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Les deux grandes émotions du Choletais Yoan Makoundou

Yoan Makoundou (2,07 m, 21 ans) est en train de vivre deux émotions très fortes comme il l’a raconté au Le Courrier de l’Ouest. L’une concerne le Match 2 du quart-de-finale de playoffs face à l’ASVEL programmé ce soir, et l’autre sa première sélection en équipe de France.

Yoan Makoundou (2,07 m, 21 ans) est en train de vivre deux émotions très fortes comme il l’a raconté au Le Courrier de l’Ouest. L’une concerne le Match 2 du quart-de-finale de playoffs face à l’ASVEL programmé ce soir, et l’autre sa première sélection en équipe de France.

Les cinq milliers de places pour le match retour, ce vendredi soir à La Meilleraie, face à l’ASVEL se sont vendues en à peine quatre heures. Il faut dire que pour une équipe jugée moribonde au coeur de l’hiver, s’imposer à l’Astoballe (70-74) est un immense exploit qui justifie un fort engouement populaire dans une région vouée au basket depuis des décennies.

« Concentration et excitation. J’attends aussi de voir ce que les supporters nous réservent. Je sais que, comme nous, ils seront prêts à se donner à 100 %. C’est ma première expérience dans des playoffs, alors que l’année dernière on jouait le maintien. Ce match, je n’attends que ça, » répond Yoan Makoundou quand il lui est demandé dans quel état d’esprit il se trouve avant l’heure H.

Le Choletais a donc été sélectionné par le coach des Bleus Vincent Collet pour la fenêtre de juillet, et deux matches contre le Monténégro et la Hongrie comptant pour les qualifications à la Coupe du monde. Une forte émotion ?

« Oui (ferme). Il n’y a que seize joueurs convoqués. Et il y a beaucoup de joueurs nettement plus aguerris ou expérimentés que moi. J’ai cette chance d’être appelé, ça reste incroyable pour moi. Ce premier maillot, je l’attends. J’avais l’habitude de regarder les reportages inside sur l’équipe de France, ça va être drôle de se retrouver dedans. »

L’année dernière, comme il avait des camps en NBA en ligne de mire, Makoundou avait refusé une possibilité de stage avec les Bleus. Cette fois, il prévient :

« J’aimerais vraiment faire partie de cette équipe. Il y a plusieurs facteurs qui peuvent entrer en ligne de compte : la draft, le fait de ne pas non plus arriver là-bas complètement cramé. »

Photo : Thomas Savoja

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