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ITW Yakuba Ouattara (Monaco) : « En Euroleague, je comble mon déficit de taille par mon activité, mon énergie et ma détermination »

A 29 ans, Yakuba Ouattara (1,92 m) découvre cette année l’Euroleague avec l’AS Monaco, le club dans lequel il dispute sa sixième saison professionnelle après une saison en Espagne du côté du Betis Séville. L’international français se confie sur l’apprentissage de son nouveau rôle.

A 29 ans, Yakuba Ouattara (1,92 m) découvre cette année l’Euroleague avec l’AS Monaco, le club dans lequel il dispute sa sixième saison professionnelle après une saison en Espagne du côté du Betis Séville. L’international français se confie sur l’apprentissage de son nouveau rôle.

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Monaco, c’était un choix naturel pour votre retour en France ?
Oui, un choix qui pour moi a été assez simple à faire parce que Monaco est un club que je connais très bien (NDLR : il y a évolué de 2015 à 2020 hormis un passage en G-League en 2017-2018) et Zvezdan… j’ai été son joueur pendant plusieurs saisons donc je connaissais parfaitement.

Avant de signer à Monaco, vous aviez annoncé vouloir rejoindre un club d’Euroleague. Qu’est-ce qui vous fait vibrer dans cette compétition ?
L’intensité, le fait d’affronter les meilleurs joueurs européens… Tous les trois jours, on a un match. C’est vraiment la meilleure compétition européenne. Chaque rencontre, tu affrontes le Red Star (Étoile Rouge de Belgrade), Barcelone, le Real Madrid… C’est stimulant.

Douze rencontres en un mois, c’est nouveau pour vous, quel est votre ressenti sur le rythme du début de saison ?
C’est très très très intense. Honnêtement, que ce soit physiquement et mentalement. Mais c’est aussi ça le haut niveau et c’est ce que je recherchais personnellement. C’est très fatigant ! T’as pas le temps de souffler qu’il faut tout de suite tourner la page et faire le prochain match et tout le temps être performant. C’est ça le très haut niveau et c’est aussi pour ça que l’on a un effectif aussi large, pour pouvoir compter sur beaucoup de joueurs tout au long de la saison.

Etes-vous satisfait de votre début de saison sur le plan personnel ?
Oui, mais « peut mieux faire », je dirais. On est encore une équipe nouvelle. On ne se trouve pas encore tous parfaitement bien sur le terrain. Je pense que ça va évoluer avec le temps. Plus on va enchaîner de matches plus on va progresser ensemble et mieux on sera. On arrive à être performants même en étant une nouvelle équipe donc ça laisse présager du bon pour l’avenir. Pour ma part, je me trouve assez bon dans le rôle que j’ai aujourd’hui mais je connais mes qualités et je sais que je peux contribuer encore plus.

« Parfois, être moins impliqué en attaque peut être un peu frustrant de temps en temps, mais ça fait partie des sacrifices à faire pour qu’une équipe gagne. Tout le monde ne peut pas être le gars qui va mettre 20 points, le gars sur qui on va compter tous les soirs en attaque. Pour l’équipe, chacun doit sacrifier quelque chose »

Ces derniers temps, il vous est arrivé de jouer l’intégralité du premier quart-temps puis ensuite d’être sur le banc la majorité du reste du match… C’est un rôle qui vous convient ?
À ce niveau-là, tu prends ce qu’on te donne. Il faut arriver à être performant dans le temps qu’on te donne, que ce soit deux minutes, cinq minutes, dix minutes… Tu sais que tu ne vas pas jouer très longtemps donc le plus important c’est d’être prêt et de pouvoir tout donner au moment où tu es utilisé.

Il vous arrive de ne pas rentrer en jeu, comme à Madrid ou face au CSKA Moscou. Pourquoi ?
On est quinze dans l’effectif donc à chaque match, il y a un roulement. Cette fois-ci, c’était mon tour. On va tous passer par là durant la saison. C’est le jeu. Généralement, on le sait le matin ou la veille du match.

Pas de blessure à signaler ?
Non, physiquement ça va. Si l’on regarde dans toutes les équipes d’Euroleague, il y a très très peu de joueurs qui jouent plus que 20 minutes. C’est trop demandant, entre le championnat national et l’Euroleague c’est impossible de jouer trop longtemps. D’autant plus dans notre équipe qui a un style de jeu particulier, défensif et très agressif.

(c) Euroleague

A Monaco, le poste 3 a parfois moins de responsabilités offensives dans le jeu proposé. Appréciez-vous quand même évoluer à plein temps sur ce poste ?
Parfois, être moins impliqué en attaque peut être un peu frustrant de temps en temps, mais ça fait partie des sacrifices à faire pour qu’une équipe gagne. Tout le monde ne peut pas être le gars qui va mettre 20 points, le gars sur qui on va compter tous les soirs en attaque. Pour l’équipe, chacun doit sacrifier quelque chose. Je l’ai bien compris donc ça ne me dérange pas de plus me concentrer en défense qu’en attaque, même si je peux contribuer offensivement. Mon profil fait que je n’ai pas forcément besoin d’avoir beaucoup la balle dans les mains pour être efficace en attaque, que ce soit catch and shoot, rebonds… Je peux arriver à mettre des points sans avoir besoin de dribbler, de jouer en pick and roll… Donc c’est plus facile à utiliser un joueur comme ça dans une équipe où il y a beaucoup de joueurs très talentueux qui ont besoin d’avoir la balle en main.

On vous voit beaucoup jouer les rebonds offensifs depuis le début de saison. Est-ce la principale consigne en attaque ?
C’est une consigne mais c’est avant tout mon jeu, de me battre sur tous les rebonds. Avoir un rebond offensif, ça offre une autre opportunité de marquer. C’est l’une de mes qualités donc j’essaie de le jouer à fond, d’y aller à chaque attaque.

A Monaco, considérez-vous que vous êtes un joueur défensif ?
Les rôles évoluent selon l’équipe dans laquelle tu joues. Dans une équipe comme la nôtre, offensivement il y a beaucoup de talent et tout le monde ne peut pas être la pièce maîtresse en attaque. Chacun doit réussir à être performant dans les secteurs de jeu pour apporter quelque chose à l’équipe. Moi cette année c’est à travers la défense principalement, même si je peux contribuer en attaque. Dans une équipe il faut savoir des fois se concentrer sur un secteur et que tout le monde soit bon dans ce qu’il fait.

« Avec Mike James, on échange beaucoup au quotidien, sur plein de choses sauf sur le basket d’ailleurs ! On joue ensemble mais ce ne sont pas nos sujets de conversation principaux. »

On vous voit souvent défendre sur des postes 3 plus grands, notamment en Euroleague. Vous sentez-vous à l’aise avec ça ?
Non, ça ne me gêne pas. Je comble mon déficit de taille par mon activité, mon énergie et ma détermination. Ce n’est pas parce qu’il est plus grand ou plus costaud que je vais me laisser faire.

Quelle est votre relation avec Mike James ?
On échange beaucoup au quotidien, sur plein de choses sauf sur le basket d’ailleurs ! On joue ensemble mais ce ne sont pas nos sujets de conversation principaux.

Est-ce que vous abordez un match de championnat et un match d’Euroleague de la même façon ?
J’essaie d’aborder tous les matches de la même façon. Par contre les sensations ne sont pas les mêmes entre l’Euroleague et le championnat. Je connais bien le championnat donc il y a peu de nouveauté pour moi en alors que l’Euroleague c’est nouveau donc il y a ce petit truc en plus.

Quelle est votre routine avant une rencontre ?
Je commence par une heure de sieste, grand max. Je me lève puis je prends une petite collation. Je fais toujours un peu de méditation pour me calmer et arriver au match serein.

Vous ne faites pas partie de la dernière liste des Bleus convoqués en Equipe de France… C’est un regret ?
J’aurai aimé être parmi les joueurs donc il y a un peu de frustration par rapport à ça. Mais après, c’est le choix du coach et il faut le respecter.

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Monaco, c’était un choix naturel pour votre retour en France ?
Oui, un choix qui pour moi a été assez simple à faire parce que Monaco est un club que je connais très bien (NDLR : il y a évolué de 2015 à 2020 hormis un passage en G-League en 2017-2018) et Zvezdan… j’ai été son joueur pendant plusieurs saisons donc je connaissais parfaitement.

Avant de signer à Monaco, vous aviez annoncé vouloir rejoindre un club d’Euroleague. Qu’est-ce qui vous fait vibrer dans cette compétition ?
L’intensité, le fait d’affronter les meilleurs joueurs européens… Tous les trois jours, on a un match. C’est vraiment la meilleure compétition européenne. Chaque rencontre, tu affrontes le Red Star (Étoile Rouge de Belgrade), Barcelone, le Real Madrid… C’est stimulant.

Douze rencontres en un mois, c’est nouveau pour vous, quel est votre ressenti sur le rythme du début de saison ?
C’est très très très intense. Honnêtement, que ce soit physiquement et mentalement. Mais c’est aussi ça le haut niveau et c’est ce que je recherchais personnellement. C’est très fatigant ! T’as pas le temps de souffler qu’il faut tout de suite tourner la page et faire le prochain match et tout le temps être performant. C’est ça le très haut niveau et c’est aussi pour ça que l’on a un effectif aussi large, pour pouvoir compter sur beaucoup de joueurs tout au long de la saison.

Etes-vous satisfait de votre début de saison sur le plan personnel ?
Oui, mais « peut mieux faire », je dirais. On est encore une équipe nouvelle. On ne se trouve pas encore tous parfaitement bien sur le terrain. Je pense que ça va évoluer avec le temps. Plus on va enchaîner de matches plus on va progresser ensemble et mieux on sera. On arrive à être performants même en étant une nouvelle équipe donc ça laisse présager du bon pour l’avenir. Pour ma part, je me trouve assez bon dans le rôle que j’ai aujourd’hui mais je connais mes qualités et je sais que je peux contribuer encore plus.

« Parfois, être moins impliqué en attaque peut être un peu frustrant de temps en temps, mais ça fait partie des sacrifices à faire pour qu’une équipe gagne. Tout le monde ne peut pas être le gars qui va mettre 20 points, le gars sur qui on va compter tous les soirs en attaque. Pour l’équipe, chacun doit sacrifier quelque chose »

Ces derniers temps, il vous est arrivé de jouer l’intégralité du premier quart-temps puis ensuite d’être sur le banc la majorité du reste du match… C’est un rôle qui vous convient ?
À ce niveau-là, tu prends ce qu’on te donne. Il faut arriver à être performant dans le temps qu’on te donne, que ce soit deux minutes, cinq minutes, dix minutes… Tu sais que tu ne vas pas jouer très longtemps donc le plus important c’est d’être prêt et de pouvoir tout donner au moment où tu es utilisé.

Il vous arrive de ne pas rentrer en jeu, comme à Madrid ou face au CSKA Moscou. Pourquoi ?
On est quinze dans l’effectif donc à chaque match, il y a…

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Photo : Yakuba Ouattara (Euroleague)

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