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Un Youtubeur à la rencontre des joueurs du Mans et du phénomène DJ Stephens

Le Mans Sarthe Basket a accueilli pendant quatre jours le jeune Youtubeur Hoopsidia, qui a vécu le match contre Levallois de l’intérieur et participé à une série de challenges contre les joueurs du MSB. C’est sur le premier de deux épisodes sorti samedi que l’on voit un dunk extraordinaire en slow m

Le Mans Sarthe Basket a accueilli pendant quatre jours le jeune Youtubeur Hoopsidia, qui a vécu le match contre Levallois de l’intérieur et participé à une série de challenges contre les joueurs du MSB. C’est sur le premier de deux épisodes sorti samedi que l’on voit un dunk extraordinaire en slow motion de DJ Stephens, célèbre dans toute la France du basket depuis qu’il a gagné le dernier concours de dunk du All-Star Game de la LNB.

Directeur du marketing et de la communication du MSB, Eric Magnetto nous en dit davantage sur la réalisation de cette vidéo et sur la politique du club en matière de réseaux sociaux.

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Le MSB a renforcé depuis quelque temps son volet digital ?

On était conscient que l’on avait du retard sur le digital et on avait décidé l’an dernier de faire bouger les lignes. On s’est organisé sur deux axes. D’un côté, on a pris en alternance Valentin Huet, qui était en Master Management du Sport à Rouen avec comme mission essentielle l’animation des réseaux sociaux. Comme il reste un Junior et que nous, on n’avait pas les compétences, on a pris Benoît Dujardin de Momentum Productions en conseil sur toute notre stratégie digitale. En dehors de l’animation des réseaux sociaux, il y a toute une part de création graphique pour laquelle Valentin possède les compétences. Et ça se passe tellement bien que lorsqu’il aura fini son stage en mai, il sera intégré en tant que salarié à plein temps. On est très content du fonctionnement à la fois avec Valentin et Benoît. En plus du site, on s’est concentré sur quatre canaux : Facebook, que l’on avait déjà, Instagram, notre chaîne YouTube et Twitter. On a essayé de créer une vraie cohérence, ne serait-ce que sur le plan graphique et du contenu, qui est spécifique à chacun ou commun pour tous. Benoît nous a permis de faire ces choix-là, de ne pas aller par exemple sur Snapchat. On ne peut pas tout faire mais c’est évolutif car on se rend compte qu’en un an, il y a des changements.

Avez-vous des retombées mesurables ?

Très clairement. Depuis un an, on suit tous les chiffres, nos progressions par rapport à nous-mêmes et aussi par rapport aux autres clubs de Pro A. On ne cherche pas à se comparer au foot et au rugby qui sont dans d’autres sphères. On a fait de très grosses progressions sachant que sur Instagram, on partait quasiment de zéro. Il y a deux ou trois clubs qui sont vraiment devant, Strasbourg, ASVEL et Limoges, mais on a été surpris de rattraper un club comme Bourg, qui a une belle com, qui a travaillé un moment aussi avec Benoît, et qui a un community manager depuis un moment. On aime beaucoup ce qu’ils font. On vient de les dépasser sur Instagram alors qu’on n’avait quasiment rien il y a un an. Sur notre chaîne YouTube, on devait avoir 100 ou 200 abonnés il y a moins d’un an et là on en a 988 sachant que pour avoir une monétisation avec eux, c’est à partir de 1 000. Et l’ASVEL qui en a une depuis longtemps en a 1 171 alors qu’ils sont inscrits depuis 2013. On est quasiment chaque semaine parmi les trois meilleurs clubs en ce qui concerne les taux d’engagement, les commentaires sur les publications, les likes et les vues. Tous les jours on a de nouveaux abonnés, entre trois et dix*.

Près de 1 000 spectateurs en plus vis-à-vis de la saison précédente

Avez-vous des retours positifs sur cet investissement notamment en terme d’affluence à la salle ?

Oui, sachant que l’on fait ça pour l’image mais pas que. La priorité, c’est de tourner toute notre com et celle-ci en particulier sur la billetterie. On voulait augmenter notre affluence qui était descendue et plus ou moins stabilisée à 4 500 spectateurs de moyenne sur les trois dernières années. C’était l’objectif de Christophe Le Bouille (NDLR : le président) de repasser à 5 000 sur deux ans. C’est bien beau de dire, j’ai 10, 20, 30 000 fans sur facebook alors que la monétisation est toujours compliquée. En plus de ce que l’on fait traditionnellement avec les médias, la presse, les radios, les panneaux en centre-ville, etc, le but c’était que toute notre com digitale soit tournée vers la billetterie. Créer du contenu, de l’envie, une image, et dire aux gens « ça vous plaît ce que l’on fait ? Venez aux matches ! ». On ne va pas dire que ça fonctionne uniquement grâce à ça. C’est un tout. Moins de matches (NDLR: cette saison le MSB n’a pas disputé de coupe d’Europe), de la victoire, du spectacle, une équipe sympa, etc, mais aussi forcément un peu de com ont fait que notre affluence a très sérieusement augmentée puisqu’aujourd’hui, on est sur une moyenne de 5 400. L’objectif de 5 000 sera largement dépassé.

Qui a eu cette idée d’une collaboration avec le Youtubeur Hoopsidia ?

Toujours dans la recherche de l’originalité, parmi la façon d’augmenter le nombre d’abonnés sur les différents supports, l’objectif c’est de trouver des influenceurs. Benoît Dujardin est venu nous voir il y a quelques semaines en nous disant qu’il avait trouvé un gars, que ce n’est pas le champion du monde mais ce qu’il fait est propre, il a une bonne petite gueule, il fait des vidéos sympa, il a 25 000 fans en un an, il a été invité par l’Euroleague pour faire une vidéo, il a rencontré Heurtel et Jackson à Barcelone. C’est un joueur de basket amateur, originaire de l’Orne du côté de Mortagne-au-Perche, il a dans les vingt-cinq ans. Son nom, c’est Valentin Turgot. Il connaissait le MSB, jeune il est venu voir des matches avec son collège. Il était même venu faire un jeu sur le parquet et il nous a dit que c’était rigolo de se retrouver de nouveau dessus huit ans après. Benoît Dujardin est venu avec cette idée, on a voulu jouer cette carte à fond. On lui a proposé de vivre le match MSB-Levallois en inside et de faire un challenge contre les joueurs du MSB avec un vrai lot : une voiture, une Volkswagen, a gagner. Il fallait pour ça qu’il remporte deux des challenges qu’on lui proposait. Il en a gagné un seul. Battre DJ Stephens au dunk, Chris Lofton à trois-points, Youssoupha Fall en un-contre-un et Pape Philippe Amagou et Antoine Eito en muscu, c’est compliqué ! Il n’a gagné que la Playstation contre Terry (Tarpey). Au départ, il ne devait faire qu’une vidéo et comme il y avait trop de contenu, il a fait deux épisodes. Le premier a été diffusé samedi et le deuxième mercredi (aujourd’hui).

Et en bonus, il y a ce dunk majestueux de DJ Stephens ?

Ce n’était pas un concours de dunks mais quelqu’un de lambda qui doit mesurer 1,70m qui devait comparer sa détente à celle de DJ Stephens. A l’échauffement, d’entrée, Stephens a fait un dunk extraordinaire qui a été filmé en slow motion et c’est vraiment sympa. C’est cet extrait-là qui a vraiment cartonné. J’étais avec Terry (Tarpey), qui fréquente l’animal depuis huit mois, et quand il s’est élancé, il a dit « raté ! ». Non, non, DJ a quand même attrapé la balle en l’air et il l’a dunkée. Après ils ont fait leur mesure de détente. L’un touchait à peine la mousse avec de la détente alors que l’autre met la main au-dessus du carré. Il y a un effet d’ombre sur la vidéo et on peut très bien voir jusqu’où va la main. On a mélangé les challenges avec toute une série d’expériences. Par exemple, pendant le match, on l’a fait rentrer sur le terrain avec sa tenue et une go-pro comme s’il était au milieu des pros, on lui a fait faire un jeu avec la mascotte.

Cette vidéo cartonne ?

Oui puisque mardi matin, l’épisode 1 était à 28 254 vues. C’est une vidéo de 11 minutes 18, c’est long. Quant au dunk en slow motion qui ouvre cette vidéo, il a été vu 520 649 fois sur Bleacher Report (NDLR : l’un des plus importants sites web américains d’actualité sportive). DJ est déjà bien suivi sur les réseaux sociaux et après ça fait boule de neige (NDLR : lundi, la vidéo avait cumulé 1 250 000 vues).

*Sur Instagram, le MSB comptait 680 abonnés au mois de mai 2017, 1 000 au en septembre 2017 et il en est aujourd’hui à 3 530. Sur Twitter, en septembre, il dénombrait 9 700 followers pour 10 800 aujourd’hui. Sur twitter, le club est passé de 27 188 fans en septembre à 28 406 à ce jour.

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Le MSB a renforcé depuis quelque temps son volet digital ?

On était conscient que l’on avait du retard sur le digital et on avait décidé l’an dernier de faire bouger les lignes. On s’est organisé sur deux axes. D’un côté, on a pris en alternance Valentin Huet, qui était en Master Management du Sport à Rouen avec comme mission essentielle l’animation des réseaux sociaux. Comme il reste un Junior et que nous, on n’avait pas les compétences, on a pris Benoît Dujardin de Momentum Productions en conseil sur toute notre stratégie digitale. En dehors de l’animation des réseaux sociaux, il y a toute une part de création graphique pour laquelle Valentin possède les compétences. Et ça se passe tellement bien que lorsqu’il aura fini son stage en mai, il sera intégré en tant que salarié à plein temps. On est très content du fonctionnement à la fois avec Valentin et Benoît. En plus du site, on s’est concentré sur quatre canaux : Facebook, que l’on avait déjà, Instagram, notre chaîne YouTube et Twitter. On a essayé de créer une vraie cohérence, ne serait-ce que sur le plan graphique et du contenu, qui est spécifique à chacun ou commun pour tous. Benoît nous a permis de faire ces choix-là, de ne pas aller par exemple sur Snapchat. On ne peut pas tout faire mais c’est évolutif car on se rend compte qu’en un an, il y a des changements.

Avez-vous des retombées mesurables ?

Très clairement.

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Photo: MSB

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