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Argentine: Sergio Hernandez, coach de la sélection: « Zeljko Obradovic gagne en une journée ce que je gagne en plus d’un mois »

Le coach de l’équipe d’Argentine Sergio « Oveja » Hernández, qui a emmené son pays en finale de la Coupe du Monde 2019 est un type franc. Il a annoncé qu’il ne sera sans doute plus à la tête des Albiceleste aux Jeux Olympiques de Tokyo reporté en 2021 pour une question d’argent.

Le coach de l’équipe d’Argentine Sergio « Oveja » Hernández, qui a emmené son pays en finale de la Coupe du Monde 2019 est un type franc. Il a annoncé qu’il ne sera sans doute plus à la tête des Albiceleste aux Jeux Olympiques de Tokyo reporté en 2021 pour une question d’argent.

« Je pourrais être romantique et dire que les Jeux Olympiques ne sont pas négociables, mais la réalité est différente. Je souhaite toujours prendre une équipe à l’étranger et j’ai 56 ans. Combien d’années de vie utile me reste-t-il ? Dix ? Et j’ai toujours gagné ma vie en pesos. Eh bien, le dollar était à trois pesos et il en est maintenant à 20. La seule chose que je n’ai pas gagnée dans ma carrière c’est de l’argent. Puis-je acheter un appartement sur l’Avenida del Libertador (NDLR: avenue prestigieuse de Buenos Aires longue de 35km) ? Non, j’habite dans un de 70 mètres carrés. Attention, je ne me plains pas; il y a des gens qui vont lire ceci et penser quoi que ce soit. Mais (Zeljko) Obradovic (NDLR: entraîneur serbe de Fenerbahçe) gagne en une journée ce que je gagne en plus d’un mois « , a-t-il comparé. « Et je suis compétitif avec tout le monde, gagnant et perdant, depuis 15 ans. J’ai été à la tête d’une équipe à trois championnats du monde, j’ai été trois fois aux Jeux Olympiques, j’ai gagné une médaille olympique, j’ai vingt et un titres, je suis l’entraîneur le plus victorieux de l’histoire de la Ligue et de l’équipe nationale. »

L’échéance olympique paraît très lointaine pour Sergio « Oveja » Hernández:

« Premièrement, nous devons garder à l’esprit qu’à la fin de l’année mon contrat se termine et que je n’ai pas parlé avec Fabián Borro (NDLR: le président de la Confédération). Le CABB devrait renouveler mon contrat pour que je sois là en 2021. Il est trop tôt pour dire ce qui va se passer. Nous verrons quand nous sortirons de la quarantaine. J’imagine qu’en mai ou juin, il faudra décider de continuer ou non. »

Photo: FIBA

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