Photo d’ouverture : Nikita Mikhailovskii – Avtodor (Photo : Avtodor Saratov)
Pour la troisième année consécutive, BasketEurope vous propose un dossier complet sur la place qu’occupent les U21 dans les principales compétitions européennes. Aujourd’hui, pour notre analyse par ordre alphabétique des grands championnats nationaux, place à la VTB League.
Comme chaque année, ce dossier est exclusivement réservé à nos abonnés et il est toujours temps de faire partie de ce cercle de privilégiés qui s’agrandit d’année en année. C’est ICI.
La Bérézina se situe toujours du côté de la Russie… En effet, année après année, la VTB League continue à faire preuve du même désintérêt pour les jeunes joueurs, ne leur permettant de jouer qu’au compte-goutte et pour des résultats pas franchement brillants. Pourtant, ce championnat regroupant les plus belles écuries des pays de l’Est (Russie principalement mais aussi Belarus, Estonie, Kazakhstan et Pologne) aurait sans doute des réserves de jeunes talents suffisantes pour les aligner au moins une fois de temps à autres. Mais la barrière semble être très haute entre les compétitions de jeunes de ces contrées ou un championnat « mineur » comme la SuperLeague russe (à voir dans un prochain article) et la VTB League, où l’on retrouve quand même des cadors tels que le CSKA Moscou, le Zenit Saint-Petersburg ou le Lokomotiv Kuban.

Le peu d’intérêt pour les U21 dans cette compétition se remarque dès que l’on regarde quels clubs en font jouer ou non : sur 13 engagés, deux, Unics Kazan et Astana, n’en ont pas aligné un seul sur les 14 à 18 matchs disputés au moment de la collecte de nos statistiques. Les 11 restants mettent également les U21 à la diète : 34 (9e total de notre étude) ont eu le droit d’entrer au moins une fois sur le terrain,