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Demi-finale Coupe de France: Vainqueur de Levallois, 94-81, Le Mans s’offre une septième finale

Ce sera la septième finale de Coupe de France pour Le Mans -qui en a déjà gagné quatre-, le 11 mai à l’AccorHôtel Arena. Le MSB a fait chuter Levallois , 94-81, grâce à un effectif plus riche et une précision diabolique: 61% dont 11/19 à trois-points. Finalement, c’est aux lancers (9/15) que les Man

Ce sera la septième finale de Coupe de France pour Le Mans -qui en a déjà gagné quatre-, le 11 mai à l’AccorHôtel Arena. Le MSB a fait chuter Levallois , 94-81, grâce à un effectif plus riche et une précision diabolique: 61% dont 11/19 à trois-points. Finalement, c’est aux lancers (9/15) que les Manceaux ont -un peu- gâché.

Levallois se présentait sans son meneur titulaire, le Croate Roko Ukic, et son backup David Michineau. Ce n’était pas le moindre handicap pour une équipe chamboulée en quelques semaines et qui, à l’inverse, alignait cette fois l’imposant pivot australien Nathan Jawai (2,08m, 130 kg), qui peut -presque- faire passer le pourtant charpenté Richard Hendrix pour un gringalet. C’est donc l’Américain Maalik Wayns (1,85m, 27 ans), arrivé début février, qui avait la charge d’animer le jeu. Maalik Wayns qui s’illustrait d’emblée par deux paniers à trois-points, de quoi compenser en partie ceux du Mans, parti sur le rythme d’un toutes les deux minutes.

Le MSB obtenait un fort pourcentage de réussite, menait longtemps au score de quelques points mais les Metropolitans ne décramponnaient pas et passaient en tête sur un trois-point de Cyrille Eliezer-Vannerot percutant (11 points à 4/5 en première mi-temps) suivi d’une interception et d’un dunk de son comparse Maxime Roos: 43-38 (17e). A la pause, Levallois avec seulement 3 balles perdues (trois fois plus pour Le Mans) possédait un avantage de six points (49-43), les deux équipes pointaient chacune à 59% de réussite et on avait l’impression que l’intensité défensive n’était pas au top.

Sur des coups de sang d’Antoine Eito des deux côtés du terrain et les paniers traditionnels à angle zéro de Cameron Clark (22 points, 11/17) -y compris avec un clin d’oeil à une photographe-, le MSB reprenait les choses en mains. Mener 64-55 (27e) pouvait être considéré comme une belle avance étant donné le contexte du match. Un match qui ne pouvait que plaire au public car il y avait très peu de bavures en attaque. Ainsi si les Manceaux menaient 81-70 (35e), c’était grâce à une adresse de 63%.

Et pourtant, les Métropolitans ne perdaient pas confiance et étaient toujours aux aguets. 75-81. Cyrille Eliezer-Vannerot (19 points) réalisait une sortie d’une rare constance mais ce soir à Trélazé, c’était du Antoine Eito de gala qui était sur le parquet. Un Eito qui défendait le plomb, conduisait le jeu avec lucidité, envoyait Kendrick Ray au dunk, et plantait ses sept shoots dont six à 3-points et deux assassins dans le money time pour 20 points au total.

La boxscore est ici.

Photo: Valentin Bigote (Hervé Bellenger, FFBB)

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