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Guide Betclic Élite 2022-23 – Cholet : surfer sur la vague

Qui, au soir de la 17e journée de la saison passée, aurait pu prédire que Cholet disputerait les playoffs en fin de saison ? Alors dans les bas-fonds du classement, le club maugeois a magnifiquement redressé la barre au cours de la deuxième partie du championnat. Et il espère bien continuer sur cett

Qui, au soir de la 17e journée de la saison passée, aurait pu prédire que Cholet disputerait les playoffs en fin de saison ? Alors dans les bas-fonds du classement, le club maugeois a magnifiquement redressé la barre au cours de la deuxième partie du championnat. Et il espère bien continuer sur cette lancée…

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En 2021-22, le Cholet Basket s’est fait peur. Au soir du 22 janvier et de la 17e journée de la saison, soit à mi-championnat, il présentait le piètre bilan de 5 victoires pour 12 défaites et regardait plus derrière lui pour éviter la relégation que vers le haut du tableau. Pourtant, trois mois plus tard, le club des Mauges disputait les playoffs.

Grâce à un retournement de situation assez extraordinaire : sur la lancée de quatre victoires d’affilée, Cholet affichait sur la seconde partie de la saison un bilan à l’exact opposé de celui de la première : 12 victoires pour 5 défaites, avec les Metropolitans 92 et Monaco accrochés à son tableau de chasse. Avec comme résultante une place de 8e au classement lui permettant d’affronter l’ASVEL en quarts de finale du championnat. Et l’équipe de Laurent Vila saisissait sa chance à pleines dents, remportant à Villeurbanne la première manche de la série, avant de s’incliner contre le futur champion.

Un semblant de stabilité

Reste à faire aussi bien en 2022-23, avec un effectif assez profondément modifié. Si Cholet a pu conserver Hugo Robineau et prolonger Boris Dallo, T.J. Campbell et Dominic Artis, en plus du coach Laurent Vila, il a vu partir Darrin Govens, Peter Jok, D.J. Hogg et d’autres, dont surtout la perle polie dans les Mauges, Yoan Makoundou. Au total, dix joueurs ont quitté la Meilleraie.

Boris Dallo (à droite) – Photo Thomas Savoja

Il a donc fallu reconstruire en partie l’équipe. En premier lieu en mélangeant jeunesse et expérience au niveau JFL : Enzo Goudou-Sinha, Neal Sako et Karlton Dimanche (qui pourrait être à nouveau prêté en Pro B) pour la première face, Gaylor Curier et Kim Tillie pour la seconde. Côté étrangers, CB s’est ménagé la possibilité d’engager deux Bosman/Cotonou au cas où : seuls Perry Ellis et Justin Patton, tous deux Américains, sont venus accompagner T.J. Campbell et Dominic Artis.

La FIBA Europe Cup en ligne de mire

Que donnera cet effectif ? Difficile de le prédire. Les jeunes Enzo Goudou-Sinha, Hugo Robineau et Neal Sako pourraient apporter beaucoup, de même que les joueurs d’équipe que sont Gaylor Curier et Kim Tillie. Mais l’interrogation porte surtout sur les deux recrues US : Perry Ellis a été longtemps blessé et arrive de D2 japonaise, alors que Justin Patton n’a qu’une saison en Europe à son compteur.

De leur niveau, mais aussi de la complémentarité que Laurent Vila arrivera à instiller dans son collectif, dépendra le parcours de Cholet. Il pourrait en plus s’accompagner d’une participation à la FIBA Europe Cup, dont le tournoi qualificatif aura lieu à la maison du 27 au 30 septembre… avec un premier choc contre le Besiktas. Pas un cadeau.

Les résultats des 5 dernières saisons

SaisonNiveauBilanClassementPlayoffsTop scoreur
2017-18Jeep Élite14-2015eToddrick Gotcher (10,0)
2018-19Jeep Élite11-2315eMichael Young (14,1)
2019-20Jeep Élite14-116eChris Horton (17,2)
2020-21Jeep Élite12-2214eLasan Kromah (13,5)
2021-22Betclic Élite18-168eQuart de finaleDominic Artis (14,2)

Les changements de l’intersaison

Sous contrat : Hugo Robineau (2023), Boris Dallo (prolongation, 2024), T.J. Campbell (prolongation, 2023), Dominic Artis (prolongation, 2023), Matheo Leray (stagiaire, 2024), Laurent Vila (coach, 2024)
Arrivées : Enzo Goudou-Sinha (Champagne Basket, 2024), Kim Tillie (Rhodes/Grèce, 2023), Perry Ellis (Osaka/Japon, 2023), Neal Sako (Champagne Basket, 2024), Justin Patton (Hapoel Eilat/Israël, 2023), Gaylor Curier (Strasbourg, 2023), Karlton Dimanche (retour de prêt, ASA Basket/Pro B)
Départs : Yoan Makoundou (Monaco), Darrin Govens (Limoges), Nianta Diarra (Orléans/Pro B), Kennedy Meeks (Puerto Plata/République Dominicaine), Nathan De Sousa (prêt, ASA Basket/Pro B), D.J. Hogg (Cairns/Australie), O.D. Anosike (Fuerza Regia/Mexique), Kevin Marsillon-Noléo (prêt, Denain/Pro B), Léopold Delaunay (prêt, Vichy/Pro B), Peter Jok (libre)

Effectif

Meneurs : T.J. Campbell (1,75 m, 34 ans), Enzo Goudou-Sinha (1,82 m, 23 ans)
Arrières : Dominic Artis (1,93 m, 29 ans), Hugo Robineau (1,92 m, 22 ans), Karlton Dimanche (1,93 m, 22 ans, blessé)
Ailiers : Boris Dallo (1,96 m, 28 ans), Gaylor Curier (1,97 m, 30 ans)
Ailiers-forts : Perry Ellis (2,03 m, 28 ans), Kim Tillie (2,11 m, 34 ans)
Pivots : Neal Sako (2,10 m, 23 ans), Justin Patton (2,16 m, 25 ans)

Staff sportif

Entraîneur : Laurent Vila (46 ans)
Assistants : Fabrice Lefrançois (39 ans), Antoine Chevrier (27 ans)
Préparateur physique : Romain Palussière (35 ans)

Front office

Président : Jérôme Mérignac (55 ans)
Directeur général : Cédric Colbaut (42 ans)

Salle : La Meilleraie (4 800 places)

Les joueurs

T.J. Campbell
Né le 23 janvier 1988 (34 ans) – 1,75 m – Poste 1 – Américain

Stats Betclic Élite : 7,7 points à 54,9 % à deux-points et 33,8 % à trois-points, 3,2 passes, 1,0 rebond pour 7,6 d’évaluation en 21 minutes (20 matches)

Un fidèle du championnat de France : deux ans à Dijon (2012-14) et autant à Nanterre (2014-16) avant d’entamer une deuxième saison à Cholet. Pour le reste, il a fréquenté l’Australie, la D2 turque, la G-League, l’Espagne et de nouveau la Turquie : il officiait à Belediye en début de saison 2021-22 avant de rejoindre les Mauges. Bon shooteur à trois-points, chirurgical aux lancers francs (87,9 % la saison dernière), il n’est en revanche pas toujours adroit de près. En fait, ce n’est pas un gros scoreur (jamais plus de 11,4 points en France) ni un passeur d’exception. En revanche, c’est un organisateur, capable d’un peu tout faire sur le parquet.

TJ Campbell (photo Thomas Savoja)

Enzo Goudou-Sinha
Né le 26 novembre 1998 (23 ans) – 1,82 m – Poste 1 – Français

Stats Betclic Élite : 9,3 points à 60,0 % à deux-points et 42,2 % à trois-points, 1,9 passe, 0,9 rebond pour 8,0 d’évaluation en 20 minutes (31 matches)

La saison 2021-22 a été celle de la confirmation pour le meneur vif-argent. Après avoir constamment progressé avec son club formateur de Nancy en Pro B (9,7 points et 4,7 passes en 2020-21), il est passé la saison dernière à l’étage supérieur pour s’y étalonner avec le Champagne Basket. Certes, le club a été relégué, mais Enzo Goudou-Sinha a montré de belles choses, notamment aux tirs. Le médaillé de bronze à l’Euro U20 en 2020 peut encore progresser, comme le pense son nouvel entraîneur, Laurent Vila : « Il a une qualité d’attaque intéressante pour faire jouer, jouer lui-même, trouver des solutions de shoot. »

Enzo Goudou-Sinha (photo Thomas Savoja)

Dominic Artis
Né le 7 juillet 1993 (29 ans) – 1,93 m – Poste 1-2 – Américain

Stats Betclic Élite : 14,2 points à 49,4 % à deux-points et 38,5 % à trois-points, 4,3 passes, 3,1 rebonds pour 14,2 d’évaluation en 28 minutes (33 matches)

Avant d’arriver à Cholet, il n’était pas précédé d’une très forte réputation, étant principalement passé par des clubs mineurs (Slupsk en Pologne, Igokea en Bosnie-Herzégovine, Gornicza de nouveau en Pologne, Rhodes en Grèce), s’y montrant bien plus à son avantage qu’à Pesaro (9,9 points) ou à l’Olimpija Ljubljana (6,8 points). Gros défenseur, très athlétique, adroit de loin, il s’est montré à son avantage pour sa première saison à Cholet. Il est attendu de lui qu’il fasse au moins aussi bien cette saison.

Hugo Robineau
Né le 27 février 2000 (22 ans) – 1,92 m – Poste 2-1 – Français

Stats Betclic Élite : 3,5 points à 55,8 % à deux-points et 30,0 % à trois-points, 0,9 passe, 1,4 rebond pour 4,3 d’évaluation en 10 minutes (30 matches)

Très fort avec les Espoirs choletais en 2019-20 (17,7 points, 7,4 passes), il n’a pas réussi à s’imposer dans l’équipe première l’année suivante, au point de partir s’endurcir en Pro B. Une démarche gagnante : à Gries-Oberhoffen, en 2020-21, il est devenu le 4e marqueur français de la division, avec 13,3 points. Le médaillé de bronze à l’Euro U18 de 2018 et au Mondial U19 de 2019 est un accélérateur de jeu qui provoque des fautes et sait sanctionner aux lancers francs : 85,1 % la saison passée. Sa marge de progression passe par un meilleur rendement à trois-points.

Hugo Robineau (photo Thomas Savoja)

Karlton Dimanche
Né le 5 mars 2000 (22 ans) – 1,93 m – Poste 2-1 – Français

Stats Pro B : 8,8 points à 61,9 % à deux-points et 25,9 % à trois-points, 1,8 passe, 2,4 rebonds pour 9,7 d’évaluation en 17 minutes (34 matches)

Comme Hugo Robineau, ce très gros prospect en Espoirs a dû descendre en Pro B, à l’ASA Alsace, pour gagner du temps de jeu et démontrer ses qualités. Très athlétique, il est hyper-actif, bon défenseur et, désormais, tireur correct de lancers francs : 72,6 % la saison passée. Mais son gros point noir, l’adresse à trois-points, reste toujours un problème. Qu’il a pour le moment résolu en ne tentant pratiquement plus sa chance dans l’exercice : 0,8 tir de loin par match la saison passée. Médaillé de bronze à l’Euro U18 de 2018 et au Mondial U19 de 2019, avec Hugo Robineau. Blessé en début de saison, il ne débutera pas avant l’hiver.

Karlton Dimanche (photo FIBA)

Boris Dallo
Né le 12 mars 1994 (28 ans) – 1,96 m – Poste 2-3 – Français

Stats Betclic Élite : 7,8 points à 50,7 % à deux-points et 30,9 % à trois-points, 3,0 passes, 3,7 rebonds pour 9,2 d’évaluation en 25 minutes (34 matches)

Cholet a toujours, ou presque, été son club de rêve, mais il n’avait jamais eu l’occasion d’en porter les couleurs avant la saison passée. Saison où il a confirmé ses compétences de joueur de l’ombre, par sa polyvalence, son QI basket et sa défense. Avant Cholet, il a connu un parcours peu linéaire : formé à Poitiers puis au Partizan Belgrade (champion de Serbie 2014), il est ensuite passé par Antibes, la G-League, la Grèce, Nancy en Pro B, Strasbourg et Le Portel avant d’arriver à Cholet. Pas une grosse menace à trois-points.

Gaylor Curier
Né le 4 février 1992 (30 ans) – 1,97 m – Poste 3-2 – Français

Stats Betclic Élite : 6,3 points à 49,1 % à deux-points et 37,0 % à trois-points, 0,4 passe, 1,7 rebond pour 5,2 d’évaluation en 13 minutes (33 matches)
Stats BCL : 5,4 points à 52,5 % à deux-points et 35,3 % à trois-points, 0,7 passe, 1,3 rebond pour 4,4 d’évaluation en 13 minutes (15 matches)

Encore un joueur de devoir sur les lignes extérieures choletaises. Formé à Limoges, il a beaucoup joué en Pro B (Souffelweyersheim, Rouen, Orléans avec qui il est monté en Jeep Élite), avant une expérience malheureuse à l’étage supérieur à Gravelines-Dunkerque entraînant un retour express en deuxième division, à Lille. Dans le Nord, il a démontré ses qualités (47,2 % à trois-points notamment), au point d’être appelé par Strasbourg, où il s’est montré très utile dans un rôle de « 3&D » (défenseur et tireur à trois-points). Athlétique et spectaculaire, adroit aux lancers francs (92,3 % la saison dernière), il n’est en revanche ni un gros rebondeur ni un fort passeur.

Gaylor Curier (photo FIBA)

Kim Tillie
Né le 15 juillet 1988 (32 ans) – 2,11 m – Poste 4 – Français

Stats Grèce : 8,5 points à 42,0 % aux tirs (dont 30,6 % à trois-points), 0,8 passe, 5,5 rebonds pour 10,0 d’évaluation en 24 minutes (20 matches)

L’un des fils de l’entraîneur de l’équipe de France de volley médaillée d’or aux derniers Jeux olympiques, Laurent Tillie. Formé à Levallois, il est ensuite parti en NCAA, aux Utah State. En 2010, il est déjà revenu au pays, à l’ASVEL, où il a passé deux saisons avant de partir à Murcie puis à Vitoria. Passé par l’équipe basque d’Euroleague, comme avec l’Olympiakos et Buducnost, agrémentant son parcours de séjour(s) à Gran Canaria, Monaco et au Japon avant d’atterrir à Rhodes. Pas un gros scoreur ni un fort rebondeur malgré sa taille, jouant souvent au large malgré une adresse à trois-points fluctuante, il est surtout très complet et expérimenté.

Kim Tillie (photo Ryukyu Golden Kings Okinawa)

Perry Ellis
Né le 14 septembre 1993 (28 ans) – 2,03 m – Poste 4 – Américain

Stats D2 Japon : 16,6 points à 53,4 % aux tirs (dont 40,8 % à trois-points), 2,5 passes, 6,4 rebonds pour 19,9 d’évaluation en 28 minutes (20 matches)

Le principal point d’interrogation du recrutement choletais. Formé à l’université de Kansas, il a débuté sa carrière professionnelle en G-League avant de visiter l’Australie (Sydney), l’Italie (Cantu), l’Allemagne (Wurzbourg), la Turquie (Istanbul BBSK) et le Japon (Ehime Orange Kings, Osaka Evessa et Saga Ballooners). En 2019, alors en Turquie, il s’est rompu les ligaments croisés, passant une saison blanche. Son année passée s’est partagée entre la D1 japonaise (Osaka) et sa D2 (Saga Ballooners). Là, il a cartonné : 16,6 points à 40,8 % à trois-points et 6,4 rebonds pour 19,9 d’évaluation, mais reste à voir s’il s’adaptera au niveau quand même bien supérieur de la Betclic Élite. Pour Laurent Vila, c’est surtout un joueur « très altruiste, capable de scorer à trois-points et près du cercle. »

Perry Ellis (photo NCAA)

Neal Sako
Né le 13 août 1999 (23 ans) – 2,10 m – Poste 5 – Français

Stats Betclic Élite : 10,1 points à 59,1 % à deux-points, 0,6 passe, 7,6 rebonds pour 13,7 d’évaluation en 22 minutes (33 matches)

Comme son coéquipier de la saison passée Enzo Goudou-Sinha, Neal Sako a profité de son année au Champagne Basket pour prouver qu’il avait tout à fait sa place dans l’élite. Peu responsabilisé par son club formateur de Levallois, il a alterné entre bribes de match en Betclic Élite et passages en N1 à Rueil dans le cadre d’une licence AS. Lui qui a commencé le basket à 16 ans est encore frustre techniquement et faible aux lancers francs (48,0 % la saison passée) mais il est athlétique, énergique, explosif, mobile, bon rebondeur. Et il a gagné en dureté. Au point de taper dans l’œil de Laurent Vila : « Neal était ma priorité de recrutement cette année. »

Justin Patton
Né le 14 juin 1997 (25 ans) – 2,16 m – Poste 5 – Américain

Stats Israël : 11,4 points à 53,0 % aux tirs (dont 18,2 % à trois-points), 1,7 passe, 5,7 rebonds, 1,6 contre pour 13,3 d’évaluation en 27 minutes (26 matches)

Le grand pivot va devoir s’imposer dans les raquettes de Betclic Élite, un championnat aux caractéristiques assez éloignées de celles de sa seule expérience « européenne », avec le club israélien d’Hapoel Eilat. Avant de rejoindre la « Terre Promise », il a connu la NBA (un peu : 22 matches à 3,9 points et 2,7 rebonds avec Minnesota, Philadelphie, Oklahoma City et Houston) et 4 saisons en G-League (11,8 points, 6,3 rebonds). Bon défenseur et adroit de près, il ne faut en revanche pas lui demander d’artiller à trois-points. Mais Laurent Vila croit en lui : « Tout le monde va pouvoir constater son énorme potentiel, il a quand même été drafté en 16e position en 2017. »

Le coach

Laurent Vila
Né le 26 septembre 1975 (47 ans) – Français

S’il n’a pas vraiment été menacé lors de la médiocre première partie de saison de Cholet l’année passée, il était tout de même critiqué par les supporters. Mais il a montré qu’il savait créer un collectif et remettre son équipe dans le droit chemin. Avant Cholet, il a coaché les Espoirs de Pau, travaillé comme adjoint à Gravelines-Dunkerque et au Mans puis à Pau, y devenant coach principal en 2018 avant d’être coupé en mars 2021. Formateur dans l’âme, il a rempilé dans les Mauges jusqu’en 2024.

Laurent Vila (photo Etienne Lizambard)

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En 2021-22, le Cholet Basket s’est fait peur. Au soir du 22 janvier et de la 17e journée de la saison, soit à mi-championnat, il présentait le piètre bilan de 5 victoires pour 12 défaites et regardait plus derrière lui pour éviter la relégation que vers le haut du tableau. Pourtant, trois mois plus tard, le club des Mauges disputait les playoffs.

Grâce à un retournement de situation assez extraordinaire : sur la lancée de quatre victoires d’affilée, Cholet affichait sur la seconde partie de la saison un bilan à l’exact opposé de celui de la première : 12 victoires pour 5 défaites, avec les Metropolitans 92 et Monaco accrochés à son tableau de chasse. Avec comme résultante une place de 8e au classement lui permettant d’affronter l’ASVEL en quarts de finale du championnat. Et l’équipe de Laurent Vila saisissait sa chance à pleines dents, remportant à Villeurbanne la première manche de la série, avant de s’incliner contre le futur champion.

Un semblant de stabilité

Boris Dallo (à droite) – Photo Thomas Savoja

Reste à faire aussi bien en 2022-23, avec un effectif assez profondément modifié. Si Cholet a pu conserver Hugo Robineau et prolonger Boris Dallo, T.J. Campbell et Dominic Artis, en plus du coach Laurent Vila, il a vu partir Darrin Govens, Peter Jok, D.J. Hogg et d’autres, dont surtout la perle polie dans les Mauges, Yoan Makoundou. Au total, dix joueurs ont quitté la Meilleraie.

Il a donc fallu reconstruire en partie l’équipe. En premier lieu en mélangeant jeunesse et expérience au niveau JFL…

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Photo d’ouverture : Dominic Artis (photo Thomas Savoja)

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