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Coach au Japon, le message d’espoir de l’assistant de Sergio Scariolo en équipe d’Espagne: « Ici le virus est contrôlé »

Luis Guil est l’assistant-coach de Sergio Scariolo en équipe d’Espagne et aussi coach des Saga Balloners dans la B-League japonaise. En observant la situation au Japon, il délivre pour As un véritable message d’espoir pour nous Européens. Extraits:

Luis Guil est l’assistant-coach de Sergio Scariolo en équipe d’Espagne et aussi coach des Saga Balloners dans la B-League japonaise. En observant la situation au Japon, il délivre pour As un véritable message d’espoir pour nous Européens. Extraits:

A propos de son retour au Japon, il y a un mois, après être revenu en Espagne pour la « fenêtre internationale »:

« Lorsque je suis revenu au Japon, ils fermaient des collèges et des universités. Puis une chose curieuse s’est produite. Je rentrais au Japon un mercredi via Londres. Quand j’ai quitté Madrid, tout était normal. Mes assistants avaient coaché deux matchs en mon absence. Et quand je suis arrivé à Londres, la compétition était déjà suspendue. Ce week-end, la compétition a repris. Maintenant, elle a été arrêtée à nouveau jusqu’au 3 avril, mais ce n’est pas dû au coronavirus car il est contrôlé. De nombreux joueurs étrangers sont partis, inquiets de la situation de leur famille et doivent rentrer. »

A propos de la situation dans le pays:

« Tout est ouvert sauf dans les endroits où il peut y avoir de grandes foules. Le transport est ouvert. Aussi bars, restaurants, cafés, discothèques. Seuls les musées, les sites sportifs où la foule peut être nombreuse ont été fermés. Quoi qu’il en soit, voici une différence culturelle: ici, avant le coronavirus, toute personne qui allait s’entraîner enlevait ses chaussures avec lesquelles elle était venue avant d’entrer dans la salle et enfilait ses chaussures de sport. Il y avait des désinfectants dans n’importe quelle pièce ou espace des salles, tous portaient déjà un masque. Cela empêchait grandement la propagation d’un virus. Même, culturellement, vous savez déjà comment ils se saluent, sans contact. Je vous donne un exemple. Le capitaine de l’équipe m’a demandé, après chaque entraînement, de nous saluer du coude. »

A propos de son quotidien:

« Je viens prendre un café. Ce soir j’irai dîner et le week-end je prévois de voir Sebas Sáiz et Pablo Aguilar (NDLR: tous deux jouent au Japon; l’un à Kawasaki et l’autre à Tokyo). Mais toujours avec les mesures de contrôle nécessaires. Nous enlevons nos chaussures avant d’entrer dans la pièce, ils prennent notre température et nous demandent où nous avons été la veille au cas où nous aurions été quelque part au centre d’un foyer. Les cas sont contrôlés. De plus, les gens prennent bien soin d’eux ici. Vous voyez des gens de 70 et 80 ans sur des vélos, ils prennent grand soin de leur alimentation, ils font du sport, mangent des protéines, peu de pain. »

A propos des Jeux Olympiques:

« Tout le monde, du Premier ministre au président du comité d’organisation, a annoncé qu’il y aurait des Jeux. Ils ont deux espoirs, qu’un remède sera trouvé et que la maladie sera saisonnière et finira en mai. C’est leur espoir et leur message.

Son message personnel :

« Je veux transmettre un message optimiste. La vie au Japon est normale en ce moment. Et cela, avec des précautions et une responsabilité logique, cela peut aller mieux. Les salles peuvent être ouvertes au public en un rien de temps, les collèges et les universités peuvent être ouverts. Et cela change tous les jours. S’il y a un vaccin, s’il s’agit d’une grippe saisonnière, la solution peut être proche. Je pense qu’il faut faire preuve d’un réel optimisme car au Japon, aujourd’hui, le coronavirus est contrôlé. »

Photo: FEB

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