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Spécial Salaires Pro B 2020-21 : Nantes, Paris, Poitiers, faire mieux quels que soient les moyens

Photo d’ouverture : Paris (photo : Paris Basket) Équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Pro B. Voici pour continuer les salaires des joueurs et du staff technique de Nantes, Paris Basket et Poitiers. Comme chaque année, ce dossier

Photo d’ouverture : Paris (photo : Paris Basket)

Équipe par équipe, et au quotidien, BasketEurope sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Pro B. Voici pour continuer les salaires des joueurs et du staff technique de Nantes, Paris Basket et Poitiers.

Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.

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Après les salaires de Jeep Élite, publiés à partir du 12 janvier dernier, et comme toujours réservés à nos abonnés (pour s’abonner, c’est ICI), voici venu le temps de dévoiler les salaires des joueurs et coachs de toutes les équipes de Pro B.

Nantes (Photo : Hermine de Nantes – Grégory Leroy)

Ces salaires sont publiés quotidiennement, à raison de trois équipes par article.

Comparativement à ce que nous avons pu faire avec les équipes de Jeep Élite, ces salaires de Pro B comportent quelques « oublis », car il ne nous a pas été possible de trouver de manière fiable le salaire de certains joueurs, pour la plupart des joueurs arrivés en cours de saison – la Pro B s’est révélée particulièrement « agitée » de ce point de vue cette saison…

Poitiers (Photo : PB86)

Comme toujours, les salaires que nous vous indiquons sont des salaires annuels nets, sauf pour les joueurs arrivés en cours de saison, pour lesquels nous publions le salaire pour la durée du contrat (durée mentionnée pour chaque joueur concerné). Et, comme toujours, les sommes indiquées peuvent comporter une marge d’erreur de + ou – 10 %.

Nantes doit faire mieux

Lorsque l’on aligne la 4e masse salariale de Pro B (798 000 €), difficile de se contenter d’une 9e place au classement (5 victoires-4 défaites). Pourtant, c’est en milieu de classement que se situe pour le moment l’Hermine de Nantes. Au « banc des accusés » (les tenir pour seuls responsables serait par trop réducteur) figurent quelques-uns des plus hauts salaires du club, René Rougeau – loin de ses prestations de la saison passée (8,8 points et 11,1 d’évaluation contre 13,7 pts et 18,9 d’éval) –, Xavier Forcada (6,3 d’éval sur trois matchs joués seulement) et Abdel Kader Sylla (6,6 d’éval). Pour sa part, Terry Smith justifie son gros salaire à la marque (17,1 pts), un peu moins dans l’organisation du jeu (2,3 passes pour 2,8 balles perdues en presque 30 minutes). Côté satisfactions, Ludovic Negrobar continue de progresser (13,6 d’éval) alors que Josh Ajayi est une bonne pioche pour son modeste salaire (9,2 d’éval). Et Jérôme Sanchez, s’il gagne moins qu’à Boulazac en Jeep Élite (70 000 € la saison dernière) apporte plus que sa pierre à l’édifice (11,0 d’éval). Bref, Nantes attend que tout son effectif se hisse à son meilleur niveau pour espérer mieux qu’une place dans le ventre mou de la Pro B.

Josh Ajayi – Nantes (Photo : Hermine de Nantes – Melo)
  • Terry Smith (USA/ARM) : 80 000,00 €
  • Abdel Kader Sylla (SEY) : 70 000,00 €
  • René Rougeau (USA) : 65 000,00 €
  • Ludovic Negrobar (FRA) : 50 000,00 €
  • Xavier Forcada (ESP) : 50 000,00 €
  • Gary Chathuant (FRA) : 45 000,00 €
  • Jérôme Sanchez (FRA) : 45 000,00 €
  • Josh Ajayi (NIG/USA) : 42 000,00 €
  • Thibault Desseignet (FRA) : 35 000,00 €

Coach :

  • Jean-Baptiste Lecrosnier : 50 000,00 €
Paris Basket fait le grand écart

Paris Basket fait un peu figure d’énigme en Pro B. Sa masse salariale déclarée en début de saison est en effet de 1 135 000 €, mais si l’on calcule le montant des salaires de tous ses joueurs – même en y ajoutant les charges sociales –, on est encore loin du compte (plutôt aux alentours de 800 000 € bruts dépensés). Pourtant, Nobel Boungou-colo et Amara Sy pèsent plus que lourd dans ces montants, avec leur salaire qui n’a pas tant d’équivalents que cela en Jeep Élite. Mais, de leur côté, les jeunots prometteurs que sont Milan Barbitch, Juhann Bégarin, Ismaël Kamagaté ou même Valentin Chéry, ne coûtent pas bien cher tout en faisant plus qu’assurer leur tâche. En fait, il n’est pas impossible que le Paris Basket se soit gardé une « poire pour la soif », sous la forme de la signature de Ryan Boatright (1,83 m, 28 ans), un meneur référencé au plus haut niveau, passé par le Cedevita Zagreb, le Besiktas Istanbul, Malaga, l’Olimpija Ljubljana, Saratov et le Rytas Vilnius. Signé juste avant la clôture des transferts (fin février), le joueur n’a sans doute pas fait le chemin vers la capitale pour rien. À voir s’il permettra au Paris Basket de regarder un peu plus vers le haut du classement, lui qui figure actuellement à un 8e rang (5 v. – 4 d.) peu en rapport avec les moyens du club.

Kevin Franceschi et Dustin Sleva – Paris (Photo : Paris Basket)
  • Nobel Boungou Colo (FRA/CGO) : 180 000,00 €
  • Amara Sy (FRA/MLI) : 140 000,00 €
  • Gauthier Denis (FRA) : 42 000,00 €
  • Valentin Chéry (FRA) : 42 000,00 €
  • Dustin Sleva (USA) : 40 000,00 €
  • Milan Barbitch (FRA) : 25 000,00 €
  • Juhann Begarin (FRA) : 25 000,00 €
  • Kevin Franceschi (FRA) : 25 000,00 €
  • Ismaël Kamagaté (FRA) : 23 000,00 €
  • Lois Gendrey (FRA) : 19 000,00 €

Coach :

  • Jean-Christophe Prat : 70 000,00 €
Poitiers veut ne plus se faire peur

Bien mal embarqué en début de saison (6 défaites sur ses 7 premiers matchs), le Poitiers Basket 86 a débarqué son coach, Jérôme Navier, suppléé par son ex-assistant Andrew Thornton-Jones, et cassé sa tirelire pour remodeler son effectif. Au revoir Christopher McKnight, bien loin de ses prestations passées en Pro B (6,5 d’éval en 4 matchs contre 11,2 en 2018-19 avec Blois), bonjour à Jamar Abrams et Mathis Keita, en provenance tous deux de Jeep Élite. Et Soriah Bangura vient juste d’arriver pour renforcer la raquette. Pour le reste, si Laurence Ekperigin justifie amplement ses émoluments, de même qu’Akeem Williams, Kevin Mendy et Abdoulaye M’Baye ne produisent vraiment pas assez pour leur salaire (respectivement 7,4 et 5,1 d’éval). De son côté, Dwayne Lautier-Ogunyele fournit des prestations en rapport à son salaire (10,2 pts, 8,6 d’éval), la bonne surprise venant de Jim Seymour, qui progresse bien (4,3 pts, 5,9 d’éval). Pour le moment, tout cela permet à la 14e masse salariale de Pro B annoncée (565 000 €) de figurer au… 14e rang de la division (3 v. – 6 d.) mais il va falloir tout de même montrer des progrès pour se maintenir sans sueurs froides.

Kevin Mendy – Poitiers (Photo : PB86)
  • Laurence Ekperigin (ANG/USA) : 52 000,00 €
  • Kevin Mendy (FRA) : 50 000,00 €
  • Abdoulaye M’Baye (FRA) : 50 000,00 €
  • Dwayne Lautier-Ogunyele (FRA/ANG) : 38 000,00 €
  • Akeem Williams (ANG/USA) : 32 000,00 €
  • Sade Aded Hussein (FRA) : 20 000,00 €
  • Jim Seymour (FRA) : 20 000,00 €
  • Thomas Prost (FRA) : 17 000,00 €
  • Clément Desmonts (FRA) : 17 000,00 €

Coach :

  • Andrew Thornton-Jones

Les salaires sont en net annuel. La marge d’erreur est de + ou – 10%.

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Après les salaires de Jeep Élite, publiés à partir du 12 janvier dernier, et comme toujours réservés à nos abonnés (pour s’abonner, c’est ICI), voici venu le temps de dévoiler les salaires des joueurs et coachs de toutes les équipes de Pro B.

Nantes (Photo : Hermine de Nantes – Grégory Leroy)

Ces salaires seront publiés quotidiennement à partir d’aujourd’hui, à raison de trois équipes par article.

Comparativement à ce que nous avons pu faire avec les équipes de Jeep Élite, ces salaires de Pro B comportent quelques « oublis », car il ne nous a pas été possible de trouver de manière fiable le salaire de certains joueurs, pour la plupart des joueurs arrivés en cours de saison – la Pro B s’est révélée particulièrement « agitée » de ce point de vue cette saison…

Poitiers (Photo : PB86)

Comme toujours, les salaires que nous vous indiquons sont des salaires annuels nets, sauf pour les joueurs arrivés en cours de saison, pour lesquels nous publions le salaire pour la durée du contrat (durée mentionnée pour chaque joueur concerné). Et, comme toujours, les sommes indiquées peuvent comporter une marge d’erreur de + ou – 10 %.

Nantes doit faire mieux

Lorsque l’on aligne la 4e masse salariale de Pro B (798 000 €), difficile de se contenter d’une 9e place au classement (5 victoires-4 défaites). Pourtant, c’est en milieu de classement que se situe pour le moment l’Hermine de Nantes. Au « banc des accusés »

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