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La place des U21 en Europe : La SuperLeague 1 russe, bilan plus que mitigé

Photo d’ouverture : Aleksandr Khomenko – CSKA Moscou (photo : Euroleague) La SuperLeague 1 russe est une sorte de deuxième division de la VTB League. Y évoluent divers clubs du pays, dont les équipes réserve des grands de VTB comme le CSKA ou le Khimki Moscou. De nombreux jeunes peuvent s’exprimer e

Photo d’ouverture : Aleksandr Khomenko – CSKA Moscou (photo : Euroleague)

La SuperLeague 1 russe est une sorte de deuxième division de la VTB League. Y évoluent divers clubs du pays, dont les équipes réserve des grands de VTB comme le CSKA ou le Khimki Moscou. De nombreux jeunes peuvent s’exprimer en SuperLeague 1, mais le fossé avec la VTB League est immense.

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Difficile de se faire une véritable idée du niveau réel de la SuperLeague 1 russe. Les équipes qui y dominent, comme le Spartak Vladivostok ou Samara, principalement constituées de joueurs du cru (un étranger chacune), semblent loin de pouvoir concurrencer les écuries de VTB League. Et si l’on étudie le rendement des U21 d’équipes réserve des grands noms du basket russe comme le CSKA Moscou ou le Khimki Moscou, on s’aperçoit que brille en SuperLeague 1 ne signifie en rien avoir un quelconque impact à l’étage supérieur. Prenons par exemple Ivan Evstigneev (1999) et Maxim Barashkov (1998) du Khimki. En SuperLeague 1, le premier vaut 11,3 points et 9,1 d’éval, le second 9,5 points et 10,9 d’éval. En VTB League, où ils sont entrés en jeu 5 fois chacun, ils valent respectivement 1,0 point et 2,0 d’éval en 3,4 minutes et 2,8 points et 2,8 d’éval en 9,2 minutes (Maxim Barashkov étant également entré en jeu une minute en Euroleague pour une feuille de stats vierge). Idem au CSKA : Aleksandr Khomenko (1999) et Andrey Lopatin (1998) brillent en SuperLeague 1 – respectivement 14,5 points pour 16,9 d’éval et 9,9 points pour 12,6 d’éval. En VTB, le premier a joué un match pour 5,5 mn, 4 points et 2 d’éval ; le second 8 matchs pour 3,5 points et 4,8 d’éval en 7,5 mn (il a aussi passé 10 secondes sur le parquet en Euroleague…). Des joueurs de bout du bout du banc, donc.

Kirill Mikheev – CSKA Moscou (Photo : CSKA Moscou)

On ne peut donc pas considérer la SuperLeague 1 comme un championnat de très haut niveau. Mais il fait malgré tout la part belle aux U21. Ils sont ainsi 63 à être entrés au moins une fois en jeu et 39 à avoir eu au moins 5 mn/match sur 9 parties (26 rencontres disputées au moment de l’arrêt de la compétition). Et ils sont même 28 à avoir passé plus de 10 mn/match sur le terrain (dont 12 plus de 20 mn). Des chiffres dans la moyenne des « deuxièmes divisions » (Ligue Adriatique 2, Croatie, Serbie) étudiées dans ce dossier.

Un rendement médiocre

Mais, lorsque l’on se penche sur les chiffres produits par ces U21, on ne peut que constater qu’ils sont moins élevés que ceux des championnats comparables. Au total, les 63 U21 entrés en jeu ont engendré 4,0 points et 4,0 d’éval en 11,0 minutes. Et les 39 responsabilisés 5,7 points et 5,9 d’éval en 15,5 mn. Des chiffres bien en-dessous de ceux constatés en Croatie et en Serbie mais comparables à ceux de la Ligue Adriatique 2, qui est toutefois d’un niveau bien supérieur. Enfin, autre donnée pas très favorable à la SuperLeague 1, il n’y a que deux joueurs de 2001 et après à avoir du temps de jeu. Léger…

Elkhan Akhmedov – Khimki Moscou (Photo : VTB Youth)

Le cinq majeur

Le cinq majeur de la SuperLeague 1 est également le moins « brillant » de ceux des quatre « deuxièmes divisions » étudiées. Déjà par ses chiffres : 11,3 points et 14,7 d’éval en 24,8 mn, ce sont là les plus faibles stats de cette étude pour des championnats de ce niveau. En outre, sur les joueurs composant ce cinq majeur, en ne tenant pas compte d’Alen Hadzibegovic qui ne joue pas pour une équipe réserve de grand club, seuls Aleksandr Khomenko et Andrey Lopatin ont eu l’occasion de pouvoir s’exprimer au niveau supérieur, pour une production anecdotique, nous l’avons vu. Nouvelle preuve, si besoin en était, du niveau plutôt moyen de la SuperLeague 1.

Andrey Lopatin – CSKA Moscou (Photo : CSKA Moscou)
Joueur Poste Club Nationalité Année naissance Matchs Minutes Points Evaluation
Aleksandr Khomenko 2 CSKA Moscou 2 Russie 1999 24 26,1 14,5 16,9
Alen Hadzibegovic 4 Runa Moscou Qatar-Monténégro 1999 17 23,5 12,1 19,5
Kirill Mikheev 5 CSKA Moscou 2 Russie 1998 23 23,4 11,1 12,5
Andrey Lopatin 4 CSKA Moscou 2 Russie 1998 16 28,1 9,9 12,6
Elkhan Akhmedov 1 Khimki Moscou 2 Russie 1998 27 22,9 9,0 12,1
                 
    Moyenne   1998,40 21,4 24,8 11,3 14,7

Le MVP : Alen Hadzibegic

Alen Hadzibegovic – Runa Moscou (Photo : FIBA)

Pour briller en 3×3, le Qatar a naturalisé plusieurs joueurs originaires de l’ex-Yougoslavie, lui permettant d’atteindre un bon niveau dans ce type de compétitions (avec la mansuétude de la FIBA en ce qui concerne le nombre de naturalisés pouvant constituer une équipe ?). L’un d’eux est le Monténégrin Alen Hadzibegic (2,07m), qui évolue également au Runa Moscou, l’un des nombreux clubs de la ville. Il s’y montre très à l’aise, accompagnant ses 12,1 points de 8,3 rebonds et 2,1 contres pour générer 19,5 d’éval. De belles stats mais, en regardant celles de ses « voisins » de cinq majeur, on peut se demander si elles lui permettraient d’exister au niveau supérieur.

En conclusion

Les jeunes Russes bénéficient d’une intéressante compétition pour s’exprimer avec la SuperLeague 1, mais le niveau de ce championnat reste faible. Et les jeunes qui y brillent ont du mal à s’installer au niveau supérieur, comme le montre l’exemple d’un Andrey Lopatin. On dira que la SuperLeague 1 a au moins le mérite de leur permettre de se montrer sur un parquet…

Prochain championnat étudié : la KLS serbe

Pour retrouver l’article introductif de ce dossier, c’est ICI

Pour l’article sur la BBL allemande , c’est ICI

Pour l’article sur l’EBL belge, c’est ICI

Pour l’article sur la Liga ACB espagnole, c’est ICI

Pour l’article sur la Jeep Élite française, c’est ICI

Pour l’article sur l’A1 League grecque, c’est ICI

Pour la Winner League israélienne, c’est ICI

Pour la Serie A1 italienne, c’est ICI

Pour la LKL lituanienne, c’est ICI

Pour la BSL turque, c’est ICI

Pour la Ligue Adriatique, c’est ICI

Pour la VTB League, c’est ICI

Pour la Ligue Adriatique 2, c’est ICI

Pour la Premijere Liga croate, c’est ICI

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Difficile de se faire une véritable idée du niveau réel de la SuperLeague 1 russe. Les équipes qui y dominent, comme le Spartak Vladivostok ou Samara, principalement constituées de joueurs du cru (un étranger chacune), semblent loin de pouvoir concurrencer les écuries de VTB League. Et si l’on étudie le rendement des U21 d’équipes réserve des grands noms du basket russe comme le CSKA Moscou ou le Khimki Moscou, on s’aperçoit que brille en SuperLeague 1 ne signifie en rien avoir un quelconque impact à l’étage supérieur. Prenons par exemple Ivan Evstigneev (1999) et Maxim Barashkov (1998) du Khimki. En SuperLeague 1, le premier vaut 11,3 points et 9,1 d’éval, le second 9,5 points et 10,9 d’éval. En VTB League, où ils sont entrés en jeu 5 fois chacun, ils valent respectivement 1,0 point et 2,0 d’éval en 3,4 minutes et 2,8 points et 2,8 d’éval en 9,2 minutes (Maxim Barashkov étant également entré en jeu une minute en Euroleague pour une feuille de stats vierge). Idem au CSKA : Aleksandr Khomenko (1999) et Andrey Lopatin (1998) brillent en SuperLeague 1 – respectivement 14,5 points pour 16,9 d’éval et 9,9 points pour 12,6 d’éval. En VTB, le premier a joué un match pour 5,5 mn, 4 points et 2 d’éval ; le second 8 matchs pour 3,5 points et 4,8 d’éval en 7,5 mn (il a aussi passé 10 secondes sur le parquet en Euroleague…). Des joueurs de bout du bout du banc, donc.

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