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Jo Passave-Ducteil raconte ses souvenirs du titre de champion de France de 2013 à Nanterre

Jo Passave-Ducteil (2,00 m, 37 ans) a été honoré dimanche, à la Défense Arena, en compagnie des autres champions de France de la JSF Nanterre de 2013. Il raconte ses souvenirs sur le site du club.

Ce titre de 2013 de Nanterre constitua l'une des plus grandes surprises de l'histoire du championnat de France. 8e à l'issue de la saison régulière, la JSF élimina tour à tour Gravelines et Chalon avant de prendre le dessus sur Strasbourg en finale, 3 manches à 1, après avoir perdu la première... 55-89

« Si je me rappelle bien, nous débutons mal cette saison. Il y a eu des problèmes internes et dans l’effectif. Les arrivées de Trent Meacham, David Lighty et Chris Warren ont tout changé. Pour parler des playoffs et de la première série à Gravelines, je me rappellerai toujours cette phrase de Stephen Brun qui fait référence au film « Les Bronzés font du ski » : “On ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher… » Pour moi, c’est l’élément déclencheur. On n’avait rien à perdre dans ces playoffs et quand tu joues le premier de la saison régulière, chez lui, et que tu le bats, et que le match 2  tu passes, dans une salle que je n’avais jamais vue comme ça, c’est dingue et ça donne du peps ! Le tour d’après, Chalon-sur-Saône, qui sortait de sa saison légendaire avec les trois trophées, c’est pareil tu te dis on va essayer et rebelotte, on gagne là-bas puis chez nous pour se retrouver en finale du championnat de France face à l’armada de Vincent Collet, la SIG Strasbourg ! Avec des joueurs comme Alexis Ajinça, Romain Duport, les frères Greer… l’équipe faisait trop peur (rires). Le scénario est génial ! Sur le premier match, on se fait éclater et je pense que le match était tellement déséquilibré qu’inconsciemment, ça nous a servi. On était vexés, piqués et on ne voulait pas ternir l’image qu’on avait donné pendant les playoffs. On a réussi à gagner le match deux avec de la personnalité et du caractère. À partir du moment où les deux matchs d’après se jouaient chez nous, pour moi c’était le déclic. La délocalisation à la salle Coubertin, on a l’impression d’être dans une arène ! Il n’en fallait pas plus pour terminer le travail à la maison. J’ai toujours connu cette salle en bleu et blanc mais là, en vert et blanc, j’en ai même des frissons quand j’en parle ! C’était incroyable. Cette soirée du 8 juin, l’épopée et les célébrations, c’était juste parfait. »

Le Duc, son surnom, effectue avec Fos/Mer sa dernière saison en professionnel. Il évoque son après-basket :

« Je suis actuellement en cursus scolaire à l’école management de Grenoble pour obtenir un DESMA (M2 parcours Management Stratégique des Achats en alternance) que je vais valider cet été, ou pas. Mes examens seront au mois de juillet. La deuxième chose, c’est qu’à l’été 2015 après ma blessure, j’ai eu la chance d’être consultant télé donc c’est quelque chose que je garde de côté. Pour le business, c’est mûrement réfléchi et préparé mais je préfère garder pour moi. »

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