Photo d’ouverture, de g. à d. : Rick Pitino, l’Élan Béarnais, Greg Heuss (photos : NBA, Élan Béarnais/Traversié, CSG)
Greg Heuss est le PDG de CounterPointe Sports Group (CSG), repreneur probable de l’Élan Béarnais Pau-Lacq-Orthez. Basé à Seattle, il a travaillé chez Amazon de 1998 à 2000, à l’époque où l’entreprise comptait seulement 13 salariés. Il a également mis à profit ses compétences pour Match.com (ndlr : l’entreprise qui a racheté Meetic). Son profil est très axé sur les nouvelles technologies, c’est d’ailleurs la Blockchain qui fait partie intégrante des projets développés par CSG. Entouré de David Otto, Jamal Mashburn (12 saisons en NBA), Stu Jackson (coach des Knicks en 89/90 et vice-président de la NBA aux côtés de David Stern) et Rick Pitino (coach de l’équipe nationale grec), Greg Heuss a répondu en exclusivité à nos questions à propos de ce projet de reprise de l’historique club béarnais.
Qui compose votre groupe d’investisseurs en plus de Rick Pitino, Stu Jackson et Jamal Masburn ?
Nous sommes Counter Pointe Sports Group, la société a été fondée par moi-même et David Otto (NDLR : un avocat d’affaires) en 2019. Auparavant, nous avons géré un fonds de capital-risque et nous sommes investisseurs depuis 25 ans. D’autres membres de l’équipe ont une longue expérience dans la promotion immobilière et dans le domaine du sport aux États-Unis et en Europe.
Rick Pitino a déclaré que vous aviez l’intention de vous positionner pour le rachat de la franchise des Seattle Supersonics et que prendre en mains un club européen est une bonne première expérience. Vous confirmez ?
Nous sommes concentrez sur Pau à l’heure actuelle. Nous pensons que nous avons un bon modèle et que nous pouvons apporter des aspects similaires à ce qu’il se fait en NBA. Notre société a été créée et est toujours basée à Seattle, deux des fondateurs habitent là -bas, donc faire revenir les SuperSonics est certainement un objectif à terme.
Avez-vous d’autres projets à l’étude en Europe ?
Oui, nous sommes en train d’étudier plusieurs opportunités en Europe dans le football, le hockey et aussi dans le basket-ball.
Pourquoi avoir choisi ce projet de Pau qui est une ville moyenne ?
j’espère me tromper pour Pau, mais les fonds de pensions US…..Méfiance
C’est un fonds d’investissement ; pas un fond de pension.
Méfiance effectivement mais sans doute pas plus malsain que la main mise des municipalités sur des clubs sportifs qui sont en plus en fait des sociétés de loisir.