voire décevante. Signé pour son shoot à 3-points et son sens du collectif, Scott Wood a longtemps justifié sa réputation, avec notamment 44,3 % derrière l’arc. Mais il s’est montré plus à la peine en fin de saison, sans toutefois jamais faillir dans son rôle de « facilitateur ». À la mène, le Dominicain Edgar Sosa a vu sa saison perturbée par les blessures (J15-J21 puis J28-J34), proposant par moments de très belles choses avant de peiner à reprendre, de remonter en puissance et… de rechuter. Venu le suppléer lors de la J15, Kendall Anthony a d’abord effectué des débuts tonitruants (19,2 d’éval sur ses cinq premiers matchs) avant de petit à petit voir sa production chuter considérablement (3,8 d’éval sur les cinq derniers matchs).

A suivre

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Le rideau est tombé sur la saison régulière 2018-1019 de Jeep Élite, avec ses « couronnés », les huits équipes ayant accédé aux playoffs, ses « soulagés », celles qui se sont maintenues mais n’ont pas réussi à atteindre ces mêmes playoffs, et ses relégués, les deux équipes du sud-est, Fos-sur-Mer et Antibes.

Ces dix-huit équipes ont fait appel à un fort contingent étranger. Au total, sur la saison, entre départs, arrivées, blessures longue durée et piges plus ou moins rapidement achevées, ce sont pas moins de 127 joueurs non-JFL qui ont foulé les parquets de Jeep Élite, dont 50 disposant du statut « Bosman » ou « Cotonou », pour un bonne part des joueurs nord-américains évoluant avec un passeport « exotique », comme le « Polonais » A.J. Slaughter à LDLC Asvel ou le « Macédonien » Richard Hendrix au Mans, pour n’en citer que deux. Sans oublier les « vrais » Bosman/Cotonou comme Miro Bilan (LDLC Asvel), Olivier Troisfontaines (Cholet) ou Youssou Ndoye (Bourg-en-Bresse) pour être objectif.

Lors des dernières journées de la saison (en ne tenant pas compte de la dernière, jouée « pour du beurre » par certaines équipes qui n’ont pour l’occasion pas retenu tel ou tel joueur non-JFL ayant signé un contrat dans d’autres contrées), ils étaient 95 NJFL à arpenter les parquets, pour un maximum théorique de 108 (si toutes les équipes avaient atteint le quota maximal de quatre étrangers et de deux Bosman/Cotonou prévu par le règlement). Autrement dit, plusieurs équipes n’évoluaient pas avec 6 NJFL : à Limoges, à Boulazac, à Châlons-Reims et à Chalon, ils n’étaient que 4 (et encore, Juan Palacios étant blessé longue durée, Chalon a parfois joué avec seulement trois NJFL) ; quant à Dijon, Le Mans, Cholet, Le Portel et Fos, ce sont cinq NJFL que ces clubs ont aligné. En somme, la moitié des équipes de Jeep Élite a joué tout ou partie de la saison avec moins d’étrangers que ce qui lui était possible.

Réussites et échecs de recrutement

Tout au long de la saison, notre « baromètre » a permis de suivre le rendement de ce contingent de non-JFL, avec ses hauts et ses bas. À la conclusion de cette saison régulière, nous vous présentons un bilan de ces joueurs étrangers, par club et par ordre alphabétique.

Lou Campbell (Sharks)

Antibes (18e de la saison régulière)

6 joueurs non-JFL

3 partis : Trevor Thompson, Danny Gibson, Louis Campbell

3 arrivés en cours de saison : Chris Otule, Taurean Green, Jerrel Blassingame

Bon dernier de Jeep Élite, Antibes a tenté de rectifier le tir après ses erreurs de recrutement initiales (Thompson notamment). Pour un résultat neutre : rien n’a pu inverser la tendance.

Le « général » Louis Campbell a d’abord fait son âge (40 ans) avant de disparaître de la rotation après la 18e journée, remplacé par un Jerrel Blassingame qui

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