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Tomas Satoransky (FC Barcelone) : « Avec ma famille, nous n’avons jamais voulu vivre aux Etats-Unis »

Après 388 matches en NBA, le meneur tchèque Tomas Satoransky (2,01 m, 30 ans) a décidé de revenir en Europe. A Eurohoops, il a expliqué son choix.

Après 388 matches en NBA, le meneur tchèque Tomas Satoransky (2,01 m, 30 ans) a décidé de revenir en Europe. A Eurohoops, il a expliqué son choix.

« C’est évident que la dernière saison ne s’est pas bien passée pour moi, dit-il. Eh bien, les deux derniers mois à Washington ont été bons, mais je pense que durant mon expérience en NBA, j’ai eu beaucoup de hauts et de bas. La première et la dernière année ont été les plus difficiles mais dans les quatre autres, deux à Washington et deux à Chicago, j’étais à l’aise. J’ai eu beaucoup de minutes, j’ai eu un rôle important… Il fallait que je gagne le respect et le deuxième contrat m’est venu, avec lequel j’avais un rôle plus important. Je me sentais bien mais avec ma famille nous n’avons jamais voulu vivre aux États-Unis, je suis à un moment de ma vie et de ma carrière où je veux concourir pour des choses, pas seulement attendre qu’une opportunité se présente ».

Le Tchèque a gagné 39 millions de dollars en 6 ans de NBA, mais il dit avoir souffert de l’instabilité. La dernière saison, il est passé de New Orleans à San Antonio puis à Washington.

« Oui, c’est l’une des principales raisons pour lesquelles j’ai pris cette décision. Non seulement parce que j’ai toujours beaucoup aimé le Barça, mais parce qu’ils m’ont offert une stabilité avec les enfants et la famille. Comme tu le dis, tu es en NBA, même avec un très bon contrat, mais ils peuvent aussi te transférer. Je pense que c’est la chose la plus difficile. La vérité est que c’est une entreprise, quelque chose que je n’ai jamais voulu accepter dans ce sens. Tu as toujours eu une passion pour le basket, c’est clair qu’ils nous paient beaucoup d’argent mais parfois c’est trop de business et ça rend difficile la construction d’une alchimie dans l’équipe, ce qui est très important et l’Espagne l’a montré à l’Eurobasket. C’est le plus difficile surtout quand on a de jeunes enfants, ça doit être très dur pour certains joueurs ».

Photo : FIBA

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