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Espagne : Le club féminin de Leganès embauche un coach américain accusé d’harcèlement sexuel

Le président de Leganés, José Jacinto Ramos, a embauché un coach américain de renom, Quentin Hillsman, mais cela fait jaser car il est accusé d’harcèlement sexuel.

Le président de Leganés, José Jacinto Ramos, a embauché un coach américain de renom, Quentin Hillsman, mais cela fait jaser car il est accusé d’harcèlement sexuel.

Leganés a obtenu une promotion historique en ligue féminine Endesa après six tentatives infructueuses. Le coach Antonio Pernas avait alors signé un prolongement de contrat de deux saisons, mais, il a quelques jours, le lien a été rompu en raison de « problèmes internes », et le club s’est mis dare dare à la recherche d’un remplaçant.

Leganés a eu alors la possibilité d’engager l’Américain Quentin Hillsman, âgé de 50 ans, qui a obtenu d’excellents résultats avec l’université de Syracuse. Seulement, selon les informations recueillies par le portail The Athletic, 11 membres de l’équipe ont demandé leur transfert à la fin de la saison et ont dénoncé, avec d’autres membres du personnel de l’université, des comportements « inappropriés » de Hillsman incluant un langage vulgaire et menaçant envers les joueuses, des baisers sur le front les mettant mal à l’aise et des attitudes despotiques. Ce n’est pas la première fois que Coach Q est pointé du doigt pour un comportement du genre avec des joueuses de Syracuse. En 2011, Lynnae Lampkins l’avait accusé de l’avoir « peloté et envoyé des messages inappropriés ». À cette occasion, l’enquête n’avait trouvé aucune preuve de harcèlement. Cette fois, l’enquête poursuit son cours, pour le moment sans inculpation contre l’entraîneur, qui a tout de même démissionné de son poste à Syracuse.

« Nous sommes bouleversés, attristés et dévastés par la répercussion négative qu’a eue l’annonce de sa signature », reconnaît le président du club, José Jacinto Ramos, à El Pais, avouant qu’il n’en dort pas la nuit. « Nous avons demandé des rapports juridiques, nous avons fait des enquêtes, nous avons recueilli des témoignages auprès de son université et il n’y a rien de concret contre lui. Dès que quelque chose sera prouvé, nous interviendrons sur-le-champ. On prend un gros risque, mais on n’est pas des kamikazes. Le dernier salaire de Hillsman était d’un million de dollars, ce qui est bien plus que notre budget total. Il a décidé de se retirer après l’apparition de ces témoignages, il était sans équipe et, via son agence de représentation, avec qui nous avons déjà signé des joueuses la possibilité s’est présentée. »

Bien sûr, Quentin Hillsman estime que les attaques portées contre lui sont infondées.

« J’entraîne depuis 25 ans. Je ne suis pas là pour rabaisser mes joueuses ou mes collaborateurs. Nous avons toujours poursuivi l’objectif de gagner. Je suis très compétitif et je donnerai toujours au basket tout ce que j’ai. Mon niveau d’exigence et d’attentes ont toujours été les mêmes. Les fans de Leganés verront une équipe agressive, avec un rythme rapide des deux côtés du terrain. »

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