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Les choix forts de Vincent Collet sur sa liste pour les JO : « Choisir, c’est renoncer »

Jeudi soir, Vincent Collet a livré son verdict à propos de sa liste des 12 joueurs retenus pour les Jeux Olympiques de Tokyo (23 juillet – 8 août). Parmi eux, Guerschon Yabusele, Moustapha Fall, Vincent Poirier, Thomas Heurtel ou encore Timothé Luwawu-Cabarrot. Théo Maledon n’en sera pas. Le sélecti

Jeudi soir, Vincent Collet a livré son verdict à propos de sa liste des 12 joueurs retenus pour les Jeux Olympiques de Tokyo (23 juillet – 8 août). Parmi eux, Guerschon Yabusele, Moustapha Fall, Vincent Poirier, Thomas Heurtel ou encore Timothé Luwawu-Cabarrot. Théo Maledon n’en sera pas. Le sélectionneur français explique ses choix.

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Après des semaines de tractations, Vincent Collet et son staff ont tranché. Un arbitrage difficile de par la profusion de talents et la multitude d’options offertes pour déterminer les douze élus qui iront au Japon. Cette année marquée par la pandémie – calendriers chargés et playoffs NBA pouvant courir jusqu’au 22 juillet – a poussé le staff des Bleus à aller droit au but. Pour accompagner les leaders de l’équipe de France, tous médaillés de bronze à la Coupe du Monde 2019, à savoir Nando De Colo, Evan Fournier, Nicolas Batum et Rudy Gobert, le sélectionneur a fait des choix.

A la mène, Théo Maledon n’a pas souhaité être de l’aventure afin d’entreprendre un travail physique avec Oklahoma City en NBA. Par conséquent, le choix s’est porté sur le trio Thomas Heurtel – Andrew Albicy – Frank Ntilikina. Sur les postes extérieurs, Timothé Luwawu-Cabarrot a également été préféré à Axel Toupane (présent en 2017 et 2019), William Howard et Isaïa Cordinier. Ces trois derniers sont suppléants. Sur le poste 4 – celui qui a donné « le plus de fil à retordre » au sélectionneur – Vincent Collet a tranché pour le duo Amath M’Baye – Guerschon Yabusele, au détriment d’Adrien Moerman. Dans la raquette, trois pivots de grande taille (2,13 m ou plus) iront au Japon : Rudy Gobert, Moustapha Fall et Vincent Poirier, préférés notamment à Mathias Lessort (suppléant).

A noter aussi les absences de Louis Labeyrie (Valence), Rodrigue Beaubois (Anadolu Efes) ou encore Joffrey Lauvergne (Zalgiris Kaunas). En conférence de presse, Vincent Collet est revenu sur l’ensemble de ces choix.

Concernant la composition de sa liste :

« Il y avait une vingtaine de joueurs qui pouvaient légitimement prétendre à cette sélection cette année. C’est l’ossature de l’équipe des Mondiaux 2019. On avait la volonté de la renforcer. Je crois qu’on y est parvenus de différentes façons : la rentrée de Thomas Heurtel, qui aurait dû être là en 2019 mais également l’arrivée de Moustapha Fall dans le secteur intérieur qui nous donne une solution supplémentaire. Il y a aussi quelque chose en plus : le fait que Nicolas Batum pourra davantage jouer sur le poste 4. Il avait déjà été très important en 2019 sur cette position dans les fins de matchs (…) Si j’ai parlé de 20 joueurs, c’est parce qu’une vingtaine de noms était dans la discussion pour faire partie de la liste. C’était clairement l’année la plus complexe pour choisir (…) La difficulté avec un grand nombre de joueurs susceptibles d’intégrer la liste des 12, c’est qu’il faut choisir. Et choisir, c’est renoncer. »

Sur la complémentarité de son équipe :

« On a beaucoup de bons joueurs. Les choix ont souvent été fait en fonction de la complémentarité et également du format de compétition. Il y a 200 minutes de temps de jeu à donner au basket et on on a des leaders très forts qui étaient déjà ceux en 2019, à savoir Nando De Colo, Evan Fournier, Nicolas Batum et Rudy Gobert. On peut penser que ces quatre joueurs-là vont se partager entre 100 et 120 minutes donc cela veut dire que les autres joueurs vont devoir se partager le reste. Les notions de complémentarité et d’acceptation sont très importantes pour que l’équipe puisse fonctionner et performer. Notre réussite va dépendre l’acceptation des uns et des autres dans leur utilisation. Ce que je vois dans cette équipe, c’est qu’elle a de la ressource. »

Concernant ses principales hésitations :

« On avait surtout des hésitations sur les postes de meneur et d’ailier fort. Je vais donner un nom, celui d’Adrien Moerman. Et aussi sur la position de pivot intermédiaire. Si Vincent Poirier n’était pas revenu jouer au Real, je ne suis pas du tout sûr qu’on l’aurait emmené, certainement pas. Ce sont des choses qui ont changé ces dernières semaines. Jusqu’au bout, on a continué de regarder ces joueurs dans leurs championnats respectifs pour trancher. »

« Lorsque Thomas Heurtel a repris le jeu après avoir été évincé de Barcelone lors de la fenêtre de février au Monténégro, il était en contact avec l’ASVEL. Je l’avais très fortement encouragé à donner suite car pour moi, c’était fondamental qu’il joue. »

Concernant Théo Maledon, qui ne fait partie de la liste finale :

« Théo souhaitait entreprendre un très gros travail de développement en vue de la saison prochaine avec sa franchise. De ce fait, il n’a pas souhaité faire partir de la sélection. C’est un choix qui lui appartient. Il faut prendre acte, c’est tout. De toute façon, même si j’avais l’intention de le prendre, cette décision n’était pas évidente par rapport au joueur qui va le remplacer. C’était justement un des éléments qu’on avait déjà en tête en dépit de son excellente première saison NBA. De toute façon, il y avait déjà matière à discussion avant même qu’il prenne cette position-là. Ce n’est pas quelque chose qui doit abimer notre volonté d’aller très haut aux JO (…) Il aurait pu faire partie des 12. Quand il a pris sa décision, il était en tout cas en ballotage favorable. »

Concernant la sélection de Thomas Heurtel :

« Lorsqu’il a repris le jeu après avoir été évincé de Barcelone lors de la fenêtre de février au Monténégro, il était en contact avec l’ASVEL. Je l’avais très fortement encouragé à donner suite car pour moi, c’était fondamental qu’il joue, qu’il s’entraîne. S’il s’était entraîné tout seul pendant 7 mois, qui plus est après avoir très peu joué la saison dernière, ça aurait fait une trop longue absence des terrains. (…) C’est un joueur qu’on peut faire démarrer sur le banc, c’était le cas à Barcelone en début de saison ou encore lorsque Thomas était remplaçant de Tony Parker, donc ça ne me parait pas poser de problème. Tout dépendra tactiquement de ce qu’on veut imprimer dans les matchs, si l’on veut mettre l’accent sur l’aspect défensif, il pourrait commencer sur le banc. Ce qui ne signifie pas qu’à certaines occasions, il ne puisse pas les commencer. »

Concernant la sélection de Vincent Poirier :

« Il m’a semblé qu’il donnait déjà des signes très intéressants lors de son retour au Real Madrid. Et que bien sûr, il allait encore monter en puissance. Les playoffs vont commencer en Espagne et je suis sûr qu’il continuera de progresser avant de nous rejoindre fin juin. Donc c’est effectivement très important qu’il ait pu retrouver le terrain, comme pour Thomas Heurtel. »

« Le poste 4 était pour moi très difficile à trancher, je le dis avec honnêteté et sincérité. Guerschon Yabusele a fait partie des cas les plus épineux, on ne va pas le cacher. »

Concernant son choix de ne pas prendre Mathias Lessort (réserviste), et par conséquent de sélectionner trois pivots de grande taille :

« On a voulu mettre de la taille en choisissant Vincent Poirier dans le secteur intérieur. Lorsqu’il est revenu au Real, j’avais déjà décidé d’emmener Rudy Gobert et Moustapha Fall. Puis j’ai basculé à ce moment-là en faveur de Vincent Poirier pour différentes raisons. Tout d’abord, le format de la compétition : une petite blessure qui vous fait rater un match, si elle concerne un des deux pivots, ça veut dire que vous jouez un match avec un seul pivot. Si vous êtes en quart de finale et qu’en face, il y a deux joueurs à 2,15 m, c’est compliqué. Donc on a fait ce choix-là, qui a été accentué par les playoffs NBA. Rudy Gobert étant au Utah Jazz, et premier de la saison régulière, s’il arrive au bout, il ne serait libéré que quelques jours avant le début des Jeux donc on a voulu se prémunir de cette option-là. Ce n’est pas du tout un choix contre Mathias. J’ai vu, comme vous, son excellente saison. Il était dans l’équipe en 2019, il est probablement meilleur aujourd’hui mais il fallait choisir. C’est un choix de riches. »

Concernant Guerschon Yabusele :

« Il a fait partie des cas les plus épineux, on ne va pas le cacher. De toute façon, le poste 4 était pour moi très difficile à trancher, je le dis avec honnêteté et sincérité. Il était venu sur la fenêtre de février l’an passé. On avait vraiment aimé ce qu’il avait fait parce qu’après un premier match où il avait pêché défensivement, on l’avait pris en vidéo et il avait réagi en étant beaucoup plus engagé. Il avait vraiment payé de sa personne. Et puis, pour l’avoir suivi avec Villeurbanne, je trouve qu’il a progressé sur la saison. Après, je suis intéressé par sa dimension athlétique, son explosivité. Son tir à trois-points est vraiment très fiable. Il a un manque d’expérience, en particulier défensivement, il est parfois en difficulté sur les articulations collectives, mais en progrès. Je pense qu’il peut nous apporter un grain de folie. Il a parfois des coups de chauds. Par rapport à nos trois pivots plus « classiques », cela me paraissait intéressant. Surtout dans le cadre d’une équipe à 12. N’oublions pas que Nicolas Batum va être amené à passer beaucoup plus de temps qu’en 2019 sur le poste 4. »

Concernant Timothé Luwawu-Cabarrot :

« Pour Timothé, tout a commencé il y a deux ans. Même si on l’avait écarté, j’avais quand même été impressionné par ce qu’il avait montré sur la préparation. Sur son niveau d’engagement, son explosivité, et un volume de jeu très intéressant. A l’époque, c’était surtout pour une question de positionnement que je ne l’avais pas retenu : je ne le sentais pas capable d’accepter un rôle derrière Evan et Nando et je craignais pour l’équilibre collectif. La décision n’avait pas été prise par rapport à ses qualités mais par rapport à cette acceptation. Depuis deux ans, on l’a suivi, il a fait du chemin. Il se trouve en plus qu’il est cette année dans une équipe où il est encore plus confronté qu’en équipe de France à cette problématique car quand vous avez à côté James Harden, Kyrie Irving et Kevin Durant, vous êtes dans une situation où vous devez accepter un certain nombre de choses. Malgré tout, il tire son épingle du jeu. Quand il est sollicité, il est plutôt efficace. Voilà pourquoi j’ai retenu TLC. »

« Ce que je souhaite, c’est d’aller sur le podium bien entendu, mais le plus haut possible. Je crois qu’il faut avoir de l’humilité car la compétition est redoutable. Mais ça ne doit pas nous empêcher d’être très ambitieux. »

Concernant les quatre suppléants (Cordinier, Howard, Toupane et Lessort) :

« Les quatre suppléants vont faire la préparation avec les douze. Il manquera certainement plusieurs joueurs en début de prépa par rapport aux playoffs NBA, on ne peut même pas dire lesquels pour l’instant mais presque à coup sûr, deux à trois seront retardés. Donc le suppléants commenceront le stage avec nous. »

Concernant les partenaires d’entraînement :

« Ensuite, du 1er au 6 juillet, va venir une équipe de partenaires d’entraînement (ou challengers) qui complèteront les suppléants et permettront de faire des matchs d’entrainement. D’habitude, on fait des matchs amicaux mais il était très difficile d’en trouver sachant que les TQO sont en même temps (29 juin-4 juillet) et que la plupart des équipes contre lesquelles on aurait pu se préparer sont prises. Donc pas d’adversaires potentiels. Cela nous permettra d’avoir un double avantage : de voir des joueurs pour éventuellement être des candidats sur les prochaines fenêtres et d’évaluer des jeunes joueurs qu’on n’aura encore jamais vu dans le groupe France (NDLR : la liste sera communiquée ce vendredi dans la journée). »

Concernant l’objectif des Bleus :

« Je veux le mettre en place avec les joueurs. On va en parler tous ensemble, mais aussi de tout ce dont on a besoin pour y parvenir, pour basculer dans l’exigence. On a une préparation qui va être très courte, il va falloir qu’on utilise chaque jour pour essayer de monter en puissance et pouvoir obtenir ce qu’on veut dans les moments décisifs. (…) Ce que je souhaite, c’est d’aller sur le podium bien entendu, mais le plus haut possible. Je crois qu’il faut avoir de l’humilité car la compétition est redoutable. Quand on voit notre groupe : si le Canada venait par exemple avec tous ses joueurs NBA, ce serait une équipe incroyable. On a Team USA dans la poule donc il faudra déjà se battre pour en sortir puis une équipe en quarts comme l’Australie, la Serbie voire l’Espagne donc il faut avoir tout ça en tête. Mais ça ne doit pas nous empêcher d’être très ambitieux. Il faut viser haut pour espérer obtenir quelque chose. »

« A mes yeux, on a un groupe à fort potentiel. Mais ce qui va déterminer notre performance, ce sera notre comportement dans la préparation et la compétition. Il faut qu’on monte encore d’un cran par rapport à 2019 si on veut aller chercher plus haut. »

Concernant le potentiel de l’équipe :

« Lorsqu’on a construit cette sélection, nous avions deux objectifs, c’était de garder une ossature de l’équipe de 2019 pour deux raisons car on considérait que c’était une campagne satisfaisante mais aussi car la préparation va être courte et amputée de la présence de certains joueurs majeurs. Le deuxième objectif, c’était malgré tout de la renforcer. Je pense qu’on y est parvenus. La compétition nous permettra d’en être sûr mais aussi le travail qu’on va faire ensemble pour devenir une équipe. Car, pour l’instant, c’est une liste de 12 joueurs mais pas encore une équipe. La préparation va être très importante. A mes yeux, on a un groupe à fort potentiel. Mais ce qui va déterminer notre performance, ça va être notre comportement dans la préparation et la compétition. Il faut qu’on monte encore d’un cran par rapport à 2019 si on veut aller chercher ce qu’on cherche. Notre comportement devra être exemplaire du premier jour jusqu’au dernier. »

Concernant les intérieurs de grande taille :

« On a jamais été aussi hauts. En 2019, on avait trouvé qu’on était souvent plus petits que nos adversaires sur pas mal de postes. C’est encore vrai. Par exemple, la Serbie qui jouait à la Coupe du Monde avec Marjanovic, Milutinov, Raduljica en 5 et Jokic en 4. L’Espagne commençait ses matchs à la Coupe du Monde avec Hernangomez en poste 3 associé à Marc Gasol et un autre pivot. Ca veut dire que dans les très gros matchs, la taille a beaucoup d’importance. C’est pour cela qu’on a fait ce choix. »

Concernant la détermination des joueurs en fin de contrat NBA de venir en équipe de France :

« On a la chance d’avoir des joueurs très déterminés. Evan Fournier, Nicolas Batum et Frank Ntilikina également. Tous les trois ont assuré qu’ils joueraient quoi qu’il arrive. Les joueurs en question qui sont concernés par cette situation ont déjà affirmé haut et fort que rien ne les empêcherait de jouer ces Jeux Olympiques. »

Concernant la tenue des Jeux :

« J’en suis convaincu à 100%. Même si j’avais une incertitude, je ferais pareil, mais j’en suis convaincu. Même si j’entends les protestations de la population japonaise. C’est ce qui fait que de semaines en semaines, les conditions du protocole sanitaire sont renforcées et ce qui fait qu’elles sont de plus en plus contraignantes pour rassurer tout le monde. En revanche, je n’ai pas de doute quant à l’organisation des Jeux cette année. »

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Après des semaines de tractations, Vincent Collet et son staff ont tranché. Un arbitrage difficile de par la profusion de talents et la multitude d’options offertes pour déterminer les douze élus qui iront au Japon. Cette année marquée par la pandémie – calendriers chargés et playoffs NBA pouvant courir jusqu’au 22 juillet – a poussé le staff des Bleus à aller droit au but. Pour accompagner les leaders de l’équipe de France, tous médaillés de bronze à la Coupe du Monde 2019, à savoir Nando De Colo, Evan Fournier, Nicolas Batum et Rudy Gobert, le sélectionneur a fait des choix.

A la mène, Théo Maledon n’a pas souhaité être de l’aventure afin d’entreprendre un travail physique avec Oklahoma City en NBA. Par conséquent, le choix s’est porté sur le trio Thomas Heurtel – Andrew Albicy – Frank Ntilikina. Sur les postes extérieurs, Timothé Luwawu-Cabarrot a également été préféré à Axel Toupane (présent en 2017 et 2019), William Howard et Isaïa Cordinier. Ces trois derniers sont réservistes. Sur le poste 4 – celui qui a donné « le plus de fil à retordre » au sélectionneur – Vincent Collet a tranché pour le duo Amath M’Baye – Guerschon Yabusele, au détriment d’Adrien Moerman. Dans la raquette, trois pivots de grande taille (2,13 m ou plus) iront au Japon : Rudy Gobert, Moustapha Fall et Vincent Poirier, préférés notamment à Mathias Lessort (réserviste).

A noter aussi les absences de Louis Labeyrie (Valence), Rodrigue Beaubois (Anadolu Efes) ou encore Joffrey Lauvergne (Zalgiris Kaunas). En conférence de presse, Vincent Collet est revenu sur l’ensemble de ces choix.

Concernant Théo Maledon, qui ne fait partie de la liste finale :

« Théo souhaitait entreprendre un très gros travail de développement en vue de la saison prochaine avec sa franchise. De ce fait, il n’a pas souhaité faire partir de la sélection. C’est un choix qui lui appartient. Il faut prendre acte, c’est tout. De toute façon, même si j’avais l’intention de le prendre, cette décision n’était pas évidente par rapport au joueur qui va le remplacer. C’était justement un des éléments qu’on avait déjà en tête en dépit de son excellente première saison NBA. De toute façon, il y avait déjà matière à discussion avant même qu’il prenne cette position-là. Ce n’est pas quelque chose qui doit abimer notre volonté d’aller très haut aux JO (…) Il aurait pu faire partie des 12. Quand il a pris sa décision, il était en tout cas en ballotage favorable. »

Concernant la sélection de Thomas Heurtel :

« Lorsqu’il a repris le jeu après avoir été évincé de Barcelone lors de la fenêtre de février au Monténégro, il était en contact avec l’ASVEL. Je l’avais très fortement encouragé à donner suite car…

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Photos : FIBA

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