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Nenad Markovic (JDA Dijon) : « Les joueurs de l’ASVEL ne pouvaient plus nous arrêter »

C’est diminuée que la JDA Dijon s’est présentée devant son public pour affronter l’ASVEL, qui ne s’est semble-t-il pas suffisamment méfiée de la bête blessée. Résultat, victoire revancharde des locaux (82 à 75).

C’est diminuée que la JDA Dijon s’est présentée devant son public pour affronter l’ASVEL, qui ne s’est semble-t-il pas suffisamment méfiée de la bête blessée. Résultat, victoire revancharde des locaux (82 à 75).

Deux équipes amputées de plusieurs joueurs s’affrontaient ce samedi soir, dans le cadre de la 22ème journée de Betclic Élite, pour un match aux allures de choc malgré tout. D’un côté, la JDA Dijon qui a dû se passer de son ailier Chase Simon, touché à l’adducteur et de son pivot Gavin Ware, positif au Covid. De l’autre, l’ASVEL qui, même avec les absences d’Elie Okobo (épaule), de Charles Kahudi (genou), de Chris Jones (malade) et de Raymar Morgan (reprise), s’est présenté sur le parquet du palais des Sports de Dijon avec un effectif plus fourni sur le papier. Mais du côté des joueurs dijonnais, la volonté de revanche a fait oublier ce déséquilibre, eux qui restaient, face à ce même adversaire, sur des défaites en finale du championnat de France, en finale de la Coupe de France, ainsi que sur un revers en début de saison (49 à 73).

Après un premier quart-temps canon, remporté sur le score de 27 à 15, Dijon a pris l’avantage. Mais les joueurs de Lyon-Villeurbanne ne se sont pas laissés faire pour autant, revenant à -5 à la pause (43 à 38). Au retour des vestiaires, les hommes de T.J. Parker ont continué sur leur lancée, jusqu’à compter 4 points d’avance. Mais c’était compter sur un trio Kelly-Holston-Alingue (28 points à 8 sur 13 aux tirs pour 24 d’évaluation pour le premier, 20 points et 12 passes décisives pour 19 d’évaluation pour le deuxième et 11 points et 10 rebonds pour 22 d’évaluation pour le troisième) qui a permis à la JDA Dijon de repasser devant et d’aller chercher cette victoire significative. De quoi agacer l’entraîneur rhodanien, qui s’est exprimé après le match :

« Ce qui me frustre le plus, c’est que Dijon joue à sept et nous à beaucoup plus… On commence très bien le troisième quart-temps et on prend l’eau dès qu’on fait entrer les rotations… On était revenu, on était bien dans ce qu’on voulait, on était bien défensivement, on prend un éclat et derrière cela ne bouge pas. Si Chris Jones est là, ce n’est pas pareil, mais il était malade. On va récupérer Okobo et Jones la semaine prochaine. […] On a essayé d’attaquer David Holston, mais c’est un joueur intelligent… »T.J. Parker, entraîneur de l’ASVEL (propos recueillis par Le Bien Public)

Au final, l’ASVEL laisse Boulogne-Levallois s’échapper au classement, tandis que la JDA Dijon s’installe à la quatrième place du championnat. Un résultat qui satisfait pleinement Nenad Markovic, qui était pourtant en proie aux doutes avant la rencontre :

« J’espérais vraiment pouvoir compter sur un roster complet contre une équipe d’Euroligue, dans une salle pleine et avec une bonne ambiance, pour voir si on pouvait rivaliser dans ce type de match. Mon ardeur a un peu fléchi quand j’ai su que Gavin était positif et que Chase ne jouerait probablement pas. Mais ce samedi, je me suis dit ok, peut-être qu’ils seraient plus relâchés en face parce qu’on n’était pas à dix joueurs, et si tu mets l’énergie dès le début… Dans ce genre de match, c’est souvent une question de momentum. On a eu le premier, et le deuxième a été le plus important. Quand ils ont commencé à marquer facilement et mené de quatre points, nous n’avons pas abandonné. On est resté au contact avant de reprendre la tête : de 2, 4, 6, 8 points… Ils ne pouvaient plus nous arrêter. C’était un match fantastique et une fantastique victoire pour nous. »Nenad Markovic, entraîneur de la JDA Dijon (propos recueillis par Le Bien Public)

Photo : Nenad Markovic (Basketball Champions League)

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