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Laurent Vila (coach de Pau): « contre une ASVEL en mode rachat, ça ne pardonne pas »

Avec un deuxième quart-temps à -1 d’évaluation collective, Pau a laissé l’ASVEL s’échapper hier après-midi à l’Astroballe (43-27), Edwin Jackson s’en donnant à coeur joie: 24 points avec un parfait 11/11 aux lancers-francs.

Avec un deuxième quart-temps à -1 d’évaluation collective, Pau a laissé l’ASVEL s’échapper hier après-midi à l’Astroballe (43-27), Edwin Jackson s’en donnant à coeur joie: 24 points avec un parfait 11/11 aux lancers-francs.

« Aujourd’hui, on effectue un bon début, mais dès que ça devient dur, on ne voit plus personne », a regretté le coach Laurent Vila en conférence de presse, propos rapportés par Sud Ouest. « A partir du moment où l’ASVEL hausse le ton, en deux trois minutes notre jeu se délite complètement. On ne fait plus les efforts défensifs, on encaisse des points, on ne joue pas bien en attaque et on perd quelques ballons. On arrête de jouer collectivement et on accumule les bêtises qui coûtent cher. Tout ça donne l’avantage et la confiance à l’adversaire. Et contre une ASVEL en mode rachat, ça ne pardonne pas. »

L’Elan a eu jusqu’à 21 points de retard (62-41) et soudainement les Palois sont revenus (64-55 et même 71-65 à moins de deux minutes de la fin). C’est sur la ligne des lancers que les champions de France en titre ont sauvé le gain du match. Le quart-temps remporté 14-23 par son équipe est bien entendu une satisfaction pour Laurent Vila:

« Oui, c’est un miracle peut-être, mais ce que je retiens c’est que nous avons lutté. Peut-être que l’ASVEL s’est de son côté relâché, mais nous avons mis des tirs difficiles, nous avons récupéré deux, trois ballons… »

Avec 2 victoires, Pau intègre le ventre mou de la Jeep Elite avec cinq autres équipes. L’ASVEL est toujours invaincue avec un match en plus (6-0) et seul Boulogne-Levallois peut en dire autant.

Photo: Laurent Vila (Elan Béarnais)

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