Boulazac et Chalon-sur-Saône possèdent les deux plus gros budgets et les deux plus importantes masses salariales de Pro B. Mais si l’Élan réalise une saison quasi-conforme à ses ambitions, le Boulazac Basket Dordogne, en position de relégable, vit un cauchemar éveillé.
Équipe par équipe, au quotidien, et par ordre alphabétique, Basket Europe sort son désormais traditionnel dossier sur les salaires de Pro B, dont voici le troisième épisode.
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Boulazac : l’accident industriel
Budget annoncé : 3 570 000 € (2e)
Masse salariale budgetée (brut) : 1 247 000 € (2e)
Classement (au 4 avril) : 17e (10 victoires – 16 défaites)
Relégué de Jeep Élite en Pro B la saison dernière, le Boulazac Basket Dordogne est, après 26 journées, parti pour connaître une deuxième relégation de suite, cette fois-ci en NM1, réalisant un exercice 2021-22 catastrophique. Pourtant, le BBD avait – sur le papier – mis les moyens pour tenter de remonter au plus vite dans l’élite, avec un budget et une masse salariale équivalente à ceux de la saison précédente (3 383 000 € de budget, 1 277 000 € de masse salariale en 2020-21).
Ce qui avait permis à Boulazac de constituer une équipe a priori rutilante, comprenant Ivan Février, Quentin Serron ou autres Bathiste Tchouaffé. Mais l’équipe a débuté la saison par quatre défaites, la faute à plusieurs erreurs de casting, dont l’ailier Chris-Ebou Ndow et le meneur Marquis Wright… bien plus épanoui du côté de l’ASA Basket.
L’arrivée de Nic Moore a enclenché un redressement, le club périgourdin enchaînant cinq victoires… Puis l’ancien meneur de Nanterre et Châlons-Reims s’est blessé…