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Équipe de France féminine – Valérie Garnier : « je pourrais faire une liste de 36 noms, pour les Jeux olympiques ! »

Photo : Valérie Garnier – Céline Dumerc (Bacot/FFBB) Réunie en stage à Toulouse pour la semaine afin de continuer sa préparation à l’EuroBasket et aux Jeux olympiques de cet été, l’équipe de France féminine a effectué ce matin sa première session d’entraînement. Quatre journées de préparation vont s

Photo : Valérie Garnier – Céline Dumerc (Bacot/FFBB)

Réunie en stage à Toulouse pour la semaine afin de continuer sa préparation à l’EuroBasket et aux Jeux olympiques de cet été, l’équipe de France féminine a effectué ce matin sa première session d’entraînement. Quatre journées de préparation vont suivre, ainsi que deux matchs, vendredi et dimanche, contre l’Espagne (en clair et en direct sur la chaîne L’Équipe). Valérie Garnier, la sélectionneuse de l’équipe de France, et Céline Dumerc, sa managère générale, font le point sur l’état physique des troupes et leur état d’esprit.

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Arrivées hier (dimanche), les joueuses ont donc connu leur premier entraînement ce matin. « Nous sommes dans l’esprit de continuer à travailler sur la préparation de l’Euro et des JO, » souligne Célinde Dumerc. « En outre, les deux matchs de la fin de semaine vont nous permettre de montrer que le basket continue à exister, que le travail avance bien. » Pour Valérie Garnier, il s’agit aussi d’une « opportunité de travailler sereinement sur ces fenêtres FIBA, puisque nous sommes déjà qualifiées pour ces deux compétitions. »

Comment vont les joueuses ? Sont-elles toutes aptes à s’entraîner ?

Valérie Garnier : Comme vous le savez, nous déplorons le forfait de Clarince Djaldi-Tabdi, qui s’est blessée samedi soir, en championnat. Mais toutes les autres joueuses sont aptes, même si celles qui sortent d’une « bulle » en Euroleague ou en Eurocup semblent plus fatiguées que lors de la précédente fenêtre internationale, en novembre. Cela étant, l’enthousiasme est toujours présent, surtout avec l’opportunité de jouer par deux fois l’Espagne : c’est un gage de réussite de cette fenêtre ! Pour certaines filles, ces « bulles » Euroleague se sont terminées en joie ou en déception. Mais elles ont l’habitude et l’aptitude à basculer entre leurs objectifs en club et ceux en équipe de France. Je leur fais entièrement confiance.

Le calendrier très dense de la fin de saison ne risque-t-il pas d’impacter les joueuses ?

VG : Si, mais c’est pour cela qu’il y a un Groupe France, d’autant que nous avons un grand réservoir de joueuses françaises. Avec ce calendrier, il faudra peut-être un peu décaler la préparation pour les filles qui feraient une finale de championnat en cinq manches. Et il faut s’adapter à cette saison si particulière, avec un Euro et des JO ensuite. Il va falloir doser le travail, écouter les filles, mesurer l’impact de la saison sur elles. Mais aussi transformer ces conditions particulières en opportunité formidable de ramener deux médailles dans la même saison.

Le fait qu’Olivia Epoupa ait repris la compétition avec Charnay doit vous réjouir ?

VG : Comme elle, nous pensions qu’il fallait qu’elle retrouve le terrain. J’échange régulièrement avec elle depuis novembre, sur son état physique, sa réathlétisation. Je suis ravie de la voir de retour sur le terrain, je suis assidument tous les matchs de Charnay. On sais que nous allons avoir besoin d’elle.

L’équipe de France va affronter par deux fois l’Espagne. Y a-t-il un désir de revanche après la défaite en finale de l’Euro 2019 (66-86) ?

VG : Il est clair que, pour un coach, il n’y a pas besoin de trouver de source de motivation particulière pour les joueuses, il y a un parfum de revanche. Cela étant, nous avons quand même déjà gagné deux matchs chez elles, en 2019. Mais les matchs à venir sont importants, ils vont nous permettre de nous situer par rapport au début de la préparation, en novembre dernier. Après, ce sont des matchs de préparation, pas des matchs de compétition, mais comme ils sont face à l’Espagne, ce ne sont pas des matchs « normaux ». Dans les conditions actuelles, ils vont nous donner la possibilité de rendre le basket féminin visible. Il faut donc faire du mieux possible, ce qui passe par gagner des matchs, s’habituer à la victoire pour bien se préparer pour les grands rendez-vous.

C’est du reste sans doute la première fois qu’un match amical de l’équipe de France féminine sera visible en clair à la télévision. Ressentez-vous un intérêt accru par rapport à cela ?

Céline Dumerc : Intérieurement, pas spécialement. Mais nous avons conscience de la chance d’être télévisées, de pouvoir partager avec le public alors qu’il ne peut être présent dans les salles. Ce n’est jamais plaisant de jouer dans une salle vide, mais la télévision nous donne tout de même une motivation supplémentaire. Il faut saisir cette chance d’être télévisées car ce n’est pas simple de faire parler de nous. En plus, face à l’Espagne, il n’y a pas mieux ! Les joueuses ont conscience de tout cela, ça nous promet de belles rencontres pour vendredi et dimanche.

Photo: Bria Hartley (FIBA)
« Pour nous, il s’agit d’un dossier très important, que nous suivons de près »

Par ailleurs, où en est Bria Hartley, qui devait venir soutenir l’équipe mais a dû rester aux États-Unis ?

VG : Son arrivée était organisée puis, avec les nouvelles restrictions américaines (qui l’auraient obligée à observer une quatorzaine de retour aux États-Unis), il a été décidé qu’elle ne vienne pas. Mais nous restons en contact permanent avec son agent. Pour nous, il s’agit d’un dossier très important, que nous suivons de près. Quant à son état de santé, pour le moment, tout se passe bien en matière de rééducation. C’est plutôt positif. Mais il faudra voir au fur et à mesure comment cela évolue.

Y a-t-il d’autres joueuses que celles présentes que vous souhaiteriez voir ?

VG : Avec la situation particulière que nous connaissons actuellement, nous travaillons un peu au jour le jour. Ainsi, Abi Gaye n’avait pu vernir en novembre, ce qui nous avait permis de voir d’autres joueuses, mais elle est là pour ce stage. Ensuite, je pourrais faire une liste de 36 noms, pour les Jeux olympiques ! Nous avons des noms en tête, que je suis au fil du championnat. Nous nous laissons le droit de choisir le nombre de joueuses qui feront parti du groupe pour cette campagne 2021.

Le programme de la préparation est déjà figé ?

VG : La planification (date de début de la campagne, des matchs de préparation, de reprise après l’Euro, les matchs en Espagne et en France, le déplacement au Japon) est déjà effectuée, le programme est entre les mains de Jacky Commères, le directeur des équipes de France et de la performance.

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Arrivées hier (dimanche), les joueuses ont donc connu leur premier entraînement ce matin. « Nous sommes dans l’esprit de continuer à travailler sur la préparation de l’Euro et des JO, » souligne Célinde Dumerc. « En outre, les deux matchs de la fin de semaine vont nous permettre de montrer que le basket continue à exister, que le travail avance bien. » Pour Valérie Garnier, il s’agit aussi d’une « opportunité de travailler sereinement sur ces fenêtres FIBA, puisque nous sommes déjà qualifiées pour ces deux compétitions. »

Comment vont les joueuses ? Sont-elles toutes aptes à s’entraîner ?

Valérie Garnier : Comme vous le savez, nous déplorons le forfait de Clarince Djaldi-Tabdi, qui s’est blessée samedi soir, en championnat. Mais

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