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Mondial U19 – J2 – La France bernée par l’Espagne, les États-Unis, l’Argentine, le Canada et la Serbie se promènent

Photo d’ouverture : L’Espagne exulte… Hormis les États-Unis, le Canada et l’Argentine, larges vainqueurs, ce dimanche a surtout été le témoin de scores très réduits. Au grand dam de la France, qui s’est fait endormir par l’Espagne. Ou de l’Iran, qui a longtemps inquiété la Lettonie. Ce lundi est jou

Photo d’ouverture : L’Espagne exulte…

Hormis les États-Unis, le Canada et l’Argentine, larges vainqueurs, ce dimanche a surtout été le témoin de scores très réduits. Au grand dam de la France, qui s’est fait endormir par l’Espagne. Ou de l’Iran, qui a longtemps inquiété la Lettonie. Ce lundi est jour de repos.

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Groupe A

En tête après un quart-temps (15-13), le Japon n’a ensuite plus fait illusion, débordé par la puissance canadienne. Un chiffre traduit l’écart entre les deux équipes : 61 rebonds, dont 22 offensifs, à 33, en faveur des Canadiens… Côté Nippon, Java Eo Yoneyama (1,91 m, 2002, Senshu University/JAP, ailier-fort !) surnage avec ses 18 points et 5 rebonds pour 21 d’évaluation. En face, Zach Edey (2,20 m, 2002, Purdue Boilermakers/USA), déjà à son affaire contre la Lituanie, a continué son chantier : 14 pts, 15 rbds, 25 d’éval. Bennedict Mathurin (2,01 m, 2002, Arizona/NCAA) a fait encore mieux : 30 pts à 11/15 aux tirs dont 6/9 à trois-points, 3 rbds, 30 d’éval.

Bennedict Mathurin – Canada

De leur côté, les Lituaniens ont eu toutes les peines du monde à venir à bout de Sénégalais accrocheurs, qui auraient pu se montrer encore plus menaçants s’ils avaient été adroits de loin : 1/9 à trois-points… Ibou Badji  (2,14 m, 2002, Barcelone, pivot) a continué son chantier (23 pts, 14 rbds, 4 contres, 34 d’éval) mais il a été bien seul. En face, Azuolas Tubelis s’est raté (8 pts à 3/13, 0 d’éval) mais la sélection U19 lituanienne s’est appuyée sur son collectif : 7 joueurs entre 8 et 14 points, 4 joueurs à plus de 10 d’éval.

Canada – Japon : 100-75

Lituanie – Sénégal : 78-73

Groupe B

Surprise à la mi-temps : l’Iran devançait la Lettonie, qui évolue à domicile, 29-23. Et il aura fallu aux locaux attendre le dernier quart-temps (remporté 24-10) pour inverser le score. Pour les Iraniens, Parsa Fallah (2,02 m, 2003, Kalleh/IRI, pivot, 16 pts, 6 rbds, 2 ctrs, 19 d’éval) et Ali Shahryari (1,80 m, 2002, Kalleh, meneur, 12 pts, 5 rbds, 2 pds, 11 d’éval) ont porté leur équipe. Pour les Lettons, Kristians Feierbergs (2,03 m, 2002, Sojky/CZE, ailier) a été décisif : 17 pts à 7/13 aux tirs, 8 rbds, 3 pds, 23 d’éval.

Lazar Stefanovic – Serbie

39 partout à la mi-temps : Serbes et Portoricains n’arrivaient pas à se départager. Puis, au retour des vestiaires, les Européens ont mis un énorme coup d’accélérateur : 30-7 sur le troisième quart-temps. Le match était plié, grâce notamment aux habituels Nikola Jovic (16 pts, 11 rbds, 22 d’éval) et Filip Skobalj (11 pts, 10 rbds, 21 d’éval). Adroits (10/21 à trois-points) et dominateurs au rebond (50 à 36), les Serbes démarrent bien leur Mondial.

Lettonie – Iran : 58-48

Serbie – Porto-Rico : 84-64

Parsa Fallah – Iran

Groupe C

L’Argentine n’a connu aucun souci contre la Corée du Sud. Au bout d’un quart-temps, l’affaire était dans le sac : 33-13. Manuel Rodriguez Ortega (2,02 m, 2002, Boca Juniors/ARG, intérieur) s’est distingué : 22 pts à 10/13 aux tirs, 9 rbds, 29 d’éval. En face, Jun Seok Yeo (2,03 m, 2002, Yongshan HS/KOR, ailier) a une nouvelle fois montré qu’il était le seul Coréen au niveau : 27 pts, 13 rbds, 3 pds, 2 ctrs, 35 d’éval.

Manuel Rodriguez Ortega – Argentine

Quant aux Français, ils ont démontré qu’ils pouvaient sembler très au-dessus de leurs adversaires, posséder une arme fatale avec Victor Wembanyama (2,20 m, 2004, Nanterre, ailier-fort, 22 pts, 10 rbds, 6 ctrs, 26 d’éval), mais ne pas savoir se dépêtrer d’une zone et se faire remonter alors qu’ils avaient le match bien en main…

Argentine – Corée : 112-74

Espagne – France : 60-59 a. p.

Milan Jimenez – Espagne

Groupe D

Australiens et Turcs se sont rendus coup pour coup pendant 40 minutes, les coéquipiers de Furkan Haltali (2,06 m, 2002, Besiktas, pivot, 8 pts, 12 rbds, 13 d’éval) ne finissant par faire céder les Océaniens que dans les dernières secondes. On notera la bonne partie de Berke Buyuktuncel (2,02 m, 2004, Tofas), jeune ailier auteur de 12 pts à 4/11 aux tirs et 6 rbds pour 10 d’éval, ainsi que de Sarper David Mutaf (1,96 m, 2002, Gran Canaria/ESP), qui a produit 13 pts (à 5/13 aux tirs) et 5 rbds pour 13 d’éval.

Sarper David Mutaf – Turquie

Pour leur part, les États-Unis n’ont rencontré quasiment aucune difficulté à venir à bout des Maliens dans un remake de la finale des derniers Mondiaux U19. Les coéquipiers d’Oumar Ballo (2,08 m, 2002, Arizona/NCAA, 9 pts à 4/12 aux tirs, 5 rbds, 7 d’éval) ont été complètement étouffés, incapables de marquer un panier (17/68 aux tirs, 25 %) ou même de conserver le ballon (26 balles perdues), d’où un énorme différentiel à l’évaluation : 135 à 30. Côté américain, difficile de dégager une individualité tant l’équipe s’est reposée sur son collectif : 29 passes pour 31 tirs réussis (et 29 lancers sur 41). Six joueurs ont marqué plus de 10 points, 8 ont une évaluation supérieure ou égale à 10. Impitoyables.

Chet Holmgren (USA) et Modibo Diaby (Sénégal)

Turquie – Australie : 64-62

États-Unis – Mali : 100-52

Photos : FIBA

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Groupe A

En tête après un quart-temps (15-13), le Japon n’a ensuite plus fait illusion, débordé par la puissance canadienne. Un chiffre traduit l’écart entre les deux équipes : 61 rebonds, dont 22 offensifs, à 33, en faveur des Canadiens… Côté Nippon, Java Eo Yoneyama (1,91 m, 2002, Senshu University/JAP, ailier-fort !) surnage avec ses 18 points et 5 rebonds pour 21 d’évaluation. En face, Zach Edey (2,20 m, 2002, Purdue Boilermakers/USA), déjà à son affaire contre la Lituanie, a continué son chantier : 14 pts, 15 rbds, 25 d’éval. Bennedict Mathurin (2,01 m, 2002, Arizona/NCAA) a fait encore mieux : 30 pts à 11/15 aux tirs dont 6/9 à trois-points, 3 rbds, 30 d’éval.

Bennedict Mathurin – Canada

De leur côté, les Lituaniens ont eu toutes les peines du monde à venir à bout de Sénégalais accrocheurs, qui auraient pu se montrer encore plus menaçants

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