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L’internationale française Diandra Tchatchouang prend officiellement sa retraite

Eloignée des terrains toute la saison en raison d’une blessure au genou, la médaillée de bronze olympique Diandra Tchatchouang (1,86 m, 31 ans) met un terme à une riche carrière.

Eloignée des terrains toute la saison en raison d’une blessure au genou, la médaillée de bronze olympique Diandra Tchatchouang (1,86 m, 31 ans) met un terme à une riche carrière.

La question a été soulevée au long de la saison, le BLMA y a répondu au travers d’un communiqué très officiel ce lundi. C’est désormais acté, la capitaine emblématique de Lattes-Montpellier, Diandra Tchatchouang, prend sa retraite après une année blanche.

Ecartée des parquets depuis les Jeux olympiques de Tokyo en août dernier, à la suite de l’apparition de lésions nouvelles au niveau du genou, l’internationale française aux 107 sélections avait tenté de revenir sur les terrains en deuxième partie de la saison.

Une envie qui n’a pas pu se concrétiser aux vues des examens de contrôle, qui ont révélé que seule une opération pourrait lui permettre de revenir. Cela aurait représenté une sixième opération sur l’ensemble de sa carrière. C’est pourquoi, à l’âge de 31 ans, la native de Villepinte a souhaité y mettre un terme.

Un joli palmarès avec les Bleues

La joueuse formée à l’INSEP puis l’université du Maryland s’en va avec un palmarès riche en équipe de France : quatre médailles d’argent à l’EuroBasket (2013, 2015, 2017, 2021) et une belle médaille de bronze olympique à Tokyo en 2021, auxquelles il faut aussi rajouter une médaille d’or au championnat d’Europe U16 en 2007.

Draftée en 2013 par les Silver Stars de San Antonio, elle n’a jamais joué en WNBA mais a disputé cinq saisons à Montpellier, cinq autres à Bourges, et une à Perpignan en début de carrière. Avec à son palmarès deux titres de champion de France (2015, 2018), quatre coupes de France (2014, 2017, 2018, 2021), mais aussi un titre européen, l’Eurocup avec Bourges en 2016.

Femme engagée sur et en dehors des terrains, nul ne doute qu’elle saura se mobiliser après l’annonce de sa retraite pour d’autres combats qui lui sont chers. Et notamment celui de construire un orphelinat au Cameroun d’ici 2025.

Photo : Diandra Tchatchouang (FIBA)

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