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Julien Monclar, GM de Blois : "Cette année, on aurait eu le 5e budget de Pro B, on devra faire mieux"

Promu l'été dernier, l'ADA Blois a obtenu mathématiquement son maintien en Betclic Elite. Dans les colonnes de La Nouvelle République, le Manager Général Julien Monclar parle des perspectives d'avenir.

Avant de jouer les deux équipes d'Euroleague, Villeurbanne puis Monaco, l'ADA compte 13 victoires au compteur. Un véritable accomplissement.

« Cela va même au-delà du club. C’est une contribution à notre sport. À la base, Blois et le Loir-et-Cher ne sont pas une grande terre de sport, il n’y a pas eu de grandes épopées ou de grandes aventures avant la nôtre. Quand on voit l’évolution de la manière dont les gens vivent l’ascension du club, on a l’impression que les choses changent. On a le sentiment que l’engagement est arrivé à travers nous. On a toujours eu un petit public mais, là, cela prend une autre dimension : les gens s’intéressent, commencent à connaître le basket. Même la manière de supporter a changé, maintenant ça chante, ça encourage, ça exulte, ça siffle… Et puis, au sein du club, l’accomplissement c’est d’avoir réussi à affronter l’adversité. C’est la première fois depuis 2011-2012 qu’on a perdu plus de matchs qu’on en a gagnés. Même à ce niveau, c’était nouveau pour nous et gérer la défaite a été un vrai challenge. »

Julien Monclar met le doigt sur les deux handicaps de son club.

« Je ne pense pas qu’on n’était pas crédible. J’ai toujours dit qu’on n’est pas au niveau des autres, de manière objective, sur deux points : le budget et, sans vouloir faire de polémique, sur la capacité de la salle. Ces choses-là ne changent pas du jour au lendemain. Mais la crédibilité sportive, au niveau de l’engagement des joueurs, du public, là on y est. Et être capable de faire une deuxième année, cela marque le coup. Mais, l’année prochaine, il va falloir passer des caps importants. Le club a toujours continué d’évoluer en essayant de contourner ces limitations. Cette année, on aurait eu le 5e budget de Pro B, on devra faire mieux. Mais c’est un effort collectif entre les collectivités territoriales, notre stratégie, les partenaires, le public… »

Photo : Le Jeu de Paume, Tuan Nguyen

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