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Toujours placée, jamais médaillée, l’Australie va t-elle mettre fin à la malédiction ?

Aucune médaille aux Jeux Olympiques. Idem à la Coupe du Monde. Les Australiens échouent toujours dans le sprint final. Quatre fois les Aussies ont joué pour la médaille de bronze aux JO, quatre fois ils ont échoué. Alors, vont-ils mettre fin à la malédiction en début d’après-midi (13h) face à la Slo

Aucune médaille aux Jeux Olympiques. Idem à la Coupe du Monde. Les Australiens échouent toujours dans le sprint final. Quatre fois les Aussies ont joué pour la médaille de bronze aux JO, quatre fois ils ont échoué. Alors, vont-ils mettre fin à la malédiction en début d’après-midi (13h) face à la Slovénie ?

A Rio, ce fut particulièrement cruel puisqu’ils ont perdu dans un match pour la médaille de bronze contre l’Espagne sur deux lancers francs à la fin du temps réglementaire. Ils ont également échoué à la quatrième place lors de la dernière Coupe du monde, la France s’imposant 67-59.

Le mot d’ordre au pays des kangourous : ça suffit !

« Nous sommes proches d’un succès que ce pays n’a pas encore obtenu. L’Australie a une longue histoire de bon basket-ball, mais elle n’a toujours pas de médaille. C’est l’une des choses les plus importantes qui doit nous arriver, à la fois pour les joueurs et pour les entraîneurs », a déclaré le coach Brian Goorjian. « Plus vous vous engagez dans quelque chose, plus vous vous sacrifiez pour cela, plus il est difficile de prendre du recul et de l’accepter. Nous ne pleurons pas, nous ne nous apitoyons pas sur nous-mêmes, nous ne pensons pas au passé. Nous attendons ce match avec impatience. J’en suis ravi ».

Comme les Slovènes, les Australiens n’ont enregistré qu’une seule défaite à ces JO. En phase de groupes, ils ont d’abord battu le Nigeria (84-67), puis l’Italie (86-83) et l’Allemagne (89-76). En quarts de finale, ils ont dominé l’Argentine avec une performance de haut niveau (97-59), puis ils se sont retrouvés une fois encore bloqués en demi-finale, par les Etats-Unis bien supérieurs, 97-78.

Photo: Jock Landale (FIBA)

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