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Julie Allemand (ASVEL et Belgique) : « Je ressens encore une grosse fatigue »

La meneuse de l’ASVEL, Julie Allemand (1,73m, 25 ans), est actuellement avec son équipe nationale belge à Washington pour disputer le Tournoi de Qualification à la Coupe du Monde, dans un groupe avec les Etats-Unis, la Russie et Porto-Rico, qui est a priori le maillon faible.

La meneuse de l’ASVEL, Julie Allemand (1,73m, 25 ans), est actuellement avec son équipe nationale belge à Washington pour disputer le Tournoi de Qualification à la Coupe du Monde, dans un groupe avec les Etats-Unis, la Russie et Porto-Rico, qui est a priori le maillon faible.

Au quotidien Le Soir, elle donne des nouvelles de sa santé, elle qui a contracté comme beaucoup le Covid :

« Je n’ai pas eu de symptômes graves, mais je ressens encore une grosse fatigue. Et j’avoue que c’est compliqué de retrouver le rythme. Mentalement, ce n’est pas encore le top non plus. Comme je l’ai expliqué début d’année sur un réseau social, j’ai moi aussi vécu une sorte de « burn out » au retour des Jeux olympiques. Je n’avais rien senti venir. Mais pendant plusieurs semaines, je n’arrivais plus à voir un ballon et je pleurais. C’était un peu effrayant. Ce n’est qu’en l’acceptant que ça a commencé à aller mieux. Là, je suis repartie de l’avant, mais ce n’est pas encore comme avant. Ma priorité, c’est de retrouver l’envie et le plaisir. Je ne veux pas me mettre de pression sur mes prestations individuelles, même si je sais que ce tournoi est important. »

Après la saison en Europe, Julie allemand enchaînera avec la WNBA, sachant qu’elle a été transférée d’Indiana aux Chicago Sky, une perspective qui l’a réjouit, sachant qu’elle retrouvera Ann Wauters comme assistante, et probablement Emma Meesseman.

« Je suis super excitée! C’est l’équipe championne. Il y règne une bonne ambiance. Le coach est le mari d’Edwige Lawson, la directrice sportive que j’ai connue à Montpellier. Je serai sans doute le relais de Courtney Vandersloot, un modèle qui a le même profil que moi à la distribution… Et puis, bien sûr, c’est le top avec Ann, et sans doute Emma, même si ce n’est pas encore officiel. Je me sentirai un peu chez moi à Chicago : cet aspect humain est important. Je cherchais un environnement pour apprendre : ce n’est donc pas plus mal de ne pas être la première meneuse. Et puis l’équipe veut conserver son titre: ça ajoute de l’intérêt. »

Photo : FIBA

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