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Euroleague : le Real Madrid revient de l’enfer face à l’Anadolu Efes pour arracher un match 4

Mardi soir, le Real Madrid s’est offert un sursis en battant l’Anadolu Efes (80-76) lors du match 3. Les Espagnols sont menés 2-1 mais restent dans la course au Final Four et devront confirmer ce résultat dès jeudi au Wizink Center.

Mardi soir, le Real Madrid s’est offert un sursis en battant l’Anadolu Efes (80-76) lors du match 3. Les Espagnols sont menés 2-1 mais restent dans la course au Final Four et devront confirmer ce résultat dès jeudi au Wizink Center.

À trois minutes du terme, le Real Madrid, déjà mené 2-0 dans la série, était derrière de 9 points. C’est à ce moment-là que le scénario que plus personne n’attendait… arriva. Totalement endormi, ne produisant plus de jeu, l’Anadolu Efes a vécu une remontada en Espagne. Les hommes d’Ergin Ataman ont subi un 17-2 dans les dernières minutes du match sous l’impulsion des papys flingueurs, Rudy Fernandez et Sergio Llull. Pablo Laso et son équipe sont allés chercher cette victoire avec les tripes sans pour autant être flamboyants.

Après un premier quart-temps équilibré (15-15), l’Anadolu Efes a haussé le ton et a commencé à dérouler sous l’impulsion de l’inévitable Vasilije Micic mais avec un Shane Larkin effacé (6 points à 2/9 aux tirs dont 1/7 à 3-points et seulement 4 d’évaluation en 26 minutes). Le Real se faisait alors distancer, commençait à sentir l’absence de Walter Tavares et voyait son adversaire du soir mener logiquement de 10 points au moment de la pause (28-38).

Au retour des vestiaires, les Turcs semblaient gérer l’écart et contrôlaient les soubresauts des Madrilènes. Offensivement, Usman Garuba and co, n’y arrivaient toujours pas. Aucun décalage n’était laissé et à ce moment-là, le Real s’est retrouvé sans solutions, ni créativité et se voyait encore relégué à 10 unités (58-68). Souvent, c’est dans la défaite que l’on voit les vrais hommes. Ce soir, Pablo Laso et tous les Merengues ont eu le mérite de ne rien lâcher et de s’accrocher au fil de vie qu’il leur restait après le match 2 en Turquie alors que le Serbe Vasilje Micic a joué sa partition tel un soliste jusqu’à 5 minutes du terme et ont ainsi vécu une fin de match dont seul Pablo Laso a le secret.

Sergio Llull sort de ses gonds

Niveau scoring, Vasilije Micic a encore été époustouflant (29 points à 10/16 aux tirs dont 5/9 à 3-points et 4/4 aux lancers-francs, 3 rebonds, 6 passes, 3 interceptions, 5 fautes provoquées et 3 ballons perdus pour 34 d’évaluation) tandis que Rodrigue Beaubois s’était déguisé en Shane Larkin en inscrivant 18 points (6/11 aux tirs dont 3/5 à 3-points et 3/3 aux lancers-francs) et 4 rebonds pour 16 d’évaluation. Côté espagnol, c’est Sergio Llull qui est – enfin – sorti de sa boite en réalisant sa meilleure performance de la saison (20 points à 7/11 aux tirs dont 4/7 à 3-points et 2/2 aux lancers-francs, 2 rebonds et 7 passes pour 22 d’évaluation). Alberto Abalde (11 points), Alex Tyus (10 points) et Usman Garuba (10 points) ont aussi apporté leur contribution.

Après un coup de bambou comme celui-là, l’Anadolu Efes devra se remobiliser dès ce jeudi pour le match 4 s’il ne veut pas disputer un match 5 et voir le Real Madrid lui chiper sa place au Final Four à Cologne.

Le boxscore est ici.

Photo : Rudy Fernandez (Euroleague)

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