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[REDIFF] Sarunas et Anna Jasikevicius, portrait de famille

Le coach du FC Barcelone, Sarunas Jasikevicius, au tempérament fougueux explique que sa femme Anna Doukas lui a apporté la paix intérieur. Avec leurs deux enfants, ils forment un couple polyglotte qui à la maison mélange le lituanien, le grec, l’anglais et l’espagnol.

Le coach du FC Barcelone, Sarunas Jasikevicius, au tempérament fougueux explique que sa femme Anna Doukas lui a apporté la paix intérieur. Avec leurs deux enfants, ils forment un couple polyglotte qui à la maison mélange le lituanien, le grec, l’anglais et l’espagnol.

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Actifs sur les réseaux sociaux, Sarunas Jasikevicius et sa femme Anna ont partagé des photos où on les voit au Louvre, à la Tour Eiffel, à Disneyland et Chamonix. Le couple aime voyager. Durant l’été 2019, Sarunas a joué au golf au Royaume Uni avec l’ancien NBAer Zydrunas Ilgauskas, il s’est rendu sur l’ile grecque de Corfou, pris le soleil à Barcelone, assisté au mariage du Brésilien Anderson Varejao dans l’Ohio, et fait un crochet par New York. « Ma famille adore voyager. Il se trouve que cet été a été très long. Nous ne voulions pas nous asseoir au même endroit, alors nous avons beaucoup voyagé. En été, je regarde très peu de basket. Bien sûr, tout dépend des besoins du club. Par exemple, il y a quelques années, nos scouts ont dû suivre beaucoup de joueurs parce que nous n’étions pas prêts pour la saison. Nous avons terminé le roster au début de cette année, donc je n’ai pas eu à regarder les matchs. J’ai pu faire une pause dans le basket-ball », avait-il déclaré à l’époque alors qu’il coachait le Zalgiris Kaunas.

Sarunas Jasikevicius est un bon vivant et un bon père de famille et les vacances lui permettent de profiter de sa famille alors que s’il voyage tout au long des années, c’est avec son équipe de basket. C’est pour lui un second mariage. Pour le premier, il avait épousé en 2006 Linor Abargil, une actrice, mannequin et avocate israélienne qui avait été élue Miss Monde en 1998. Le couple a divorcé rapidement et Sarunas s’était dit hésitant à se lier de nouveau avec une femme. Il s’est pourtant remis en couple quelques années plus tard avec Anna Doukas et s’est fiancé en octobre 2015 mais sans rendre publique cette union. Le mariage est intervenu deux ans plus tard.

Ils s’étaient rencontrés dans un bras d’Athènes alors que le Lituanien jouait pour le Panathinaikos et qu’Anna, de dix ans sa cadette, était encore étudiante. Le mariage a eu lieu à Vouliagmeni dans la banlieue athénienne avec de nombreux représentants du monde du basket dont les joueurs et le staff administratif du Zalgiris. Selon les médias lituaniens, la cérémonie ne fut pas perturbée par le tremblement de terre qui avait secoué la Grèce et la Turquie à ce moment-là. Le couple avait alors déjà deux enfants, Aila née en 2010 et Lukas en 2012.

Dans son autobiographie, « Il ne suffit pas de gagner », à propos de la naissance de sa fille, Sarunas écrit : « Nous savions que ce serait une fille et je m’en réjouissais. J’avais hâte que ce soit une fille, il n’y en avait pas dans ma famille, alors je voulais briser cette tradition. Anna était tout simplement incroyable. Même si elle était enceinte, elle n’était pas tendue et ne voulait pas accabler d’autres personnes. » Il ajoute plus loin : « Elle est beaucoup plus calme que moi. Je pense qu’elle est exactement la personne qui apporte beaucoup de paix dans ma vie. On a beaucoup de choses en commun, comme voyager, faire de l’exercice, passer un bon moment entre amis. Dans la plupart des cas, nos points de vue coïncident vraiment. Et je dis que cela me donne un équilibre irréaliste entre la vie folle et la paix de la maison. »

Anna a déclaré de son côté que lorsqu’elle a présenté le Lituanien à ses parents, il a fallu un certain temps avant qu’il ne soit accepté. « De toute évidence, comme dans toutes les familles, mes parents ont été surpris que la personne dans mon cœur soit un étranger. Mais après cela, ils ont connu Sarunas, ils ont vu que j’étais très heureuse et aimée. Personne ne se souciait plus qu’il soit lituanien ou grec. »

« Lorsque vous verrez votre premier enfant, vous comprendrez ce qui est le plus important dans la vie »

Si l’on évoque la personnalité de Sarunas Jasikevicius, alors on pense à quelqu’un de chaleureux, d’humain, de charismatique, d’exigeant. Ses colères aussi sont célèbres. Il a bien des points communs avec le Serbe Zeljko Obradovic qui fut son coach au Panathinaikos. Ils sont capables de passer un savon à un joueur aux performances défensives insuffisantes jusqu’à ce qu’il soit rouge de confusion.

Une complicité évidente entre les deux hommes s’est ainsi créée, soulignée par cette anecdote. Lorsque Obradovic a téléphoné à Jasikevicius pour lui demander s’il pouvait lui « piquer » Léo Westermann, le Lituanien se trouvait au Musée Picasso de Barcelone. « Et si je te disais que tu ne peux pas faire ça ? » Obradovic est demeuré bouche bée. « Mais, bien sûr, après cela j’ai dû penser au joueur », a-t-il raconté à 15mn. « Westermann pouvait se retrouver dans une équipe candidate au titre en Euroleague. Et, bien sûr, son salaire allait augmenter. Léo avait la chance de pouvoir travailler avec le meilleur entraîneur européen de l’histoire. Nous sommes heureux que tout ait pu fonctionner pour lui. »

Dans un pays où le basket-ball est une religion, Sarunas Jasikevicius fait partie du top 10 des personnes les plus influentes de Lituanie, selon un sondage réalisé par le site Web populaire delfi.lt. Parmi les personnalités du basket, seule l’ancienne superstar Arvydas Sabonis, qui dirige la fédération nationale, le précède. Les deux hommes ont été en contact pour le poste d’entraîneur national après l’échec à la Coupe du monde en Chine. Mais le job demande beaucoup de travail et de temps et Sarunas ne veut pas sacrifier sa famille et ses vacances. « Je ne sais même pas ce qui peut me faire changer d’avis. Je veux toujours faire attention à ma famille et me détendre en été. Je suis encore une jeune personne qui souhaite profiter de sa famille et de sa vie. Autant que je sache, il y avait une super ambiance au sein de l’équipe nationale à la Coupe du monde, tous les joueurs ont donné le meilleur d’eux-mêmes. Il a manqué un peu de chance. »

Le Lituanien est aussi apprécié pour la pertinence de ses commentaires. « Saras était un MVP non seulement en tant qu’entraîneur, mais aussi en tant que conférencier sur le basket-ball, capable d’expliquer magistralement ses idées sur le terrain, de souligner les joies et de signaler les problèmes », écrit 15mn à propos de ses années avec le Zalgiris. L’un des moments (très) forts fut lorsqu’il se retrouva en conférence de presse, il y a trois ans, alors que le Brésilien naturalisé espagnol Augusto Lima manqua une demi-finale de championnat lituanien pour assister à la naissance de son premier enfant.

Un journaliste demanda :

– Coach, que pensez-vous du fait qu’Augusto Lima soit parti au milieu de la série de playoffs pour assister à la naissance de son enfant ?

– Qu’est-ce que j’en pense ? Je l’ai laissé partir.

– Mais est-il acceptable qu’un joueur quitte l’équipe pendant les demi-finales ?

– Avez-vous des enfants ? Quand vous aurez des enfants, jeune homme, vous comprendrez. Parce que c’est le point culminant de l’existence humaine. Wow, c’est en fait une bonne question. Pensez-vous que le basketball est la chose la plus importante dans la vie ?

– Non, mais la demi-finale est importante …

– Qui s’en soucie ?

– L’équipe.

– Laquelle ?

– Le Zalgiris.

-Voyez-vous le nombre de fans pendant le match ? Important ? Lorsque vous verrez votre premier enfant, vous comprendrez ce qui est le plus important dans la vie. Revenez et nous aurons une discussion ensemble. Rien de plus significatif au monde que d’avoir un bébé. Croyez-moi. Pas de titres, rien d’autre… Émotionnellement, Augusto Lima est maintenant au septième ciel. Et je suis vraiment très content pour lui.

Cette déclaration de Jasikevicius a recueilli plus de 2 millions de vues sur YouTube. Inutile de dire que c’est un intérêt anormalement élevé pour les commentaires d’un entraîneur de n’importe quel sport, sans parler du basket-ball européen. En Europe, Sarunas Jasikevicius est une autorité incontestable. Surtout pour les joueurs dits « de niveau moyen » qui ne réclament pas de hauts salaires. Augusto Lima a fait une bonne saison au Zalgiris et a aidé l’équipe à se battre jusqu’au bout pour entrer en playoffs.

https://www.youtube.com/watch?v=-qqDIqlGUFE&ab_channel=LFCCouch

« Tout dépend de l’environnement : du directeur général, des autres membres du personnel et du degré de votre autorité au sein de l’équipe »

Il paraissait impossible de sortir le Lituanien de son pays, de son club. Des informateurs ou plutôt des rumeurs ont couru de l’intérêt manifesté par des franchises NBA (Cleveland, Memphis, Toronto) mais en 2020 il est toujours irréaliste de penser qu’un coach européen puisse bousculer les traditions et obtenir un job là-bas. L’Italien Ettore Messina n’a pas eu qu’un poste d’assistant à San Antonio et le Serbe Igor Kokoskov a dû séjourner très longtemps aux Etats-Unis, gravir les marches une à une, prendre la nationalité américaine, avant de trouver un travail éphémère de head coach à Phoenix. Malgré ses passages comme joueur à Indiana et Golden State, Jasikevicius ne représente rien en NBA, alors qu’en Europe il jouit du statut de superstar.

« Je n’ai pas d’objectif précis de travailler quelque part. J’aime l’endroit où je suis maintenant. Je n’aspire vraiment pas à trouver un emploi ailleurs. Peut-être qu’un jour cela changera. Ce n’est pas si important l’endroit où je travaille. Il s’agit d’interagir avec de bonnes personnes et des professionnels. Tout dépend de l’environnement : du directeur général, des autres membres du personnel et du degré de votre autorité au sein de l’équipe. Je pense que ces choses sont beaucoup plus importantes qu’un certain lieu de travail ou une ligue. Je peux être heureux en NBA, je peux être heureux au Zalgiris… », confiait-il il y a encore quelques mois. » Une autre fois, il avait répondu à propos d’un éventuel départ dans la ligue américaine : « Cela m’est simplement venu à l’esprit. J’ai toujours aimé relever de nouveaux défis et essayer quelque chose de nouveau. Mais en tant que père de famille, je sais maintenant très bien où il est préférable pour moi de travailler en tant que très jeune entraîneur. J’ai besoin de savoir où j’obtiendrais le plus de soutien dans une période difficile. Je ne peux pas être dans une situation meilleure qu’à Kaunas. Je l’ai probablement dit 1 000 fois, mais je suis tellement heureux à Kaunas qu’il sera probablement très difficile de quitter le Zalgiris. »

D’après des sources lituaniennes, Sarunas était choyé au Zalgiris avec un salaire annuel de 500 000 euros, ce qui est énorme pour les moyens financiers du club lituanien. Autre élément déterminant : sa femme se plaisait en Lituanie. En Grèce, elle était mannequin et s’occupait des relations publiques de boîtes de nuit mais elle disait être parfaitement devenue à l’aise dans son rôle de mère de famille. « J’ai dû tout abandonner et suivre la famille que nous avons construite ensemble. Si je pouvais choisir à nouveau, je ne changerais rien. » Cependant, elle n’a pas caché le fait qu’elle ne voulait pas demeurer éternellement inactive professionnellement. « Ceux qui me connaissent savent à quel point le travail me manque. Maintenant que les enfants ont grandi, je continue de penser que je devrais créer une entreprise ou quelque chose comme ça. Je suis sûr que j’aurai le temps pour ça et je vais mettre en œuvre ces pensées. »

Bien que native d’un pays ensoleillé, Anna s’est acclimatée à une température bien moins clémente. « Le climat lituanien est complètement différent de celui du grec, mais nous y sommes habitués. Quelques jours en hiver peuvent être très froids, mais le froid ici est complètement différent de celui de la Grèce. Vêtus des bons vêtements, tout va bien. Les gens ici sont très axés sur la famille, et j’aime vraiment ça. Il y a une nature merveilleuse. J’aime le fait que la Lituanie soit authentique et unique avec de nombreuses vieilles coutumes, des traditions et des croyances qui existent ici. Mes amis en Grèce me manquent, j’aimerais être à côté d’eux plus souvent, mais je me sens bénie d’avoir trouvé de merveilleux amis ici aussi. Donc je ne peux pas me plaindre, » expliquait-elle à Kaunodiena.

Les Jasikevicius forment une famille polyglotte. Anna parlait exclusivement grec à ses enfants à leur naissance alors que Sarunas s’exprime avec eux en lituanien. Le mari et la femme conversent en anglais même si Anna comprend désormais le lituanien. Elle a pris aussi des leçons d’espagnol alors qu’elle était encore en Lituanie, une langue que Sarunas maîtrise suite à ses deux passages comme joueur au FC Barcelone. D’ailleurs le couple avait déjà vécu en Catalogne et le Barça avait déjà fait des tentatives d’approche. Mais donc le Lituanien paraissait inflexible. Zalgris forever ?

Photo: Eurocupbasketball
« Je pourrais dire des choses comme ça aux joueurs pour les motiver. Le pire problème ce n’est pas qu’il l’ait dit mais que ce soit sorti des vestiaires »

En novembre 2018, Svetislav Pesic avait fait une drôle de déclaration à propos d’une éventuelle venue de Sarunas Jasikevicus au Barça et elle avait fait les gorges chaudes des médias lituaniens : « Si Jasikevicius vient au Barça, ce sera au moins mon troisième assistant. » Le Lituanien n’a pas réellement pris cette fausse prophétie au premier degré. « J’ai dit aux Espagnols que je n’ai aucun problème avec ça. Vous devez comprendre qu’il a déclaré ceci dans le vestiaire. Je pourrais dire des choses comme ça aux joueurs pour les motiver. Le pire problème ce n’est pas qu’il l’ait dit mais que ce soit sorti des vestiaires. Je ne voudrais pas que ce soit le cas dans notre équipe. Nous sommes une famille et nous résolvons les problèmes à l’intérieur. » Et quand une autre fois Pesic lança que le niveau du championnat lituanien est bien inférieur à l’espagnol, Jasikevicius rétorqua : « Il n’y a jamais eu de relation fantastique entre nous. Mais je n’ai jamais eu de problème avec ça. Je communique avec lui normalement. Je me fie toujours à la philosophie de regarder mon nid et d’essayer de me concentrer sur cela. S’il n’aime pas le niveau LKL, nous essaierons de le relever pour que ce soit meilleur pour lui. »

Il est forcément savoureux de savoir que depuis c’est le Lituanien qui a succédé au Serbe au Barça et comme head coach, évidemment. Zalgiris voulait absolument conserver son entraîneur fétiche. Fenerbahçe a fait le forcing pour en faire le successeur de Zeljko Obradovic -on parlait d’un contrat de deux ans à 3,2 millions d’euros- mais un retour au Barça à un salaire moindre -3 millions d’euros sur 3 ans- était finalement très naturel.

Les moyens financiers du Barça sont tout autre que ceux du Zalgiris et Jasikevicius doit manager de fortes individualités. Lors d’un match face à Bilbao, le coach lituanien a exprimé son mécontentement devant le peu d’esprit collectif de ses joueurs et les oreilles de Pesic ont dû siffler : « Ça c’est le Barça de l’année dernière, pas le Barça cette saison. Vous jouez égoïstement. Soit nous jouons ensemble, soit certains d’entre vous ne joueront pas du tout. »

Le début de saison du Barça n’a pas été parfait en Liga Endesa vis-à-vis d’un Real invaincu mais en Euroleague il a fini par ravir le leadership au bout de quelques matches à un étonnant… Zalgiris. Jasikevicius tout comme son assistant Darius Maskoliunas ont été testés positifs au Covid-19 mais sans conséquences fâcheuses. Il est amusant de voir que le Lituanien a retrouvé à Barcelone le meneur Nick Calathès qui fut son équipier en 2009 au Panathinaikos. « J’avais 20 ans quand nous nous sommes rencontrés, je me familiarisais au basket européen, je ne savais pas à quoi m’attendre. Et lui, étant plus âgé, me détruisait chaque jour à l’entraînement, criait et tout ça. En général, je n’étais pas un grand fan de Jasikevicius quand j’avais 20 ans », a avoué Calathès. « Puis il a quitté le club et il est revenu alors que c’était déjà ma troisième saison. Puis nous sommes devenus de grands amis. Il a commencé à me respecter davantage en tant que joueur. Cette année-là, la relation est devenue beaucoup plus amicale, et elle l’est depuis. »

Sarnuas Jasikevicius aime les hommes de caractère. Il ne peut qu’apprécier Nick Calathès. Et vice-versa.

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Actifs sur les réseaux sociaux, Sarunas Jasikevicius et sa femme Anna ont partagé des photos où on les voit au Louvre, à la Tour Eiffel, à Disneyland et Chamonix. Le couple aime voyager. Durant l’été 2019, Sarunas a joué au golf au Royaume Uni avec l’ancien NBAer Zydrunas Ilgauskas, il s’est rendu sur l’ile grecque de Corfou, pris le soleil à Barcelone, assisté au mariage du Brésilien Anderson Varejao dans l’Ohio, et fait un crochet par New York. « Ma famille adore voyager. Il se trouve que cet été a été très long. Nous ne voulions pas nous asseoir au même endroit, alors nous avons beaucoup voyagé. En été, je regarde très peu de basket. Bien sûr, tout dépend des besoins du club. Par exemple, il y a quelques années, nos scouts ont dû suivre beaucoup de joueurs parce que nous n’étions pas prêts pour la saison. Nous avons terminé le roster au début de cette année, donc je n’ai pas eu à regarder les matchs. J’ai pu faire une pause dans le basket-ball », avait-il déclaré à l’époque alors qu’il coachait le Zalgiris Kaunas.

Sarunas Jasikevicius est un bon vivant et un bon père de famille et les vacances lui permettent de profiter de sa famille alors que s’il voyage tout au long des années, c’est avec son équipe de basket. C’est pour lui un second mariage. Pour le premier, il avait épousé en 2006 Linor Abargil, une actrice, mannequin et avocate israélienne qui avait été élue Miss Monde en 1998. Le couple a divorcé rapidement et Sarunas s’était dit hésitant à se lier de nouveau avec une femme. Il s’est pourtant remis en couple quelques années plus tard avec Anna Doukas et s’est fiancé en octobre 2015 mais sans le rendre plus publique. Le mariage est intervenu deux ans plus tard.

Ils s’étaient rencontrés dans un bras d’Athènes alors que le Lituanien jouait pour le Panathinaikos et qu’Anna, de dix ans sa cadette, était encore étudiante. Le mariage a eu lieu à Vouliagmeni dans la banlieue athénienne avec de nombreux représentants du monde du basket dont les joueurs et le staff administratif du Zalgiris. Selon les médias lituaniens, la cérémonie ne fut pas perturbée par le tremblement de terre qui avait secoué la Grèce et la Turquie à ce moment-là. Le couple avait alors déjà deux enfants, Aila née en 2010 et Lukas en 2012.

Dans son autobiographie, « Il ne suffit pas de gagner », à propos de la naissance de sa fille, Sarunas écrit : « Nous savions que ce serait une fille et je m’en réjouissais. J’avais hâte que ce soit une fille, il n’y en avait pas dans ma famille, alors je voulais briser cette tradition. Anna était tout simplement incroyable. Même si elle était enceinte, elle n’était pas tendue et ne voulais pas accabler d’autres personnes. » Il ajoute plus loin : « Elle est beaucoup plus calme que moi. Je pense qu’elle est exactement la personne qui apporte beaucoup de paix dans ma vie. On a beaucoup de choses en commun comme voyager, faire

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Photo d’ouverture: Zalgiris Kaunas

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