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Equipes de France: Les 20 joueurs et joueuses à suivre en 2019 (1ère partie)

Ils et elles sont nées en 1992 et après. Ils et elles sont les Bleu(es) à suivre tout particulièrement en 2019. Dans cinq ans ce sont les Jeux Olympiques à Paris et ils et elles sont à même d’être les piliers de nos sélections nationales. Voici la première partie.

Ils et elles sont nées en 1992 et après. Ils et elles sont les Bleu(es) à suivre tout particulièrement en 2019. Dans cinq ans ce sont les Jeux Olympiques à Paris et ils et elles sont à même d’être les piliers de nos sélections nationales.

Voici la première partie.

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Valériane Ayayi

1,85m – 1994 – Poste 3 – USK Prague (République Tchèque)

La Bordelaise a pris deux décisions importantes l’été dernier. Un, elle a signé un contrat avec Las Vegas mais n’est pas allée en WNBA. Une ligue qu’elle connaît un peu pour y avoir joué 16 matches en 2013. Deux, après Basket Landes, Lattes-Montpellier, Villeneuve d’Asq et Bourges, elle a choisi de s’expatrier en République Tchèque. On a l’impression de la voir à l’œuvre depuis des années alors qu’elle n’a que 24 ans. C’est qu’en 2013 après la médaille d’argent au championnat du monde U19, elle a enchaîné directement sur l’Euro des adultes en France. Athlétique, elle peut tout dynamiter dans un match comme passé parfois à travers. Mais deux signes sont révélateurs : Un, elle était la saison dernière dans le Cinq idéal de la Ligue Féminine avec comme seules autres Françaises Amel Bouderra et Marine Johannès et deux, elle a été championne les trois dernières saisons avec trois clubs différents. A Prague, dans une équipe qui n’a perdu qu’un seul de ses sept matches d’Euroleague, elle possède la troisième à évaluation avec 10,1 points, 5,3 rebonds, 4,3 passes et 2,3 interceptions. Complète !

Alexia Chartereau

1,91m – 1998 – Poste 4 – Tango Bourges

Vingt ans depuis septembre et c’est déjà sa troisième saison en Euroleague. Cette fille de basketteurs -sa mère Sylvie Chiron a joué un peu en Ligue Féminine- avait déjà fait sensation dans les catégories de jeunes : dans le meilleur cinq du tournoi à l’Euro U18 et championne du monde en 3×3 en 2016, championne d’Europe U18 l’année suivante en étant élue Meilleure Joueuse. Elle est aussi deux fois MVP Espoirs de LFB et médaillée d’argent avec les A à l’Euro 2017. Ce n’est qu’un début. Son QI basket et son shoot à trois-points sont cinq étoiles. Elle est à 10,0 points et 10,3 d’évaluation de moyenne cette saison en Euroleague. Doit encore durcir son jeu. Son entente avec Marine Johannès est parfaite sur et en dehors du terrain.

Sekou Doumbouya

2,05m – 2000 – Poste 3 – Limoges CSP

Probablement le plus fantastique potentiel jamais vu en France. Mais juste encore un potentiel. Vitesse, détente, coordination, etc. S’il est originaire de Conakry, en Guinée, et qu’il n’a obtenu la nationalité française qu’en novembre 2016, toute sa formation a été effectuée ici : pôle espoirs d’Orléans, INSEP qu’il quittera pour raisons disciplinaires, avant de rejoindre pour deux ans Poitiers et Rudy Nelhomme qui a eu aussi entre ses mains Evan Fournier et Moustapha Fall. Dommage qu’on ne l’ait plus vu en équipe de France jeunes depuis le titre européen U18 en décembre 2016 où il fut élu dans le cinq idéal du tournoi alors qu’il avait deux ans de moins que les autres. Limoges est pour lui une étape avant la draft. Il est annoncé au premier tour par les Mock Draft. Ca sera dur de patienter davantage même s’il a besoin encore de beaucoup progresser.

Olivia Epoupa

1,65m – 1994 – Poste 1 – Besiktas Istanbul (Turquie)

Jamais basketteur ou basketteuse française n’a gagné en jeune autant de trophées individuelles et collectifs que la Parisienne. MVP des Euro U16, U18 et U20. Complètement atypique. Pas une vraie menace extérieure mais très forte sur jeu rapide, en pénétration, et grâce à son sens de l’anticipation et sa vitesse pour prendre des rebonds face à des filles avec une taille de vingt ou trente centimètres de plus. L’avoir sur le paletot quand on a la balle est un calvaire. Olivia remplit toutes les cases statistiques sans forcément marquer beaucoup de points mais elle a semblé un temps ne pas confirmer totalement à l’âge adulte et sa saison à Villeneuve d’Ascq fut une sorte de fiasco. Elle a retrouvé son allant en Turquie, tout d’abord avec Galatasaray avec qui elle a remporté l’Eurocup, puis avec Besiktas. 11,6 points, 7,5 rebonds et 5,5 passes dans le championnat turc. Au point que le site spécialisé Eurobasket.com la considère comme la meilleure meneuse européenne en 2018.

Moustapha Fall

2,18m – 1992 – Poste 5 – Lokomotiv Kuban Krasnodar (Russie)

Son coach à Chalon, Jean-Denys Choulet le voyait partir en NBA. Il s’est contenté pour sa première aventure à l’étranger d’un club turc qui montait en première division. Cet été, l’ASVEL croyait le tenir dans ses filets mais finalement Moustapha Fall a préféré Krasnodar, ses dollars, et une équipe qui peut envisager de gagner l’Eurocup… Même si Villeurbanne l’a mis à terre en Russie. C’est une araignée en défense mais aussi un big man extrêmement mobile. Tout le monde se souvient de son coast to coast ponctué d’un double pas de triple sauteur du temps de Chalon. Très fort en attaque en poste bas. La vérité, c’est qu’il joue peu avec Krasnodar (13’ en Eurocup, malgré un hallucinant 19/20 aux tirs, moins de 15 en VTB League) et une opération à l’hernie discale n’a rien arrangé. C’est davantage avec les Bleus qu’il a fait impression lors des fenêtres internationales : 7,1 points (74,2%), 3,5 rebonds et 1,5 contre en 8 matches, là aussi avec une temps de jeu réduit à 16’. Idéal pour la Coupe du Monde si Vincent Collet choisit une vraie doublure à Rudy Gobert.

Youssoupha Fall

2,21m – 1995 – Poste 5 – SIG Strasbourg

Naturalisé français en mars 2017 mais la question majeure qui se pose à son sujet quant à son destin international est : la fédération sénégalaise et la FIBA vont-elles lui donner le feu vert pour porter le maillot de l’équipe de France ? Les fenêtres internationales auraient constitué un bon test. En signant à Strasbourg, le super géant a déjà le coach des Bleus à domicile. Ses progrès sont constants depuis sa sortie des espoirs du Mans. Son immense taille n’est pas handicapante quant à sa mobilité et sa dextérité n’est pas mauvaise. C’est une chance pour sa carrière sportive qu’il n’ait pas été happé comme certains par la NBA au plus jeune âge. Jouer le championnat espagnol et l’Euroleague avec Vitoria sera la prochaine étape. En Jeep Elite, il est proprement injouable à moins de deux mètres du cercle (74,1% aux shoots). Bonne nouvelle : son adresse aux lancers-francs (59,5%) est revenue dans ses standards à Poitiers après plusieurs changements de style. Par contre, il n’a aucun shoot face au panier et il en aura sans doute jamais un.

Evan Fournier

2,01m – 1992 – Poste 1-2 – Orlando Magic (NBA)

Tout le monde se souvient de son show en huitièmes de finale de l’Euro 2017 face à l’Allemagne, quand déchaîné, frustré, affamé, il inscrivit 18 points dans le dernier quart-temps. Seulement le dernier shoot de Nando De Colo au buzzer échoua et la France passa à la trappe. Evan Fournier est un formidable scoreur, de loin, de près, en contorsion, et plus spécialement dans le money time. Le panier, c’est une idée fixe. Pour parfaire son jeu, l’enfant de la Saint Charles de Charenton possède une éthique de travail exemplaire. Son mental en acier a été mis à l’épreuve cette saison. Pour la première fois depuis son entrée en NBA -c’est sa septième saison- sa moyenne de points est en baisse : 15,0 contre 17,8. C’est surtout son taux de réussite qui est insuffisant (43,2%) alors qu’à l’inverse sa moyenne de passe est en hausse à 3,7. Autre facteur très important : Orlando pourrait revenir en playoffs ce que ce féroce compétiteur n’a pas connu depuis 2013 avec Denver !

Rudy Gobert

2,15m- 1992 – Poste 5 – Utah Jazz (NBA)

Rudy Gobert a réalisé le rêve de son père Rudy Bourgarel et plus encore. Non seulement il est pivot titulaire en NBA mais en plus il a été élu meilleur défenseur la saison dernière, ce qui est une sacrée performance. Sa seule présence dans la peinture donne des sueurs froides et sa capacité de contrer dans la stratosphère est connue de tous. On ne peut pas lui reprocher de manquer d’ambition puisqu’il veut devenir pourquoi pas le meilleur défenseur de tous les temps (c’est qui ? Bill Russell ?), gagner des titres et marquer l’histoire de la ligue. En ce qui concerne le basket international, tout reste à faire. En 2016, il n’avait pas participé au TQO à cause de la signature de son fabuleux contrat, puis fut quelconque aux Jeux de Rio. L’année suivante, il déclara forfait pour l’Euro. Par contre, chacun a apprécié qu’il se rende avec les Bleus en juin à Bosnie et en Russie, ce qui a dû le changer des conditions matérielles habituelles. Et maintenant ? Même si le jeu FIBA a quelques variantes avec celui de la NBA, on ne voit pas pour quelle raison il ne constituerait pas pour les Bleus un formidable point d’ancrage à l’intérieur comme jamais pivot n’a pu le faire y compris Joakim Noah en 2011. Rudy Gobert en NBA actuellement, c’est 14,8 points, 66,2% de réussite aux tirs (11e de la ligue), 12,2 rebonds (10e) et 2,1 contres (5e). What else ?

https://www.youtube.com/watch?v=neYkiE_ClyQ

Bria Hartley

1,76m – 1992 – Poste 1-2 – Fenerbahçe Istanbul (Turquie)

Après moult péripéties administratives, la Newyorkaise s’est fait reconnaître sa nationalité française qu’elle doit à sa grand-mère maternelle. Ses deux productions lors de la fenêtre de novembre face à la Roumanie et la Slovénie ont fait taire la polémique sur le plan sportif : oui, Bria Hartley apporte un bonus considérable à un poste (meneuse capable de jouer shooting guard et d’avoir du leadership) demeuré un peu en jachère avec la retraite internationale de Céline Dumerc. La meneuse titulaire du New York Liberty fait tout plus vite que tout le monde : course, pénétrations, shoots, passes, et elle défend. En club, elle a changé de statut puisque passée de Mersin avec qui elle fut la top-scoreuse de la Ligue Turque à Fenerbahçe et ses stars. 15,3 points de moyenne en Euroleague -juste derrière l’internationale US Kelsey Plum- et 4,3 passes. Considérée comme une fille sympa déjà bien intégrée dans le groupe France, qui était plutôt méfiant avant son arrivée, il ne lui reste plus qu’à apprendre le français. Un club de Ligue Féminine peut-elle la convaincre de jouer dans son deuxième pays ?

Killian Hayes

1,95m – 2001 – Poste 1-2 – Cholet Basket

Cela fait déjà plusieurs mois que le fils de DeRon -cinq saisons à Cholet Basket- est sous les radars. Quand on est MVP d’un Euro cadets, on est forcément repéré par les scouts du monde entier. Les trophées, Killian les cumule. Il est né avec un ballon, a été initié par papa, et il est d’une très grande précocité. Ses drives, toute sa panoplie technique, sa fluidité, son sang-froid font merveille. Sa double culture franco-américaine implique aussi un comparatif avec Tony Parker. Cet été, il a été élu dans le 5 idéal du Mondial U19. Personne ne doute qu’il rejoindra bientôt la NBA surtout pas Ludwigsburg, Turin, Partizan Belgrade et Vienne qui ont cherché à l’enrôler. Une fois écrit tout cela, voici pourquoi on est encore sur notre faim. Il en est pour l’instant à 5,8 points, 35,1% de réussite et 3,0 passes en 20’. Dans son éclosion, Killian s’est fait dépasser pour l’instant par son copain de promo, Théo Maledon. Il a des circonstances atténuantes : Cholet s’est embourbé tout l’automne, a changé de coach et deux fois de meneur. Le petit prodige s’est retrouvé dans le dur comme jamais auparavant. Probablement pour mieux rebondir.

[armelse]

Valériane Ayayi

1,85m – 1994 – Poste 3 – USK Prague (République Tchèque)

La Bordelaise a pris deux décisions importantes l’été dernier. Un, elle a signé un contrat avec Las Vegas mais n’est pas allée en WNBA. Une ligue qu’elle connaît un peu pour y avoir joué 16 matches en 2013. Deux, après Basket Landes, Lattes-Montpellier, Villeneuve d’Asq et Bourges, elle a choisi de s’expatrier en République Tchèque. On a l’impression de la voir à l’œuvre depuis des années alors qu’elle n’a que 24 ans. C’est qu’en 2013 après la médaille d’argent au championnat du monde U19, elle a enchaîné directement sur l’Euro des adultes en France. Athlétique, elle peut tout dynamiter dans un match comme passé parfois à travers. Mais deux signes sont révélateurs : Un, elle était la saison dernière dans le Cinq idéal de la Ligue Féminine avec comme seules autres Françaises Amel Bouderra et Marine Johannès et deux,

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Photo ouverture: Evan Fournier (FIBA). Toutes les photos FIBA sauf Sekou Doumbouya (Limoges CSP).

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