À une semaine de l’EuroBasket, Timothé Luwawu-Cabarrot (1,98 m, 27 ans) prend toujours ses marques en équipe de France, lui qui n’a qu’une olympiade dans les jambes. L’ailier nous raconte l’évolution de son rôle chez les Bleus, mais aussi son futur en club, qui se dessinera probablement après le championnat d’Europe.
L’été dernier à Tokyo, Timothé Luwawu-Cabarrot disputait sa première compétition internationale avec l’équipe de France. En sortie de banc, il avait répondu présent sur de courtes séquences, et d’autres plus longues (9,0 points, 3,5 rebonds, 1,2 passe et 1,3 interception en 21 minutes). En demi-finale face à la Slovénie, l’ailier avait chatouillé Luka Doncic et compilé 15 points pour 2 interceptions. L’acte de naissance de TLC.
Un an plus tard, l’ancien d’Antibes a intégré le cinq de départ de Vincent Collet, du moins pendant la campagne estivale. Un nouveau rôle pas encore apprivoisé mais l’adaptation, ça le connaît. Preuve en est, son intelligence du jeu et sa polyvalence ont permis aux Bleus de briller contre la République tchèque. Le NBAer a terminé la rencontre avec 16 points au compteur, son record en sélection. Une performance à confirmer.
À l’approche d’une nouvelle compétition internationale, comment abordez-vous votre nouveau rôle, dans le cinq de départ ?
« Commencer dans le cinq ou commencer sur le banc, ça n’a pas d’importance. Tant que tu portes le maillot de l’équipe de France et que tu joues les matches, que tu les finis aussi. Les commencer, ça permet d’imposer de l’intensité défensive, c’est mon rôle. Cela me tient à cœur d’arriver sur le terrain et de le faire dès le début. »
Les nombreuses absences vous permettent aussi d’avoir une place différente…
« Oui, c’est la suite logique…
Photo : Timothé Luwawu-Cabarrot (FIBA)