Dans un bref communiqué, l’ASVEL annonce mettre fin au contrat avec son entraîneur Pierre Vincent, 58 ans, victime visiblement d’une fronde de la part de ses joueuses.
« Quelques semaines après la fin de la saison sportive, et suite au bilan mené avec toutes les parties prenantes, le club a pris la décision de se séparer de son entraîneur Pierre Vincent. Le club est à la recherche d’un nouveau coach pour la saison 2022/2023. LDLC Asvel féminin remercie Pierre pour son engagement et lui souhaite pleine réussite dans la suite de ses projets ».
Il s’agit de la deuxième fois que le président Tony Parker se sépare du coach qui fut le sien lors du titre de champion d’Europe juniors en 2000. Il l’avait déjà fait en novembre 2014 alors que Pierre Vincent était sous contrat avec l’ASVEL masculin jusqu’en 2016.
Après avoir été entraîneur de Schio, en Italie, de 2017 à 2021, Pierre Vincent avait signé à l’inter-saison 2021 un contrat de cinq ans avec le club lyonnais, soit jusqu’en 2026.
« Si le club a annoncé les arrivées de Sandrine Gruda et de Gabby Williams, ainsi que de la meneuse américaine Blake Dietrick et de l’ailière espagnole Laura Quevedo, les jours qui ont suivi la défaite sur le match 3 de la finale ont été très animés concernant les joueuses encore sous contrat (Allemand, Chartereau, Ciak, Johannes) visiblement peu enclin à poursuivre l’aventure lyonnaise avec Pierre Vincent », a écrit Le Progrès.
On avait pu notamment constater que Marine Johannes tirait une tête de six pieds de long durant la finale contre Bourges, alors qu’elle rayonne actuellement en WNBA avec le New York Liberty.
Selon BeBasket, l’ancien entraîneur belge de Lattes-Montpellier, Thibault Petit, qui était depuis assistant à Koursk, est favori pour prendre la succession de Pierre Vincent.
Photo : FIBA
