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Son ancien club d’Ekaterinbourg défend Brittney Griner

De manière inattendue, Brittney Griner, détenue dans une prison moscovite, a bénéficié de plusieurs témoignages de membres de son ancien club, UMMC Ekaterinbourg, lors de son audition devant le tribunal de la ville de Khimki. C’est ce que révèle Sport Express.

De manière inattendue, Brittney Griner, détenue dans une prison moscovite, a bénéficié de plusieurs témoignages de membres de son ancien club, UMMC Ekaterinbourg, lors de son audition devant le tribunal de la ville de Khimki. C’est ce que révèle Sport Express.

« Nous avons vu notre basketteuse pour la première fois depuis sa détention. Dieu merci, elle se sent bien, » a ainsi déclaré le directeur d’UMMC Maxim Ryabkov aux journalistes après l’audience. « Notre tâche était de faire part au tribunal de ses traits de personnalité en tant qu’athlète et en tant que personne. Nous avons noté son grand rôle dans le succès du club et dans le développement de tout le basket russe. Grâce à elle, nous avons grimpé dans les classements de l’Euroleague. Nous avons essayé de répondre aux questions du procureur. Pour le moment, le contrat de Greiner a expiré. C’est arrivé pendant l’enquête. Mais nous essaierons de lui apporter l’aide que nous pouvons en tant que camarade sportive. Mais en même temps, nous essaierons d’apporter notre aide à l’enquête. »

La capitaine d’UMMC, Evgenia Belyakova, a également apporté son témoignage :

« Je peux dire que Brittney a toujours été une bonne coéquipière, c’est pourquoi mon rôle ici est de la soutenir et d’être là pour elle dans de tels moments. Elle nous manque beaucoup, son énergie nous manque. J’étais très contente de la voir. J’espère que le processus se terminera bien pour elle bientôt. Brittney est le leader et le cœur de notre équipe, une basketteuse unique et intelligente. Avec son arrivée, nous avons eu des résultats grandioses. Avec elle, je suis devenue quatre fois championne de l’Euroleague. Être sur le terrain avec elle est un plaisir. Les fans l’adorent. »

Le médecin d’UMMC Anatolie Kalabine a pris la parole devant le tribunal, et a certifié que la joueuse n’avait jamais été vue en train de consommer de la drogue, et selon un spécialiste sollicité par Business FM, durant les sept années durant lesquelles Greiner a joué pour le club d’Ekaterinbourg, aucune sanction disciplinaire ne lui a été appliquée. Cependant, après que l’Américaine ait contracté le coronavirus en février 2022, elle a développé un trouble déficitaire de l’attention. À cause de ce problème, elle a commencé à prendre certains médicaments qui lui avaient été prescrits aux États-Unis.

« La personne ne peut pas se concentrer. La mémoire se détériore, des maux de tête surviennent, des complications du système nerveux central apparaissent », a déclaré le médecin.

Kalabine a également révélé que l’Américaine souffre d’arthrose des articulations du genou, de problèmes à la cheville, à la colonne cervicale, qui provoquent des douleurs régulières. Tous ces symptômes pourraient être la raison de l’utilisation de l’huile de hasch, qui est autorisée dans de nombreux pays d’Europe et d’Amérique pour les troubles psychosomatiques.

« Greiner est constamment sous le contrôle de l’AMA et de la RUSADA, dont les employés peuvent effectuer un test d’utilisation de substances interdites n’importe quel jour. La marijuana en fait partie. En trouver peut entraîner une disqualification. Mais cela ne se produit que pendant la période de compétition, de telles substances ne sont pas interdites en dehors de la compétition », a déclaré le médecin.

On apprend par ailleurs que la double championne olympique ne s’est pas plaint aux autorités russes de ses conditions de détention, qu’elle a lu en prison un roman de Dostoïevski et une biographie des Rolling Stones.

« La procédure judiciaire de Griner est en cours, jusqu’à la conclusion de laquelle il est prématuré de discuter des options pour son retour à la maison », a déclaré à RIA Novosti, Maria Zakharova, la représentante officielle du ministère russe des Affaires étrangères. « Lorsqu’un vrai travail est en cours, il ne s’accompagne pas de battage médiatique, mais on assiste à une campagne d’information classique. Nous regrettons que les États-Unis suivent cette voie au lieu d’un dialogue professionnel non public. Le public américain, qui s’intéresse tant au sort de ses citoyens, devrait comprendre que plus il y a de gens qui veulent s’exprimer sur ce sujet au micro de Washington, moins ils font un vrai travail productif. »

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