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Jean-Pierre Siutat, président de la FFBB : « Je travaille avec la FIBA pour protéger les filières de mineurs »

Présent à l’occasion de la conférence de presse des Bleus la veille de France – République Tchèque (ce mercredi à 20h30), le président de la fédération, Jean-Pierre Siutat, s’est exprimé sur quelques sujets d’actualité.

Présent à l’occasion de la conférence de presse des Bleus la veille de France – République Tchèque (ce mercredi à 20h30), le président de la fédération, Jean-Pierre Siutat, s’est exprimé sur quelques sujets d’actualité.

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« On sort d’une année enfin complète. Cela a été éprouvant pendant deux ans. On a subi le Covid. On a perdu énormément d’argent, les ligues, les comités, les clubs, et beaucoup de licenciés. On en a récupéré puisqu’on en est au deuxième score historique, +25 % (NDLR : la FFBB a enregistré à ce jour 527 913 licenciés lors de la saison 2021-2022). On a refusé beaucoup de jeunes. Pour nous, c’est important de voir que le basket plaît au niveau des jeunes. Les équipes nationales ont aussi contribué à tout ça.

On est ravi des résultats des équipes séniors 3×3. Les filles ont remporté l’or (à la Coupe du monde), c’est la première fois. Ça préfigure ce que pourrait être les Jeux de Paris. Et les garçons ont obtenu le bronze. On est dans un vrai projet 2024 avec plein d’annonces qui vont arriver dans les jours qui viennent.

Concernant le basket 5×5, on est un peu déçu au niveau des jeunes – je l’ai dit sur les réseaux sociaux – et on aura l’occasion de faire un bilan de cet été. On a encore les U16 féminines en course, j’espère les voir en finale au Portugal.

J’ai vu les Bleues à Marseille. Le groupe vit bien, et on attend bien sûr le retour de quelques cadres. Et du côté des seniors garçons, on est ravi de ce qui se passe. Ce n’est pas si simple que ça de faire cohabiter deux compétitions.

Par ailleurs, dans cette situation un peu délicate, on a réussi à maintenir tout notre pool de partenaires. Cela montre que le travail est fait par la fédération. On aura l’occasion d’annoncer d’autres partenariats, mais déjà aujourd’hui, on peut dire que nous avons renouvelé celui avec Suzuki France pour trois ans.

Photo : Hugo Besson aux New Zealand Breakers

Le danger des championnats privés pour les jeunes

Entre la fédération, les ligues, les comités et les clubs, le basket français dépense chaque année 30 millions d’euros pour former des joueurs et des joueuses. Notre mission est de produire des joueurs et des joueuses pour les équipes nationales, et pour les clubs professionnels. On avait une filiale traditionnelle, qui consistait à recruter des jeunes joueurs et joueuses et à les mettre dans un système qui démarre sur les pôles régionaux, puis l’INSEP/Centre Fédéral pour les meilleurs, complété par les centres de formation des clubs professionnels.

Depuis quelque temps, à cause des salaires NBA, il y a plusieurs filières parallèles, qui récupèrent ces jeunes, surtout garçons, pour pouvoir être le dernier au moment où ils signent le contrat NBA. Ce sont soit des clubs étrangers, soit des académies, qui sont rattachées à des clubs ou pas, et puis des filières aux Etats-Unis (NDLR : Comme Overtime Elite où a joué Alexandre Sarr).

Depuis que je suis aux affaires, je travaille avec la FIBA pour protéger les filières de mineurs. On a beaucoup de jeunes de 12-13 ans qui vont, par exemple, au Real Madrid, sans que l’on soit consulté. S’ils partent et que l’on peut les récupérer pour les équipes nationales, c’est très bien, mais très souvent ils ont du mal à créer ce lien d’appartenance avec le projet national. On a réussi au niveau de la FIBA à faire progresser les règlements. Notre objectif avec la Fédération, la Ligue Nationale de Basket, les clubs concernés, est de faire mieux que la Nouvelle-Zélande et d’attirer des jeunes. Faut-il encore que l’on prenne le temps d’y travailler sérieusement.

La charte pour contraindre les internationaux à ne pas signer en Russie

On n’a pas eu de problèmes pour faire signer la chartre. Je salue le travail fait par Boris (Diaw) dans l’explication et le lien entre le politique que nous représentons et les joueurs. Les joueurs et les joueuses l’ont accepté. Il n’y a pas eu de problèmes.

Deuxième point : on n’a pas été sous pression du gouvernement là-dessus. C’est notre décision. On est solidaire vis-à-vis de ce qui se passe en Ukraine. Une joueuse comme Brittney Griner est toujours en prison en Russie, ce sont des choses qui nous parlent. J’étais intervenu à l’époque pour la joueuse (Yelena) Leuchanka qui était en prison. Ce sont des choses qui m’interpellent.

Troisième point : je sais qu’il y a une volonté d’unifier tout ça. J’en ai parlé avec la Ministre qui a salué la posture de la fédération française de basket. J’ai eu aussi une discussion avec mon homologue président de la fédération française de hockey-sur-glace. Cela a été fait de façon transparente, maintenant on passe à autre chose. »

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« On sort d’une année enfin complète. Cela a été éprouvant pendant deux ans. On a subi le Covid. On a perdu énormément d’argent, les ligues, les comités, les clubs, et beaucoup de licenciés. On en a récupéré puisqu’on en est au deuxième score historique, +25 % (NDLR : la FFBB a enregistré à ce jour 527 913 licenciés lors de la saison 2021-2022). On a refusé beaucoup de jeunes. Pour nous, c’est important de voir que le basket plaît au niveau des jeunes. Les équipes nationales…

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Photo : Jean-Pierre Siutat (FFBB)

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