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Massimo Cancellieri et son départ de Limoges : "Je vais montrer que je suis encore un bon entraineur"

Les histoires d'amour se finissent mal, en général... C'est bien ce qui est arrivé entre le coach Massimo Cancellieri et le Limoges CSP. Longtemps adulé par Beaublanc, il est tenu par certains comme le responsable de la débâcle de son équipe en fin de saison. Il en parle au micro de France Bleu Limousin.

A propos de cette deuxième saison dans le Limousin qui contraste avec la première, il affirme :

"Je garde tout ce qui est arrivé jusqu'en janvier. Mais les mauvaises périodes m'ont aussi beaucoup aidé pour apprendre à être meilleur. Pour mieux aider l'équipe dans ces moments là. Parce que le 1er responsable de l'équipe, c'est moi. C'est vrai qu'on cherche de l'aide mais l'entraineur est l'entraineur et les joueurs sont les joueurs. Et le but, c'est d'aider l'équipe de n'importe quelle manière. Je me reproche ça. De ne pas avoir réussi à l'aider suffisamment. Tout le reste, c'est parfait. J'ai fait la coupe d'Europe, le Top 16. J'ai entrainé en 2e division italienne puis j'ai entrainé Limoges en terminant 4e la saison dernière. Je garderai le maillot de Limoges. Pour moi, c'est encore un rêve. Les résultats n'ont rien changé. Le fait que je parte non plus. C'est juste la vie. Honnêtement, j'étais attaché au maillot."

Et à la question de savoir quand il a senti que le vent tournait, voici ce qu'il dit :

"Pendant la période de la coupe de France et de la Leaders Cup (semaine du 13 au 19 février). J'ai vu quelque chose de différent par rapport à l'ambiance. Je me suis dit ok. Si les gens ont changé aussi vite leur façon de me voir, ce n'est pas un problème. Je ne me suis pas dit que j'allais partir, mais j'ai commencé à réfléchir. Parce que j'ai vu que les gens ont changé leur façon de me regarder et ont pensé que je n'étais plus le bon entraineur pour Limoges après 1 an et demi. Mais c'est bon. C'est la vie. C'est ma vie. Je vais ailleurs. Je vais montrer que je suis encore un bon entraineur. C'est un challenge pour moi. Et j'aime bien ça."

Photo : Jacques Cormarèche

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