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Mike James avant le Match 4 Maccabi-Monaco : "J'ai un côté un peu fou"

Acte 4 du quart-de-finale de playoffs, Maccabi Tel-Aviv vs AS Monaco. Les Monégasques sont à 40 minutes d'un premier Final Four.

Leur victoire sur le Maccabi dans le Match 3 (83-78) met les Monégasques dans une position très favorable. Ils bénéficient d'un joker. Ce n'est pas le cas des Israéliens du coach Oded Katash, qui, rappelons le pour l'anecdote possède aussi la nationalité française.

"La pression est là depuis le premier match de l'Euroleague cette saison", balaye t-il. "Je n'ai pas trouvé que les fans et l'excitation nous mettaient sous pression, mais cela aurait pu être une motivation excessive et cela peut arriver à n'importe quelle équipe. Nous voulions vraiment gagner ce match et à partir de là, nous devons avancer. Nous avons fait un excellent travail, nous devons donc jouer avec beaucoup de passion et de fierté. Nous jouons contre une bonne équipe et nous devons essayer de faire évoluer les choses vers notre style de jeu."

Pas besoin de faire un dessin aux Israéliens pour leur expliquer l'enjeu.

"Je pense que tout le monde comprend l'importance du match 4", confirme le capitaine John Dibartolomeo. "Nous sommes dos au mur maintenant. Cela testera notre caractère, mais nous nous sommes préparés pour ce moment toute l'année. Nous avons travaillé pour en arriver là, nous devons donc être concentrés, prêts et positifs."

Les Monégasques ont su parfaitement faire fi des fans enragés du Maccabi lors du Match 3. Dans Monaco Matin, Mike James confie que la pression, il gère, et au contraire que l'odeur du sang le stimule.

"Les ambiances hostiles, disons, je connais. J’ai joué de nombreuses fois dans la salle de l’Olympiakos, avec Monaco et avant (notamment quand il évoluait au Pana, l’ennemi intime du Pirée, ndlr) et c’est encore autre chose. Cela fait partie du job. Quand vous inspirez une forme d’animosité, de haine, chez les fans adverses, cela signifie en quelque sorte qu’ils vous respectent. Ça ne me dérange pas, en fait."

Et à propos de sa période d'exclusion de l'équipe :

"Le jeu m’a manqué, le fait d’être avec mes équipiers, mais je n’ai pas eu le sentiment d’être sorti de l’équipe. Ce qui est arrivé est arrivé. Il y a eu un moment de la saison où je me suis trouvé un peu nerveux, où je trouvais le temps un peu long, avant l’arrivée des playoffs. Je veux dire, j’ai un côté un peu fou, je me nourris de cette période si particulière des playoffs. Me préparer pour les grands moments, sentir la pression des gros matches, c’est là où je me sens le mieux."

Photo : Euroleague

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