Photo d’ouverture : Fedor Zugic – Buducnost (Photo : Euroleague)
Ils ont 16-17 ans et pourtant certains d’entre-eux ont déjà effectué leurs premiers pas dans un championnat national de premier plan et en coupes d’Europe. Pendant ce temps, les autres ferraillent contre d’autres jeunes, parfois plus âgés, avec bonheur. Et ils dominent dans leur catégorie d’âge. Certains deviendront des stars, d’autres connaîtront probablement l’échec. Lesquels ? L’avenir nous le dira…
Autant l’on peut avoir quelques certitudes sur l’avenir de la plupart des joueurs nés en 2002 ou après présentés dans ce dossier, autant il est bien difficile de prévoir quels seront ceux nés en 2003 (et à plus forte raison les 2004, abordés lundi prochain) qui connaîtront un avenir radieux et ceux qui disparaîtront des écrans avant l’âge adulte. Car il ne faut pas se voiler la face, il est plus que probable qu’il n’y aura pas 100 % des joueurs que nous vous présentons ici qui deviendront des professionnels de haut niveau. Non pas que leur talent soit à mettre en doute, ils ne seraient pas dans notre sélection en ce cas, mais simplement parce que le chemin vers les sommets du basket est long, tortueux, parsemé d’éventuelles multiples embuches qui peuvent à tout moment stopper une ascension.
Bien sûr, il est impossible de prédire qu’Untel sera une star de la NBA alors que TelAutre finira dans l’anonymat d’une troisième division nationale. Et c’est tant mieux. Nous aurons encore plusieurs années devant nous pour scruter l’évolution de tous ces jeunes joueurs qui, à défaut d’être déjà présents sur de grandes scènes (championnat national de haut niveau, coupe d’Europe…), font déjà preuve de toutes leurs capacités et de leur potentiel dans des compétitions moins huppées ou des championnats nationaux ou internationaux de jeunes. Et c’est dans ce dernier contexte que l’on peut mesurer la valeur actuelle de ces prospects : face à des jeunes basketteurs de leur âge, voire confrontés à d’autres nés quelques années plus tôt (certains s’alignent dans des championnats U19 ou U21 avec un certain bonheur), ils font étalage de leur talent. Et, bien évidemment, de toutes les lacunes habituelles chez des garçons en pleine croissance pour la plupart et au corps loin d’être « fini » (au sens « finalisé » du terme). Lacunes qui prennent des formes diverses selon le profil de chacun. Logiquement, tous manquent d’expérience, de « vécu basketballistique » mais, alors que certains, physiquement en avance, doivent plutôt travailler les aspects techniques du jeu, d’autres encore un peu « bébés » sont plutôt amenés à développer leur physique tout en progressant sur les aspects tactiques et collectifs.
Ce qui est sûr, c’est que pour arriver au plus haut niveau, tous ont devant eux une montagne de travail à abattre. Mais ils sont déjà des joueurs fascinants. Que, comme à l’habitude, nous vous présentons ci-dessous par ordre alphabétique, sans notion de hiérarchisation.
Matija Belic (2,01 m, ailier/ailier-fort, Serbie, Mladost)
Ses stats 2019-20 :
KLS (Serbie) : 25 matchs, 26,0 minutes, 11,4 points, 4,3 rebonds, 1,4 passe, 12,2 d’évaluation
Euro U16 2019 : 7 matchs, 31,1 mn, 18,7 pts, 10,1 rbds, 2,1 pds, 21,0 d’éval