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Italie – Gianmarco Pozzecco (Sassari): « il y a eu tellement de dimanches où je me suis retrouvé à l’aube un verre à la main… »

Gianmarco Pozzecco, 48 ans, est un personnage atypique du basket italien. Il fut le meneur de jeu de l’équipe d’Italie, médaillé d’argent aux JO de 2004, avant d’embrasser une carrière de coach; il est actuellement celui du Dinamo Sassari. Il vient d’écrire son autobiographie, « Clamoroso ». Voici q

Gianmarco Pozzecco, 48 ans, est un personnage atypique du basket italien. Il fut le meneur de jeu de l’équipe d’Italie, médaillé d’argent aux JO de 2004, avant d’embrasser une carrière de coach; il est actuellement celui du Dinamo Sassari. Il vient d’écrire son autobiographie, « Clamoroso ». Voici quelques passages qui donnent envie d’en savoir davantage :

« J’ai fait beaucoup de choses stupides, je me suis souvent blessé (…) Agassi répète à chaque page combien le tennis le rend malade. Moi par contre, j’aimais et j’aime le basket-ball avec toutes mes molécules. Il m’a appris à vivre. Gérer la pression, être en groupe, tolérer l’erreur du partenaire. Le basket a défini ce que je suis (…) D’accord, il y a eu tellement de dimanches où je me suis retrouvé à l’aube un verre à la main. Je me suis saoulé et un fois ivre j’ai pu fumer deux paquets de Marlboro en quelques heures. Mais les autres jours de la semaine ? J’étais à la salle et personne ne peut dire que je n’ai pas donné toute mon âme sur le terrain (…) La seule chose qui me fait mal c’est quand j’entends quelqu’un dire que j’étais cocaïnomane. Je n’ai jamais pris de drogue de ma vie (…) Une chose qui me rend fou en Italie, c’est l’importance accordée à l’entraîneur, et je ne parle pas seulement de basket. Il existe deux catégories: ceux qui pensent avoir la recette pour faire gagner les joueurs, et ceux qui pensent que ce sont toujours les joueurs qui vous font gagner. Et si vous appartenez à la deuxième catégorie, vous vous prenez un peu moins au sérieux, ce qui ne fait jamais de mal. »

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