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Zvezdan Mitrovic (Monaco): « Je sais que je peux m’énerver facilement. J’aime gagner »

Alors qu’il vient de reprendre l’équipe de Monaco, le coach Zvezdan Mitrovic répond aux questions de refereetime. Sur l’arbitrage, bien sûr, mais pas que… On sait que le Monténégrin est un collectionneur de fautes techniques et il lui est demandé quelle doit être la première qualité d’un arbitre:

Alors qu’il vient de reprendre l’équipe de Monaco, le coach Zvezdan Mitrovic répond aux questions de refereetime. Sur l’arbitrage, bien sûr, mais pas que… On sait que le Monténégrin est un collectionneur de fautes techniques et il lui est demandé quelle doit être la première qualité d’un arbitre:

« Il faut que l’arbitre soit invisible sur le terrain. C’est ça que j’aime. Les fans viennent pour voir jouer les joueurs, pas les arbitres ni les coachs. Leur état d’esprit est également très important. J’aime quand les arbitres contrôlent les rencontres sans en faire trop. Contrôler et communiquer, c’est ça que je recherche chez un arbitre.«

Autre question: comment améliorer les relations entre coaches et arbitres:

« Pour commencer, il y a peut-être des éléments de langage qui ne sont pas identiques. Tout commence par la langue utilisée. Je sais que je peux m’énerver facilement. J’aime gagner. Il m’arrive de m’énerver sur mes joueurs et non sur les arbitres. C’est une deuxième source de conflit. Mes réactions sont presque normales quand je suis énervé sur mes joueurs. Il faut que les arbitres fassent la différence et c’est peut-être ça qui est compliqué. Personnellement, je pense que parfois, je peux paraître énervé et sévère. Et les gens s’arrêtent sur mon visage et mes réactions. En Euroleague, en FIBA, en Jeep Elite, tous les arbitres sont différents. C’est dur de s’adapter.«

Point crucial: Coach Z, comme on l’appelle à Monaco, est-il irrité par les fautes techniques:

« Non. Honnêtement, non. C’est une donnée d’une rencontre. Il faut faire avec. Je dois m’adapter également. Ce que je regrette, c’est que les arbitres français et en général ne soient pas tous professionnels à 100%. C’est à dire qu’ils arbitrent chaque week-end, ils travaillent pour faire la meilleure prestation, mais ils ont un autre métier tout au long de la semaine C’est dommage. Mon staff et moi, nous pensons basket 24h/24h, 7 jours sur 7. Nous sommes uniquement concentrés sur le basket. La différence majeure, elle est là !«

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