Le point commun entre Proud Mary, Bad Moon Rising et Down on the Corner? Des hits du groupe de rock Creedence Clearwater qui s’était notamment produit au mémorable festival de Woodstock en 1969 et qui est LA référence de Marie Butard, née bien après, en 1986, meneuse de jeu du Landerneau Bretagne Basket, nouveau venu en Ligue Féminine. Influencée par ses parents, Marie, décidément old school, et qui aime faire des bœufs à la guitare avec copains et copines a aussi dans sa discothèque le meilleur de Pink Floyd, de Queen et des Rolling Stones.
C’est l’un des traits de la personnalité de cette Tourangelle, passée par le centre de formation de Bourges, devenue au fil du temps la référence du basket féminin breton
« Je suis arrivée ici pour le contrat pro. Ils m’ont parlé d’un projet qui a mis plus de temps que prévu mais en étant patiente et avec du travail, on est arrivé à quelque chose de bien », résume-t-elle.
Marie Butard est à bord depuis 2010 quand le club était installé à Pleyber-Christ ; elle va donc y aborder sa neuvième saison. Lors de son exercice le plus accompli, en 2014-15 et alors que le club était connu sous le nom de Léon Trégor Basket, la meneuse affichait 14,3 points (48,0% de réussite à trois-points), 3,8 passes, 3,7 rebonds et pas moins de 2,9 interceptions pour une évaluation de 14,7.
« Sans parler du fait qu’elle est la figure emblématique, c’est quelqu’un de très avenant, qui veut que les gens soient à l’aise, qui se donne sur le terrain », profile son coach Stéphane Leite.
Quant au président du club, Erwan Croguennec, dont le nom ne cache pas ses origines, il complète louangeur :
« Par sa fidélité, Marie est déjà un exemple à suivre. C’est une fille qui a toujours une cartouche d’avance qui dit ce qu’elle fait et qui fait ce qu’elle dit. C’est notre figure de proue parce que les gens l’adorent, elle vit le basket. Elle en a rêvé et elle a tout mis en œuvre pour avoir cette montée. C’est un exemple à suivre pour nos jeunes.