Frédéric Weis, 44 ans, est le consultant basket d’Eurosport pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Pendant la quinzaine, le vice-champion olympique à Sydney en 2000 apporte son éclairage sur l’équipe de France sur Basket Europe. Troisième épisode pour analyser la victoire des Bleus contre la République Tchèque (97-77). Un succès qui garantit déjà la première place du groupe avant même d’affronter l’Iran samedi.
On peut être fiers. Enfin, on a réussi à gérer le jour d’après. On attendait vraiment la confirmation de cette magnifique victoire contre Team USA… et on l’a eu de la plus belle des manières. Vraiment, c’est ce qui nous a le plus porté. Ça nous est arrivé de faire de grandes performances mais rares ont été les confirmations. Là, on ne s’est pas relâchés, on a été très bons.
Après un premier quart-temps légèrement difficile à manoeuvrer, on a été très forts. Avec un Evan Fournier et un Nando De Colo à ce niveau, c’est toujours plus facile. Même si, bien sûr, on a fait face à une très bonne équipe de la République Tchèque, très adroite en début de match. On a laissé ces Tchèques prendre confiance avec un pourcentage irréel au démarrage (8/9 à 3-points), ce qui est quand même incroyable. Ils marquent pas moins de 28 points au premier quart-temps !
On se dit presque qu’on n’est pas dans les clous mais en fait, le rouleau compresseur français s’était mis en place. Au fur et à mesure, les Tchèques ont baissé d’intensité, même Ondrej Balvin (18 points à 8/11 aux tirs, 8 rebonds), qui avait clairement envie de se montrer. Dès le deuxième quart-temps, c’était déjà beaucoup plus compliqué pour eux, on a déroulé. En deuxième mi-temps, je n’en parle même pas…
Photo : Montage Basket Europe (FIBA / DR)