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Euroleague: Les Américains du Khimki Moscou vont-ils quitter la Russie ? « Le joueur est sous contrat, pas un prisonnier »

La situation avec les basketteurs américains du Khimki Moscou devrait s’éclaircir d’ici deux à trois jours, a déclaré à RIA Novosti le directeur général du club Pavel Astakhov.

La situation avec les basketteurs américains du Khimki Moscou devrait s’éclaircir d’ici deux à trois jours, a déclaré à RIA Novosti le directeur général du club Pavel Astakhov.

Le département d’État américain a appelé tous les citoyens à quitter immédiatement l’Europe en raison de la pandémie de coronavirus. Plusieurs clubs d’Euroleague ont déjà libéré leurs joueurs étrangers dont l’ASVEL.

« Il est clair qu’en tant que directeur du club, je ne peux pas interdire à un citoyen américain de retourner dans son pays natal. Oui, le joueur est sous contrat, mais pas un prisonnier « , a déclaré Astakhov.

Il y a cinq basketteurs américains à Khimki: Thomas Robinson, Chris Kramer, Devin Booker, Anthony Gill et Jeremy Evans.

« C’est un événement de force majeure, et si un joueur décide qu’il devrait être chez lui avec sa famille, nous ne pouvons pas l’interdire. Maintenant, nous réfléchissons tous à ce que nous devons faire. J’ai eu une réunion avec nos joueurs américains, ils ont demandé l’avis du club. J’ai dit: » Les gars, la décision est la vôtre. « Nous voulons que les joueurs restent et s’entraînent, mais quand un tel article sort au niveau du département d’État américain, c’est comme notre ministère des Affaires étrangères, alors ce n’est pas si important que vous soyez un athlète ou non ».

Autre facteur déterminant: l’entrée en Russie pour les étrangers est fermée jusqu’au 1er mai.

« J’ai averti les joueurs à ce sujet. Si les matches commencent à la mi-avril, ils ne pourront pas revenir et remplir les obligations du contrat. Ils doivent comprendre cela. Maintenant la question est ouverte, nous attendons le développement de la situation dans les deux ou trois prochains jours nous saurons qui restera, qui ne restera pas, qui s’envolera, qui ne s’envolera pas », a conclu Astakhov.

Les clubs russes doivent aussi faire face à l’effondrement du rouble. Le dollar à la fin février était de 63 roubles, aujourd’hui il est monté à 78, alors que et l’euro est passé de 71 à 84.

Photo: Devin Booker (Euroleague)

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