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Guide Ligue Féminine 2020-21 – Lyon : Une année de transition

Comme chaque saison, BASKET EUROPE offre à ses abonnés la présentation de chaque équipe de Ligue Féminine. Nous poursuivons la série avec LDLC Lyon ASVEL féminin. Vous pouvez obtenir 30 jours d’abonnement gratuits : ICI.

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Une internationale qui va vivre une saison blanche pour cause de maternité (Marième Badiane), une autre qui va manquer les premiers matches pour blessure (Sara Chevaugeon), des cas de Covid 19 à foison qui ont provoqué l’annulation de la finale de la Coupe de France et aussi interrompu la préparation et fermé les bureaux administratifs, une leader américano-israélienne, Alysha Clark, qui tarde à renouveler son bail avec le club… Champion de France en titre puisque celui de 2020 n’a pas été attribué, Lyon ASVEL Féminin ne baigne pas dans l’euphorie à l’heure de s’engager dans de nouvelles aventures.

« On vient de faire deux grosses saisons même si la deuxième n’a malheureusement pas pu être terminée et celle-ci est une année de transition, » annonce tout de go Valéry Demory. « On est reparti sur quelques nouveaux plans. Ça prendra peut-être un an ou deux à se mettre en place. Surtout si Alysha (Clark) ne vient pas et je le sens gros comme une maison, je pense qu’il faudra être un peu plus humbles qu’on l’a été l’année dernière où, ce n’est pas que l’on avait la grosse tête, mais comme je ne me cache pas derrière mon petit doigt, j’avais dit ouvertement qu’on pouvait faire le Final Four. »

C’est vrai que l’on sent les Lionnes un cran en-dessous de Bourges mais l’effectif est suffisamment solide pour en faire une équipe majeure de la LFB. Les cadres françaises sont toujours là et -en attendant de savoir si Alisha Clark va rempiler ou si un renfort viendra compléter le roster- le recrutement de internationales Marine Fauthoux, Sara Chevaugeon, Nayo Raincock Ekunwe, MVP de la Ligue Féminine en 2018, et Aleksandra Crvendakic est prometteur. Valéry Demory s’attend à ce que Marine Johannès franchisse un cap et s’installe comme un leader et la juvénile lituanienne Juste Jocyte devrait pointer le bout de son nez.

Quant aux possibilités en Euroleague, elles sont peut-être plus réduites mais tant d’incertitudes pèsent sur la compétition qu’il faut se méfier d’avis définitif. Les Lionnes se retrouvent finalement dans un groupe de 4 équipes avec deux têtes d’affiche, Prague et Fenerbahçe, en plus de Gdynia. L’important c’est que la compétition aille jusqu’au bout sans heurts. Le reste…

EFFECTIF:

2 – FAUTHOUX Marine – 1,76m – 2001 – 1 – FRA

4 – RAINCOCK-EKUNWE – 1,88m – 1991 – 4-5 – CAN

7 – TANQUERAY Ingrid – 1,66m – 1988 – 1 – FRA

8 – CIAK Helena – 1,97m – 1989 – 5 – FRA

11 – CRVENDAKIC Aleksandra – 1,88m – 1996 – 3-4 – SER

15 – PLOUFFE Michelle – 1,93m – 1992 – 3-4 – CAN

23 – JOHANNES Marine – 1,76m – 1995 – 2 – FRA

88 – CHEVAUGEON Sara – 1,75m – 1993 – 2-3 – FRA

COACH:

DEMORY Valéry (57 ans)

ASSISTANT :

PRAT Guy (57 ans)

ARRIVEES:

CHEVAUGEON Sara (Charleville-Mézières)

CRVENDAKIC Aleksandra (Sopron, Hongrie)

FAUTHOUX Marine (Tarbes)

RAINCOCK EKUNWE Nayo (Orenbourg, Russie)

DÉPARTS:

ALLEMAND Julie (Lattes-Montpellier)

CLARK Alysha

DOS SANTOS Clarissa (Izmit, Turquie)

SALAGNAC Paoline (arrêt, directrice sportive)

Photo: FIBA

LA JOUEUSE : Aleksandra Crvendakic

C’est l’une des filles en équipe nationale serbe de Marina Maljkovic, l’ancienne coach de Lyon. Aleksandra Crvendakic a été médaillée de bronze aux Jeux de Rio en 2016 alors qu’elle avait tout juste 20 ans. Elle a été promue depuis dans le Cinq Majeur de l’équipe nationale. Elle arrive de Sopron avec de bonnes stats en Euroleague : 12,9 points à 37,8% de réussite aux tirs, 5,3 rebonds et 3,1 passes pour 13 d’évaluation en 34 minutes. « Elle est formatée yougoslave, » dit d’elle Valéry Demory. « C’est-à-dire portée davantage sur l’attaque que la défense. Elle peut scorer et faire scorer, elle peut attaquer le cercle, shooter à trois-points. Elle est très complète offensivement. Je ne connaissais que sa valeur de basketteuse et humainement, c’est une fille très agréable, souriante, travailleuse, qui passe bien dans le groupe, un peu leader. C’est franchement bien. »

LA QUESTION : Que pensez-vous du buzz qui est fait autour de Juste Jocyte ?

« Elle, ça ne la perturbe pas, elle a la tête froide. C’est déjà la première chose et c’est bien. Elle a de vraies mains, une vraie lecture de jeu, une vraie bonne passe. Après, elle a 14 ans et on lui demande des choses qui physiquement lui sont un peu difficiles. Il faut simplement être patient en attendant qu’elle ait le corps et la densité maximale qu’elle n’a pas encore. Ce n’est pas encore une jeune fille c’est un grand bébé. Elle est fluette. Par contre, mentalement, elle est très mature. Tout se tapage autour ne l’a pas perturbé. Ce sont un peu les filles de l’Est, froides comme ça. Normalement, elle sera pleinement intégrée à l’équipe pro. Elle ne s’entraîne qu’avec nous. Avec le Covid, on fait très attention et on ne mélange pas trop les joueuses. »

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Une internationale qui va vivre une saison blanche pour cause de maternité (Marième Badiane), une autre qui va manquer les premiers matches pour blessure (Sara Chevaugeon), des cas de Covid 19 à foison qui ont provoqué l’annulation de la finale de la Coupe de France et aussi interrompu la préparation et fermé les bureaux administratifs, une leader américano-israélienne, Alysha Clark, qui tarde à renouveler son bail avec le club… Champion de France en titre puisque celui de 2020 n’a pas été attribué, Lyon ASVEL Féminin ne baigne pas dans l’euphorie à l’heure de s’engager dans de nouvelles aventures.

« On vient de faire deux grosses saisons même si la deuxième n’a malheureusement pas pu être terminée et celle-ci est une année de transition, » annonce tout de go Valéry Demory. « On est reparti sur quelques nouveaux plans. Ça prendra peut-être un an ou deux à se mettre en place. Surtout si Alysha (Clark) ne vient pas et je le sens gros comme une maison, je pense qu’il faudra être un peu plus humbles qu’on l’a été l’année dernière où, ce n’est pas que l’on avait la grosse tête

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Photo d’ouverture: Marine Johannès (FIBA)

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