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Didier Rey (président de Pau): « Vitalis Chikoko n’a pas honoré sa parole »

Lors de la conférence de presse organisée à l’occasion des signatures de Travis Leslie, Nicolas De Jong et Petr Cornelie, le président de l’Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez, Didier Rey, a expliqué comment il a vécu les départs de Vitalis Chikoko à Levallois et de Mickey McConnell qui intègre de staff d

Lors de la conférence de presse organisée à l’occasion des signatures de Travis Leslie, Nicolas De Jong et Petr Cornelie, le président de l’Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez, Didier Rey, a expliqué comment il a vécu les départs de Vitalis Chikoko à Levallois et de Mickey McConnell qui intègre de staff de son ancienne université, St. Mary’s. Le site du club rapporte ses propos.

« Sur le cas de Vitalis Chikoko, je veux apporter quelques précisions mais je m’abstiendrai de tout commentaire. J’ai parlé de son avenir avec le joueur et son agent dès le match face à Villeurbanne et nous avons très vite trouvé un accord, une prolongation de trois années supplémentaires. Le coach a reçu le joueur et Vitalis nous a confirmé être là la saison prochaine. Nous avions son accord et au lendemain de l’ultime soirée du club organisée à l’Aragon à Pau, il devait passer au Palais pour signer son contrat en fonction des conditions prévues et acceptées. Il s’avère que je l’attends toujours. Il n’a pas honoré sa parole et on a appris le lendemain de façon laconique qu’il ne jouerait pas chez nous la saison prochaine. Cela pourra vous paraître étonnant mais je vais m’en tenir là. Pour le cas de Mickey McConnell, c’est un peu similaire. On a décidé très tôt, vous comprendrez bien pourquoi, de vouloir le conserver également. Mickey avait des prétentions salariales élevées, peut-être même un peu plus que celles que pouvait lui offrir le club mais nous avons considéré l’importance de celui-ci et avons fait des efforts très conséquents afin de le garder. Il avait des propositions écrites entre les mains avant qu’il ne quitte le sol béarnais et avec une volonté de rester qu’il m’a confirmée en personne. On a obtenu un accord dans des conditions qu’on ne lui avait jamais proposé au cours de sa carrière selon son propre agent. On a fait tout ce qui était en notre pouvoir afin de le retenir. Il y a eu un revirement de situation. Son ancienne université lui a fait une proposition de travail dans le staff en tant que coach, un contrat déjà proposé il y a deux trois ans mais qui n’avait pas été signé à l’époque. Il a fait son choix, malheureusement pour nous. Dans le vocabulaire, et j’y tiens, Mickey n’a pas refusé notre offre mais a fait un autre choix de carrière. C’est peut-être la faute à pas de chance, cela fait des péripéties pour deux joueurs, ça fait beaucoup mais c’est la vie. Avec le staff, le coach, nous sommes repartis de l’avant et nous allons constituer l’équipe nous permettant de figurer le mieux possible au sein du championnat et de la BCL. »

Photo: Vitalis Chikoko (Elan Béarnais)

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