Il fut l’une des figures triomphantes du basket italien des années 80. Il est toujours le meilleur marqueur de tous les temps de la Serie A et de l’équipe nationale italienne. Antonello Riva a eu hier 60 ans et il s’est confié à La Gazzetta dello Sport.
Sur ses activités sportives :
« Un peu de gym quelques fois par semaine mais je préfère le plein air. Ma grande passion est la montagne. Je vais avec les soi-disant retraités qui sont libres la semaine. Certains ont 10-15 ans de plus que moi et c’est dur de les suivre. Je fais du ski de randonnée. Au cours de ma carrière de joueur, je ne pouvais pas aller à la montagne et risquer des blessures. Et après une vie de basketteur, j’ai les genoux très usés. Je ne peux donc plus courir ni jouer au basket comme je le faisais il y a quelques années. Avec le « ski alpinisme » on monte sans trop forcer et la descente n’est pas si traumatisante ».
Sur le fait qu’il a cessé d’être coach, il y a huit ans :
« La crise économique s’est beaucoup fait sentir dans le basket. J’étais inquiet pour l’avenir de ma famille. Ma fille, avec deux diplômes, ne travaillait toujours pas. Mon fils Ivan a joué en Serie B. Ma femme Marina était femme au foyer. Oui, j’ai fait une année d’essai dans cette entreprise de produits de bien-être. Ça s’est bien passé. Maintenant avec ma femme on travaille dans le marketing de réseau ».
Sur ce qui est le bonheur pour un sexagénaire :
« Être le grand-père de quatre petits-enfants, presque un cinq majeur. Faire un travail qui me plaît et qui me laisse beaucoup de temps libre. C’est quelque chose qui est inestimable. Allez à la montagne. Je ne pouvais pas demander plus à la vie ».
